CHAPITRE III -
LA SÉCURITÉ EN MER
A. LES ACCIDENTS
Les
statistiques disponibles couvrent l'ensemble des accidents survenus à
tous navires français et étrangers confondus, dans la zone
métropolitaine de responsabilité française et sont
présentées sous la forme de deux tableaux ci-joints.
Le tableau ci-après, fournit, pour le premier semestre 2001, le nombre
d'accidents, en particulier ceux concernant la navigation et les avaries pour
les navires de commerce, pêche et plaisance.
Au total, 278 navires ont eu un accident de navigation, 922 navires
ont subi des avaries. En outre, 287 engins de plage ont été
impliqués dans un événement.
EVENEMENTS DE MER CONCERNANT LES NAVIRES PROFESSIONNELS,
LES
NAVIRES DE PLAISANCE ET ENGINS DE PLAGE
NAVIRES IMPLIQUÉS |
1er semestre 1999 |
1er semestre 2000 |
Navires de commerce |
|
|
- accidents de navigation |
4 |
18 |
- avaries |
139 |
145 |
- autres types d'accidents |
77 |
804 |
TOTAL |
220 |
967 |
Navires de pêche |
|
|
- accident de navigation |
50 |
32 |
- avaries |
127 |
202 |
- autres types d'accidents |
113 |
403 |
TOTAL |
290 |
637 |
Navires de plaisance |
|
|
- accident de navigation |
232 |
203 |
- avaries |
473 |
583 |
- autres types d'accidents |
121 |
488 |
TOTAL |
826 |
1 274 |
Engins de plage |
|
|
- planche à voile |
144 |
137 |
- scooters de mer |
26 |
23 |
- engins de plage |
91 |
103 |
TOTAL |
261 |
263 |
TOTAL GENERAL |
1 597 |
3 141 |
Le tableau ci-après présente le nombre de personnes impliquées dans ces accidents. Au total, on déplore 66 personnes décédées et 50 personnes portées disparues au premier semestre 2001, ce qui représente une augmentation très importante par rapport au 1 er trimestre de l'année 2000.
PERSONNES IMPLIQUÉES DANS LES ÉVÉNEMENTS DE MER CONCERNANT LES NAVIRES PROFESSIONNELS ET LA PLAISANCE
NAVIRES IMPLIQUÉS |
1er semestre 1999 |
1er semestre 2000 |
Navires de commerce |
|
|
- personnes tirées d'affaire seules |
3 800 |
1 660 |
- personnes assistées/sauvées |
107 |
249 |
- personnes blessées |
26 |
39 |
- personnes disparues |
2 |
4 |
- personnes décédées |
0 |
|
TOTAL |
3 935 |
1 958 |
Navires de pêche |
|
|
- personnes tirées d'affaire seules |
152 |
393 |
- personnes assistées/sauvées |
418 |
832 |
- personnes blessées |
54 |
88 |
- personnes disparues |
6 |
11 |
- personnes décédées |
6 |
11 |
TOTAL |
636 |
1 335 |
plaisance |
|
|
- personnes tirées d'affaire seules |
481 |
442 |
- personnes assistées/sauvées |
2 209 |
2 460 |
- personnes blessées |
89 |
64 |
- personnes disparues |
27 |
16 |
- personnes décédées |
34 |
12 |
TOTAL |
2 840 |
2 994 |
TOTAL GENERAL |
7 411 |
5 287 |
B. LES MOYENS
Pour le
contrôle des navires, les quinze centres de sécurité
des navires et les quatre services des affaires maritimes (outre-mer), mis en
place en 1979, sont des services spécialisés des Affaires
maritimes en charge du contrôle de la sécurité des navires.
Ils ont pour mission de procéder à la visite des navires
français en vue d'assurer le respect des conventions internationales ou
des règlements nationaux applicables et la délivrance des titres
de sécurité nationaux et internationaux. Ils sont
également chargés du contrôle des navires étrangers
en escale dans les ports français dans le cadre du Memorandum de
Paris
1(
*
)
.
On relèvera que la
situation des effectifs
est
inquiétante
puisque 24 inspecteurs, soit près de
40 % de l'effectif, ont ainsi quitté le service entre 1997 et 2000,
ayant été atteints par l'âge de la retraite. Les services
ont, ainsi, perdu un appréciable potentiel de compétence et
d'expérience.
Dans le projet de budget pour 2002, est proposée la création de
34 emplois d'inspecteurs de la sécurité de navires,
permettant de doubler d'ici à 2004 le nombre d'inspecteurs
affectés au contrôle des navires relevant du Mémorandum de
Paris, compte-tenu du temps de formation.
Il va de soi que ces effectifs nouveaux resteront largement insuffisants en
ne permettant le contrôle que de 10 à 15 % des navires
étrangers faisant escale dans l'un de nos ports. Là encore un
effort considérable reste à fournir.
Le
dispositif
de contrôle et de surveillance
des affaires
maritimes comprend, quant à lui, au 1
er
janvier 2002 une
flottille de cinq vedettes régionales d'une trentaine de mètres
et un patrouilleur de haute mer de 46 mètres, couvrant la zone du
large, et un réseau d'unités littorales des affaires
maritimes(ULAM) qui, en zone côtière et à l'échelon
départemental, assurent des missions de surveillance et de police, de
contrôle technique de certaines catégories de navires et de
proximité administrative.
Les ULAM sont des services placés sous l'autorité du directeur
départemental. Elles couvrent désormais la plupart des
départements littoraux, à l'exception du Var, de la Gironde, de
la Seine-Maritime et du Pas-de-Calais, qui feront l'objet d'études au
cours de l'année 2002.
Sur la période 1998-2001, les actions menées ont
été les suivantes :
- mise en service opérationnel du patrouilleur
« Iris » après des travaux d'adaptation aux missions
des affaires maritimes ;
- lancement d'un programme de construction de quinze vedettes
côtières destinées à équiper les nouvelles
ULAM ;
- création des ULAM de Martinique, Guadeloupe, Hérault/Gard
et Pyrénées-Atlantique/Landes ;
- mise en oeuvre de la version embarquée du système
français de surveillance des pêches par satellite.
Pour 2001 et 2002, on relèvera :
- le lancement d'un appel d'offres international pour la construction d'un
nouveau patrouilleur de haute mer de classe « Iris » ;
la mise en service de ce navire de cinquante mètres devrait intervenir
au cours de l'année 2003 ;
- le lancement en 2002 de la deuxième tranche de vedettes
côtières destinées aux ULAM.
S'agissant des personnels, l'année 2000 aura été
marquée par la création des nouveaux corps des contrôleurs
des affaires maritimes et des syndics des gens de mer qui se sont
substitués à sept corps anciens des catégories B et
C ; ces nouveaux corps comporteront une spécialité
« navigation et sécurité » dont l'une des
principales attributions sera d'assurer l'application de la
réglementation technique et d'exercer des pouvoirs de contrôle et
de police dans le domaine de la sécurité des navires, de la
sauvegarde de la vie humaine en mer, de l'habitabilité à bord des
navires et de la prévention de la pollution.
Les personnels relevant de cette spécialité auront vocation
à servir au sein du dispositif de contrôle et de surveillance
(patrouilleurs, vedettes régionales, ULAM) et dans les centres de
sécurité des navires.
Sur le plan budgétaire, quatre postes de contrôleurs ont
été créés, en 2001, pour renforcer les effectifs
des ULAM.
Pour l'année 2002, il est prévu simplement la création
d'un emploi
supplémentaire dans le corps de contrôleur des
affaires maritimes.
Il est patent que ces améliorations
« infinitésimales » ne sont pas à la hauteur
des enjeux.
C. LA SIGNALISATION MARITIME
Le
bureau des phares et balises dispose de deux chapitres budgétaires pour
financer les opérations liées à la signalisation
maritime :
- le chapitre 53-32 « polices maritimes et signalisation
maritime » consacré aux opérations
d'investissement ;
- le chapitre 34-98-60 « moyens de fonctionnement des services
déconcentrés - entretien et exploitation - signalisation
maritime » consacré à l'entretien et l'exploitation.
Par ailleurs, d'autres lignes budgétaires concourent au fonctionnement
des services déconcentrés (directions départementales de
l'équipement, services maritimes spécialisés, services
maritimes et de navigation), à compétence nationale (centre
d'études techniques maritimes et fluviales) et centraux.
11,43 millions d'euros d'autorisations de programme ont été
engagées au bureau des phares et balises au cours du 1
er
semestre 2001.
Les grands postes de dépenses se répartissent
ainsi :
|
Millions de francs |
Millions d'euros |
Modernisation des établissements de signalisation maritime |
14,5 |
2,21 |
Grosses réparations des établissements de signalisation maritime |
18 |
2,74 |
Grosse réparations du matériel naval |
3,8 |
0,58 |
Modernisation de la radionavigation (DGPS, RACON) |
1,5 |
0,23 |
Nouveaux baliseurs et bouées nouvelles générations |
2,9 |
4,42 |
Interventions diverses |
8,2 |
1,25 |
TOTAL |
75 |
11,43 |
Ces
dépenses ont notamment concerné :
- la construction des navires (Dunkerque, Brest, Le Havre) ;
- la fabrication des premières tranches de bouées de
nouvelle génération ;
- la poursuite de fabrication de balise radar ;
- les travaux de grosses réparations des infrastructures du phare
de Roches-Douvres ;
- le renforcement des fondations du phare de Cordouan.
S'agissant des dépenses d'entretien et exploitation, 2,03 millions
d'euros d'autorisation de programme ont été engagées au
cours du 1
er
semestre 2001.
La répartition des dépenses peut être évaluée
comme suit :
|
Millions de francs |
Millions d'euros |
Charges de carburant des engins navals et des véhicules de liaison |
2,5 |
0,36 |
Dépenses en énergie (électricité et fuel) des phares, feux et ateliers |
6 |
0,91 |
Partie de l'entretien annuel des engins navals |
3,5 |
0,53 |
Matériels électriques et électroniques |
3 |
0,46 |
Matériaux pour les phares, feux, marques (agrégats, métaux, peinture, gaz, matériaux divers) |
6 |
0,91 |
Equipements des personnels et besoins associés (vêtements, sécurité, locaux...) |
3 |
0,46 |
D. LA SOCIÉTÉ NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER (SNSM)
Le
tableau n° 1 ci-après rappelle les crédits inscrits au
profit de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) sur
chacun des chapitres 46-32, article 20 (subvention d'entretien), et 66-32
article 20 (subvention d'équipement) dans les projets de loi de
finances de 1997 à 2002.
Le tableau n° 2 ci-après présente la situation des
moyens d'intervention de la SNSM entre 1997 et 2001.
La SNSM réalise, depuis plusieurs années, un effort important
pour renouveler sa flotte. Elle a cherché à diversifier ses
moyens de financement pour augmenter ses ressources. Ce renouvellement s'appuie
sur un plan réactualisé chaque année pour tenir compte des
besoins nouveaux.
Le tableau n° 3 ci-après présente les commandes et
mises en service pour les années 1999 à 2001.
En 2001, la SNSM prévoit, au titre de son plan de modernisation, la mise
en service d'un canot, ainsi que sept vedettes plus légères, en
remplacement d'unités de même type devenues obsolètes.
Le bilan d'activité de la société pour les années
1997 à 2000 est retracé dans le tableau n° 4
ci-après.
Le sauvetage de vies humaines en mer est gratuit. En revanche, la SNSM peut
être défrayée de ses interventions d'assistance aux biens
par l'application de la loi du 7 juillet 1967 sur les
événements de mer, qui prévoit une
rémunération équitable pour les faits d'assistance
à des navires qui ont eu un résultat utile.
La SNSM a mis en place des procédures et un suivi de recouvrement des
créances en matière d'assistance ou remorquage, allant
jusqu'à l'action judiciaire.
Tableau n° 1
EVOLUTION DES CREDITS PREVUS DANS LES LOIS DE FINANCES
En Francs
|
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
TITRE IV |
|
|
|
|
|
|
Chap.46-32 - Art. 20 Subvention d'entretien |
4 000 000 |
4 050 000 |
4 050 000 |
4 050 000 |
4 050 000 |
4 050 000 |
TITRE VI |
|
|
|
|
|
|
Chap. 66-32 - Art. 20 Subv. D'équipement |
|
|
|
|
|
|
A.P. |
9 600 000 |
9 700 000 |
9 700 000 |
10 200 000 |
10 200 000 |
10 200 000 |
C.P. |
9 600 000 |
9 700 000 |
9 700 000 |
10 200 000 |
10 200 000 |
10 200 000 |
En Euros
|
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
TITRE IV |
|
|
|
|
|
|
Chap.46-32 - Art. 20 Subvention d'entretien |
618 000 |
618 000 |
618 000 |
618 000 |
618 000 |
618 000 |
TITRE VI |
|
|
|
|
|
|
Chap. 66-32 - Art. 20 Subv. D'équipement |
|
|
|
|
|
|
A.P. |
1 478 755 |
1 478 755 |
1 478 755 |
1 555 000 |
1 555 000 |
1 555 000 |
C.P. |
1 478 755 |
1 478 755 |
1 478 755 |
1 555 000 |
1 555 000 |
1 555 000 |
Tableau n° 2
MOYENS DE LA SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
Canots tous temps |
38 |
42 |
42 |
40 |
41 |
Vedettes 1ère Classe |
29 |
29 |
26 |
26 |
26 |
Vedettes 2ème Classe |
47 |
50 |
54 |
59 |
5964 |
Vedettes 3ème Classe |
23 |
22 |
20 |
16 |
15 |
Tableau n° 3
COMMANDES ET MISES EN SERVICE
ANNEES 1999 - 2001
|
COMMANDES |
MISES EN SERVICE |
||||
|
1999 |
2000 |
2001 |
1999 |
2000 |
2001 |
Canots tous temps |
0 |
2 |
1 |
1 |
1 |
1 |
Vedettes 1° Classe |
3 |
2 |
2 |
3 |
2 |
1 |
Vedettes 2e Classe |
4 |
4 |
4 |
6 |
5 |
4 |
Vedette 3e Classe |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
0 |
Total |
7 |
8 |
7 |
10 |
8 |
6 |
Tableau n° 4
BILAN D'ACTIVITÉ DE LA SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER
ANNEES 1997 A 2000
|
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
Navires assistés |
2316 |
2649 |
2709 |
2953 |
Personnes assistées |
7498 |
9091 |
8971 |
8498 |
Véliplanchistes |
892 |
921 |
684 |
808 |
Personnes sauvées d'un danger certain |
511 |
374 |
595 |
410 |
E. LA SÉCURITÉ MARITIME
La
sécurité maritime est aussi un problème international et
européen. L'organisation maritime internationale (OMI) dont la France
est membre depuis sa création, comprend maintenant 158 Etats
membres.
Le projet français de « base de données
Equasis » sur l'état en temps réel des navires, a
été mis en oeuvre en mai 2000 avec le soutien de l'OMI.
Six pays (Japon, Singapour, Espagne, Etats-Unis, Royaume-Uni, France) plus la
Commission européenne sont signataires du mémorandum d'entente
sur le système d'information Equasis.
L'OMI se préoccupe également du problème des
équipages.
Elle a ainsi lancé, dès 1996, une opération afin d'aider
les Etats membres à appliquer, à partir du
1er février 1997, les amendements relatifs à la
formation des personnels des navires de commerce, apportés en
juillet 1995 à la convention internationale de 1978 sur les normes
des gens de la mer, de délivrance des brevets et de veille (convention
STCW), ainsi que les dispositions de la nouvelle convention internationale sur
les normes de formation du personnel des navires de pêche, de
délivrance des certificats et de veille.
La prévention de la pollution par les navires, est régie par
l'annexe VI à la Convention MARPOL 73/78 adoptée en
1997.
Cette annexe est en cours de révision.
La convention a été, elle-même, étendue aux
substances nocives et potentiellement dangereuses lors d'une conférence
internationale qui s'est tenue en mars 2000.
Après le naufrage de l'Erika, un amendement à l'annexe I
à la Convention MARPOL tendant à accélérer le
remplacement des navires pétroliers à simple coque par des
navires à double coque ou de conception équivalente, a
été adopté lors de la dernière session du
comité de la protection du milieu marin en avril 2001.
Ce texte vise à faire sortir de flotte les navires pétroliers
à simple coque suivant un calendrier comparable à celui
adopté par les Etats-Unis avec l'Oil Pollution Act de 1990.
Les dispositions retenues sont les suivantes :
- les pétroliers construits avant 1982 et de fort tonnage
(supérieur à 20.000 tonnes de port en lourd) devront
être sortis de flotte en 2007 avec contrôle renforcé
dès 2005 ;
- pour les pétroliers construits entre 1982 et 1996, la date finale
de sortie est fixée en 2015.
L'ensemble des Etats membres de l'Union européenne ont
déjà fait part officiellement au secrétaire
général de l'OMI de leur intention d'interdire l'accès de
leurs ports à tous les navires « non double coque »
en 2015.
Pour les pollutions causées par les combustibles de soute, la
conférence diplomatique qui s'est tenue à l'OMI du 19 au
23 mars 2001 a adopté la convention internationale de 2001 sur
la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par
ce type d'hydrocarbures.
Signalons encore que l'OMI a adopté, en octobre 2000, deux
résolutions augmentant de plus de 50 % les limites de
responsabilité et d'indemnisation des conventions internationale de 1992
sur la responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution
par les hydrocarbures et portant création d'un fonds international
d'indemnisation. Cette mesure devrait prendre effet le
1er octobre 2003.
Sur le plan européen, relevons que de nombreux Etats ont mis en oeuvre
un contrôle coordonné des navires étrangers faisant escale
dans leurs ports.
Les mesures prises en application de cette politique commune se sont traduite
par l'adoption de plusieurs règlements et directives du Conseil.
Citons :
- la directive du Conseil, du 11 décembre 1997,
instituant un régime harmonisé pour la sécurité des
navires de pêche ;
- la directive du Conseil du 17 mars 1998 établissant des
règles et normes de sécurité pour les navires à
passagers ;
- la directive du Conseil, du 18 juin 1998, relative à
l'enregistrement des personnes voyageant à bord des navires à
passagers opérant à destination ou au départ de ports
d'Etats membres de la communauté 2000 ;
- la directive du 29 avril 1999 relative à un
système de visites obligatoires pour l'exploitation en toute
sécurité des services réguliers de transbordeurs et
d'engins à passagers à grande vitesse.
A la suite du naufrage de l'Erika, plusieurs mesurés ont
été décidées.
On citera :
-
le renforcement des contrôles sur les navires
étrangers
fréquentant les ports de la Communauté, en
particulier à l'égard des navires manifestement inférieurs
aux normes ; ainsi, les navires qui ont été
immobilisés plus de deux fois au cours de deux années
et appartenant à la « liste noire » publiée
régulièrement, devraient être bannis dans les ports de
l'Union ; d'autre part, les pétroliers de plus de 15 ans et
d'autres navires à risques seront désormais soumis annuellement
à une inspection renforcée au moment de leur entrée dans
un port de la communauté avec notification préalable pour
préparer l'inspection ;
- une surveillance accrue des
sociétés de
classification
avec des règles plus sévères dans le
domaine des agréments et des audits périodiques
- un projet de règlement concernant l'institution d'un fonds
d'indemnisation en cas de pollution par les hydrocarbures dans les eaux
européennes (COPE) ;.
- un projet de directive relative à la mise en place d'un
système communautaire de suivi, de contrôle et d'information du
trafic maritime.