- État civil :
- Né le 17 mai 1813
Décédé le 20 janvier 1898 - Profession :
- Propriétaire agricole
- Département :
- Inamovible
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu du 30 janvier 1876 au 29 novembre 1881 ( Tarn ) ( Démissionnaire )
Réélu le 29 novembre 1881 ( inamovible )
Fin de mandat le 20 janvier 1898 ( Décédé )
avant 1889
VOISINS-LAVERNIÈRE (ETIENNE DE), représentant en 1848, membre du Sénat, né à Lavaur (Tarn) le 17 mai 1813, fils du précédant, propriétaire dans sa ville natale, fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Tarn à l'Assemblée constituante, le 5e sur 9, par 41,895 voix (90,456 votants). Il fit partie du comité des affaires étrangères, et vota le plus souvent avec la droite, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, contre l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour la proposition Râteau, contre l'amnistie, pour l'interdiction des clubs, pour les crédits de l'expédition du Rome; toutefois, il se prononça avec la gauche, contre le rétablissement du cautionnement, contre le l'établissement de la contrainte par corps, pour la réduction de l'impôt au sel, et pour l'abolition de l'impôt des boissons. Non réélu à la Législative, il resta en dehors des affaires publiques jusqu'en 1871. Conseiller général du Tarn depuis le mois d'octobre de cette année, et président du conseil en 1877, il se porta, le 30 janvier 1876, comme candidat républicain constitutionnel, aux élections sénatoriales dans ce département, et fut élu sénateur par 204 voix sur 396 votants. Il s'inscrivit au centre gauche et se prononça contre la dissolution de la Chambre des députés en juin 1877. Mais dans les questions intéressant la religion, il se sépara des gauches, vota contre l'article 7 de la loi Ferry, contre le retour à Paris, contre la réforme de la magistrature, contre le divorce, et conclut (1880), comme rapporteur, contre le projet d'amnistie adopté par la Chambre. Lors de la discussion sur la collation des grades (mars 1880), il reprocha à la loi d'enlever à l'enseignement libre son contrôle dans les examens de ses élèves, son nom et ses maîtres, et réclama une liberté illimitée, égale pour tous : « La menace, dit-il, n'est pas une raison de droit, l'injustice ne rachète pas la violence. » Le 19 novembre.1881, il fut élu sénateur inamovible, en remplacement de M. Fourcand décédé, par 124 voix (245 votants), contre 117 à M. Hérold, grâce a une coalition des droites avec les amis de M. Jules Simon. M. Griffe protesta contre l'élection, sons prétexte que les bulletins blancs n'étaient pas entrés dans le calcul de la majorité; mais les précédents lui donnèrent tort. M. de Voisins-Lavernière s'est prononcé contre l'expulsion des princes, et, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne, restrictif de la liberté de la presse; il s'est abstenu sur la procédure de la haute cour contre le général Boulanger.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
VOISINS-LAVERNIÈRE (ETIENNE de), né le 17 mai 1813 à Lavaur (Tarn), mort le 20 janvier 1898 à Lavaur.
Représentant du Tarn à l'Assemblée constituante de 1848.
Sénateur du Tarn de 1876 à 1881.
Sénateur inamovible de 1881 à 1898.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 547.)
La santé de Voisins-Lavernière ne tarde pas à décliner, ce qui l'empêche de prendre part aux travaux du Sénat. Le 20 janvier 1898, il décède dans sa ville natale, à l'âge de 85 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Etienne de VOISINS-LAVERNIERE
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