État civil :
Né le 3 mars 1828
Décédé le 6 décembre 1895
Profession :
Officier
Département :
Côtes-du-Nord
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu du 25 janvier 1885 au 6 janvier 1894 ( Fin de mandat )

Réélu le 7 janvier 1894
Fin de mandat le 6 décembre 1895 ( Décédé )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

LANGLE-BEAUMANOIR (TRISTAN-LOUIS-ANNE, MARQUIS DE), fils du précédent, membre du Sénat, né à Paris le 3 mars 1828, entra dans la marine, où il parvint au grade d'officier, puis dans l'administration, comme sous-préfet de Cholet en 1867 et de Coutances en 1870. Révoqué par le gouvernement du 4 septembre, il resta pendant plusieurs années en dehors des fonctions publiques, tout en se signalant par l'ardeur de ses opinions conservatrices. Le ministère du 16 mai 1877 l'appela à la préfecture des Côtes-du-Nord. La presse démocratique se plut à reproduire certains arrêtés de M. de Langle, notamment celui qui avait pour objet d'interdire au marquis, son père, de jouer du cor. Il donna d'ailleurs sa démission de préfet à la fin de l'année. Après avoir, le 10 octobre 1880, échoué à une élection partielle, comme candidat au Sénat, dans les Côtes-du-Nord, avec 119 voix sur 487 votants, M. de Langle-Beaumanoir fut élu sénateur de ce département, au renouvellement triennal du 6 janvier 1885, par 682 voix (1,270 votants). Il prit place à droite, parla (mars 1888) contre le projet de loi accordant des pensions aux blessés de février 1848 ; interpella le gouvernement (juillet) sur la direction donnée au service de la gendarmerie, et vota constamment avec les conservateurs-monarchistes de la Chambre haute : contre la politique du gouvernement, contre l'expulsion des princes, contre la nouvelle loi militaire, etc., et, en dernier lieu, contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, contre la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger. Ofticier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

ANGLE-BEAUMANOIR (TRISTAN, LOUIS, ANNE, MARQUIS DE L'), né à Paris le 3 mars 1828, mort au château de Beaumanoir à Evran (Côtes-du-Nord), le décembre 1895.

Sénateur des Côtes-du-Nord de 1885 à 1895. Voir 1re partie de la biographie dans le Dictionnaire des Parlementaires, de Robert et Cougny à L'ANGLE-BEAUMANOIR, t. III, p. 575.)

En 1889, le Marquis de l'Angle-Beaumanoir continuant à siéger parmi les membres conservateurs monarchistes du Sénat, prit fréquemment la parole, et avec humour, contre les projets qui étaient accueillis avec le plus de faveur par les républicains, votant en particulier contre le retour au scrutin d'arrondissement.

Il intervint notamment dans la discussion du projet de loi relatif aux décorations supplémentaires ainsi que dans celle de la proposition de loi tendant au transfert au Panthéon des cendres de Lazare Carnot, de Marceau et de Baudin, interpella le Gouvernement à propos de la suppression du traitement d'ecclésiastiques du diocèse de Saint-Brieuc (1889), puis sur l'application de la loi sectaire (1891) et prit part à l'interpellation de Lacombe se rapportant à l'emploi des emprunts destinés à la construction du canal de Panama (1892).

En 1893 il participa à la discussion du projet de loi portant ouverture de crédits supplémentaires pour frais d'occupation du Dahomey et interpella le Gouvernement sur le libre exercice du culte dans l'armée. Il prit également une part active à la discussion des lois sur la presse qualifiées de « scélérates » par les socialistes (1893).

Réélu au renouvellement partiel du 7 janvier 1894 il proposa l'institution d'une fête nationale de Jeanne d'Arc, prit part à la discussion du projet de loi tendant à réprimer les menées anarchistes et du projet de loi portant ouverture de crédits pour pourvoir aux dépenses à Madagascar (1894). Il interpella le Gouvernement Ribot sur la direction donnée à la politique extérieure (1895).

Il mourut le 6 décembre 1895 en cours de mandat, et son éloge funèbre fut prononcé le même jour au Sénat par le Vice-Président Peytral qui loua sa droiture et son sens de l'humour.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Tristan de L'ANGLE-BEAUMANOIR

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