B. LES MOYENS À LA DISPOSITION DE L'IFÉAC
1. Les moyens financiers
L'IFÉAC, établissement doté de l'autonomie
financière, dispose d'une subvention annuelle, versée par le
ministère des Affaires Etrangères, de 550.000 francs
(800.000 francs avaient été prévus initialement, mais
n'ont pu jusqu'ici être versés). Cette relative modicité
était en partie compensée par le faible coût de certains
services à Tachkent. Une subvention d'équipement de
850.000 francs a été consentie par le ministère fin
1994 (disponible en 1995) afin d'acheter les bâtiments de l'Institut, de
les reconstruire et de les aménager, d'acheter un véhicule tous
terrains et de l'équipement et de former le noyau d'une
bibliothèque.
L'Institut cherche à trouver des revenus pour amortir au moins
partiellement certains frais et à s'associer à des partenaires
susceptibles de participer au financement de projets communs. C'est le cas de
la Japan Fashion Association et d'autres partenaires japonais (Institute for
Developing Economies, Japan Center for Asia Studies). Cela pourrait
l'être également de certaines entreprises françaises, en
particulier Thomson CSF, très actif en Ouzbékistan.
Si l'on prend en compte l'ensemble des recettes propres de l'Institut, elles se
seront élevées, en 1997, à 18 % du montant de la
subvention : celle-ci étant de 580.000 francs, les sponsors
fournissent 75.000 francs et les recettes de prestations s'élevent
à 25.000 francs au minimum.
Une aide logistique, non évaluée, a été
accordée à plusieurs reprises par la Fondation Konrad Adenauer
(prêt de matériel pour la traduction simultanée lors des
colloques) et des discussions sont en cours avec la Soros Foundation/Open
Society Institute.
Des projets communs, notamment à la lisière des sciences humaines
et soit des sciences de la nature, soit des activités culturelles, ont
pu être menés avec le Service culturel de l'Ambassade de France et
devraient être développés.
La mission sénatoriale souligne que l'Institut risque à court
terme de manquer de moyens, l'alourdissement des frais généraux
grevant le budget de cet organisme au détriment des investissements
consacrés à la recherche.