3. Des résultats encourageants
La Poste bénéficie aujourd'hui des premiers
effets de sa stratégie. Ces résultats positifs se traduisent
aussi bien en termes quantitatifs que qualitatifs.
Alors même qu'elle avait perdu 7 points de parts de marché
sur les services financiers au cours des années 1980, elle est parvenue
à stabiliser durablement sa position depuis 1991 malgré une forte
concurrence des banques.
Pour ce qui concerne l'activité courrier, son chiffre d'affaires a
progressé, en moyenne annuelle, de 3 % de 1991 à 1996. Il a
connu une hausse de 0,7 % en volume en 1996, soit légèrement
plus que l'objectif de 0,5 % de croissance annuelle qu'elle
s'était fixé, mais il est vrai que du fait du monopole, ce
chiffre dépend beaucoup de l'évolution de l'ensemble de
l'activité économique du pays.
Dans le secteur du colis, sa filiale
Chronopost
, créée
voici un peu plus de 10 ans, et confrontée à une forte
concurrence, détient
le tiers du marché français
,
ce qui constitue un succès remarquable lorsqu'on sait que
les
opérateurs historiques qui n'ont pas su s'adapter
ne
détiennent, en moyenne, guère plus de 6 % de leur
marché domestique.
On constate également des progrès dans le domaine de la
qualité des prestations. C'est ainsi, par exemple, que la qualité
de l'acheminement du courrier s'améliore, atteignant 76,3 %
à J + 1 et 93,6 % à J + 2 en moyenne
nationale, même si des problèmes indéniables subsistent
ponctuellement en certains points du territoire.