A. PERSPECTIVES D'ACTIVITÉ POUR QUELQUES GRANDS SECTEURS

1. Le secteur bâtiment-travaux publics



Perspectives du BTP

 

Production

(en milliards de francs)

Taux de croissance annuel moyen (en  %)

 

en 1995

1992-1995

1996-2001

- Logement neuf individuel

75

- 2,0

-0,9

- Logement neuf collectif

69

-1,4

-2,1

- Construction non résidentielle

103

-8,0

1,7

- Entretien amélioration

275

0,8

1,9

dont logement

167

0,5

1,1

Total bâtiment

521

-1,9

1,0

Génie Civil

138

-3,7

1,6

dont infrastructures de transports

84

-3,2

+1,9

dont réseaux électriques et télécom.

19

-3,9

-0,1

dont assainissement

9

-2,4

+3,8

Total BTP

660

-2,3

1,1

Source : BIPE
 
 
 

Selon les experts du BIPE, l'accroissement de l'investissement logement des ménages (+ 2,2 % par an d'ici 2001) entraînerait une diminution des stocks de logements invendus, mais ne permettrait qu'une faible reprise des mises en chantier de logements (300 000 en moyenne sur la période 1997-1999 contre 286 000 en 1995), suivie d'un déclin progressif à partir de l'an 2000 en raison du ralentissement de la croissance du nombre de ménages.

Les perspectives d'activité de la construction non résidentielle sont très contrastées : la construction de bâtiments industriels, qui s'était fortement contractée entre 1991 et 1995, connaîtrait une croissance soutenue (+ 3,3 % par an en moyenne annuelle -un rythme toutefois inférieur à celui des investissements des entreprises), mais les constructions des collectivités locales devraient ralentir et celles de l'État stagneraient, en raison notamment du ralentissement de la construction de bâtiments d'enseignement (achèvement du plan université 2000).

En revanche les activités d'entretien et d'amélioration bénéficieraient d'une croissance modérée, et représenteraient ainsi une part croissante de l'activité bâtiment (56 % en 2001).

Enfin, les activités de génie civil seraient dynamiques sous les effets conjugués de la reprise des travaux d'infrastructure de transports et surtout du développement des investissements des collectivités locales en matière d'adduction d'eau et d'assainissement .

Au total, la croissance du secteur BTP (1,1 % par an) serait nettement inférieure à celle du PIB. Votre Délégation souligne que, compte tenu des gains de productivité, le BTP (1,5 millions de personnes) pourrait ainsi perdre 60 000 emplois à l'horizon 2001 .

Source : BIPE

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