III. LES RECOMMANDATIONS DE LA RAPPORTEURE POUR ENFIN RÉUSSIR LA RÉFORME DE L'ACCÈS AUX ÉTUDES DE SANTÉ

A. REDOUBLER D'EFFORTS EN MATIÈRE D'INFORMATION ET DE COMMUNICATION POUR AMÉLIORER L'ACCEPTABILITÉ DE LA RÉFORME

L'ensemble des parties prenantes à la réforme reconnait que des marges de progression, parfois importantes, existent pour que tous les étudiants disposent d'informations exhaustives et intelligibles en temps utile .

• Dans le cadre du comité national de suivi ou de séminaires nationaux, inciter les universités à mener une réflexion en interne sur :

- le type de communication à mettre en place : selon la Conférence des doyens, il faut distinguer deux communications : une « technique » à destination des étudiants, une « sociétale » à visée plus large ;

- les bons canaux de communication à utiliser pour atteindre toutes les cibles : les réseaux sociaux sont, à ce jour, insuffisamment mobilisés par les universités, alors qu'ils sont aujourd'hui le principal moyen de communication et d'information des jeunes ;

- le calendrier de communication adéquat sur les épreuves , notamment orales, dont l'organisation très lourde implique des délais contraints.

• Garantir l'effectivité des commissions locales de suivi et leur composition transversale : ces nouvelles instances étant un levier majeur d'amélioration des politiques d'information et de communication, leur portage doit être le fait des universités dans leur ensemble et non des seules UFR de santé.

• Encourager les universités à approfondir le dialogue intercomposante pour mieux articuler les parcours de formation et développer le dialogue interuniversitaire pour favoriser l'échange de bonnes pratiques.

• Accroître les actions d'information et de communication à destination des lycéens pour leur expliquer la réforme (notamment l'intérêt des L.AS en termes d'ouverture disciplinaire) et leur permettre de faire les bons choix au moment de l'inscription sur Parcoursup (notamment en précisant les prérequis pour chaque parcours de formation).

B. RENFORCER LES DISPOSITIFS D'ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE DES ÉTUDIANTS

Les différences de niveau constatées entre les étudiants, selon le parcours de formation qu'ils ont suivi en première année, obligent à intensifier les efforts en matière de dispositifs d'accompagnement pédagogique (tutorat, sessions de remise à niveau...) pour :

- les ex-étudiants de L.AS 1 qui intègrent MMOP ;

- les ex-étudiants de PASS qui poursuivent en L.AS 2 ;

- les étudiants de L.AS 2 qui souhaitent postuler en MMOP.

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