4. Des aides insuffisamment ciblées
Le ciblage présente l'intérêt de concentrer les ressources financières sur un nombre limité de bénéficiaires considérés comme prioritaires et de maximiser leur efficacité. La Cour des comptes constate que, si le ciblage des aides directes a progressé et constitue aujourd'hui la règle, tel n'est pas le cas des deux aides directes les plus coûteuses pour l'Etat : le taux super réduit de TVA à 2,1 % (175 millions d'euros en 2013) et l'aide au transport postal (249,4 millions d'euros en 2013).
Or, comme le relève la Cour des comptes, « dans un contexte budgétaire contraint, le soutien de l'Etat à des familles de presse économiquement rentables et présentant peu ou pas d'enjeux en termes de pluralisme paraît de moins en moins se justifier ».