6. Les systèmes d'armement terrestres
Peu de programmes d'équipement sont prévus au bénéfice de l'armée de terre dont les matériels sont pourtant vieillissants.
Une partie des 50 hélicoptères Cougar acquis auprès d'Eurocopter est destinée aux forces terrestres.
Sur le long terme, le Brésil prévoit de développer une nouvelle génération de blindés à roues, mais un partenariat avec l'italien FIAT-Iveco est pour l'instant privilégié.
Des contacts ont été établis entre l'armée de terre et Sagem (groupe Safran) dans le cadre d'un projet d'équipement du fantassin inspiré du système français Felin. Ce projet n'est toutefois pas encore lancé.
7. Les systèmes de surveillance
Thales opère au Brésil pour la modernisation des radars de contrôle aérien civils et militaires. Thales a acquis 72 % du capital de la société brésilienne d'ingénierie Omnysis présente sur ce domaine et implantée à São Bernardo dos Campos.
Conformément aux orientations de sa stratégie nationale de défense, le Brésil souhaite aussi disposer d'un système de surveillance du territoire comportant deux volets : la surveillance des frontières terrestres (SISFRON) et celle des approches maritimes (SISGAAZ - système de contrôle de l'Amazonie bleue). Ces projets feraient appel à une panoplie de moyens de surveillance spatiaux, aéroportés (notamment des drones et terrestres).
S'agissant de la surveillance des frontières terrestres, un contrat a été conclu avec Thales pour l'acquisition d'un laboratoire technico-opérationnel, mais le futur système opérationnel est toujours en cours de définition.
De même, les spécifications du futur système de surveillance des approches maritimes ne sont pas établies.
8. Les satellites
Le Brésil souhaite développer ses capacités satellitaires, aujourd'hui très modestes, dans les domaines des télécommunications et de l'observation.
Thales Alenia Space (ex-Alcatel) a réalisé les deux premiers satellites de télécommunications de la série Star One.
Le CNES est associé à la définition d'un futur satellite géostationnaire brésilien (SGB), dédié notamment aux télécommunications et qui serait réalisé en national, mais le calendrier de ce projet ne semble pas encore être défini.
L'institut brésilien de recherche spatiale travaille également sur un futur satellite d'observation multi-missions.
Tant Thales Alenia Space, avec son partenaire brésilien Omnysis, qu'EADS-Astrium, associé à la société brésilienne Equatorial, peuvent faire valoir leurs compétences pour ces différents projets.