D. APPRÉCIER LE RISQUE « GLYPHOSATE »
Ce n'est pas un problème strictement antillais, mais c'est un problème qui peut avoir plus de conséquences aux Antilles, compte tenu de l'étroitesse des territoires considérés.
La réduction du panier de pesticides à la disposition des agriculteurs a eu pour conséquence la multiplication du recours à des pesticides plus généralistes, employés plus systématiquement et qui activent les biorésistances.
C'est le cas des spécialités à base de glyphosate dont les directions de l'environnement des deux départements observent la présence croissante (ainsi que celle associé de l'AMPA, son principal métabolite de dégradation) dans les eaux fluviales et patrimoniales.
Dans ce contexte, il serait utile qu'une étude soit lancée sur la présence, le comportement environnemental du glyphosate dans les eaux antillaises, ainsi que sur l'exposition alimentaire des populations à ce pesticide (sous réserve, naturellement, que l'étude de l'AFSSA, qui sera publiée en 2010, n'aborde pas ce dernier problème).