C. PRIVILÉGIER UNE POLITIQUE D'EMPLOIS QUALITATIVE
La problématique du rééquilibrage concerne aussi bien les moyens financiers qu'humains. Sur le même schéma que les crédits, le modèle conduit à répartir les moyens existants (en l'espèce les emplois), ce qui lors de l'initialisation du système donnera une situation des établissements déficitaires ou excédentaires par rapport à la moyenne du modèle.
Actuellement, selon les indications fournies par la CPU et le ministère, le rééquilibrage nécessiterait une reventilation de 3.000 à 4.000 emplois , enseignants-chercheurs et BIATOSS.
La faisabilité d'une telle opération apparaît, à vos rapporteurs, minime, sachant par exemple qu'en 2008, seuls 45 emplois ont pu être redéployés.
Au regard des enjeux qualitatifs évoqués ci-dessus, il serait toutefois possible d'envisager de procéder à ce redéploiement en permettant aux établissements appelés à perdre des postes budgétaires, de conserver néanmoins la masse salariale correspondante . Ceci leur permettrait, dans le cadre de l'autonomie, d'adapter qualitativement leur personnel aux enjeux qu'ils identifient.