c) Les exploitants
Enfin, les exploitants de salles sont évidemment favorables à l'ouverture . Les investissements publicitaires TV autour des films seraient financés, comme le reste de la publicité, par les distributeurs ; les salles bénéficieraient du surcroît de fréquentation éventuel (les exploitants conservant environ 42% de la recette brute guichet).
Cependant, là encore, les exploitants, représentés par la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), préfèrent s'en tenir à une position de solidarité interprofessionnelle avec les autres maillons de l'industrie et notamment avec les producteurs, qui, sur d'autres dossiers parfois beaucoup plus stratégiques sont des alliés essentiels par l'efficacité de leur lobbying.
d) L'interprofession
L'industrie du cinéma « fonctionne au consensus ». Les organisations interprofessionnelles ont donc soutenu le statu quo .
En fin de compte, le Centre National du Cinéma , établissement public à caractère administratif, traditionnellement proche des professionnels du secteur, s'est prononcé lui aussi pour le statu quo.
e) Synthèse : position des acteurs vis-à-vis de l'ouverture
Acteurs favorables |
Acteurs neutres |
Acteurs défavorables |
|
Industrie du cinéma |
Certaines majors de la distribution (Pathé) Exploitants (FNCF) |
Distributeurs-exploitants (UGC...) |
Producteurs (ARP...) Distributeurs indépendants La plupart des majors de la distribution Groupements interprofessionnels (BLIC...) CNC |
Acteurs des médias |
Chaînes thématiques (ACCES) Chaînes locales |
Régies TV hertziennes 34 ( * ) |
Afficheurs (env 145 M€ de recette par an) (UPE..) Radio (SIRPP...) |
Source : BIPE
* 34 L'enjeu financier étant limité.