3. Savoir se désengager : la revente à terme
L'établissement n'intervient que pour relancer les centres commerciaux. Il n'a pas vocation à demeurer propriétaire, ou même partenaire de l'ensemble des centres commerciaux de France dans les quartiers de la politique de la ville : il doit, après les avoir remis à flot, les céder à des investisseurs privés qui doivent faire leur affaire de la gestion.
Grâce à la réunification de la propriété réalisée par l'EPARECA, cette revente est possible. Cependant, la remise à niveau des centres prend environ cinq ans : la revente doit être envisagée à moyen terme. Ce souci d'une revente à terme pousse l'EPARECA à rechercher dès l'amont un partenariat avec des investisseurs qui pourraient, le moment venu, reprendre l'intégralité de la propriété.
L'établissement a indiqué avoir procédé à la revente de deux surfaces.
A Hérouville Saint Clair, cette revente s'est effectuée sans retomber dans la copropriété. La société civile immobilière d'attribution en jouissance, constituée par l'EPARECA et l'exploitant de la moyenne surface, a en effet été revendue aux commerçants.
En revanche, à Floirac les murs loués au magasin Leclerc jusqu'au départ de celui-ci ont été revendus à Lidl.
Cette revente signifie quelque chose de vertueux pour la dépense publique : celui d'un retour sur investissement quantifiable, celui d'un réabondement d'une dotation initialement constituée par l'Etat, par le biais de cessions de centres résultant d'opérations réussies, celui donc d'un cercle vertueux de la dépense publique, dépenses-recettes-dépenses-recettes...