II. EFFECTIFS MOYENS (BUDGÉTAIRES) DES GROUPEMENTS OU SERVICES FONCTIONNELS* EN 2001 ?
*(groupements fonctionnels : opération, prévention, prévision, services techniques, communication, informatique, RH, finances, achats, marchés ....)
Ce tableau doit être lu avec circonspection, car certains SDIS ne l'ont pas rempli pleinement pour les services de la DDSIS ou ont aussi intégré les personnels localisés dans les CIS ou les groupements territoriaux.
Effectif moyen par groupement fonctionnel |
Sapeur Pompiers |
Personnel Administratif , Technique et Spécialisé (PATS) |
Direction générale & Etat-Major |
4,6 |
4,1 |
SSSM |
9,4 |
1,7 |
Bureau Opération - CTA/CODIS |
21,8 |
5,6 |
Prévention |
7,1 |
4,0 |
Prévision |
3,7 |
2,1 |
Services techniques et patrimoine (garage, magasin, ateliers, etc...) |
11,6 |
12,4 |
Transmissions |
1,6 |
2,9 |
Formation |
6,7 |
|
Ressources Humaines |
1,8 |
6,5 |
Informatique |
0,6 |
2,2 |
Finances |
1,1 |
6,3 |
Administration |
2,5 |
6,2 |
Communication |
1,3 |
1,0 |
Total déclaré (en effectifs) : |
73,8 |
55,0 |
Avec les réserves mentionnées ci-dessus,
à partir des effectifs moyens déclarés pour les
groupements fonctionnels installés à la direction
départementale, et en supposant que ces services soient aujourd'hui
stabilisés, il est possible d'établir les ratios
suivants :
- pour l'administration-gestion des ressources
humaines
: 1 agent pour 43 SPP et 259 SPV ;
- pour la
formation : 1 agent pour 54 SPP, 321 SPV et 10 PATS.
La performance de la gestion des ressources humaines est
un enjeu essentiel pour l'avenir des SDIS, dont prennent progressivement
conscience leurs décideurs. Il s'agit tout d'abord de maîtriser
les charges de personnel, qui couvrent en 2001 entre 2/3 et ¾ de leurs
dépenses de fonctionnement (vacations et indemnités de
vétérance comprises). Il s'agit aussi d'assurer juridiquement
l'employeur SDIS par une stricte application des règles de surveillance
et d'aptitude médicale, ainsi que des principes de la fonction publique
territoriale. Il s'agit encore de mettre en oeuvre les meilleurs régimes
de travail possibles pour chaque catégorie d'agent, tant pour la
performance opérationnelle et fonctionnelle de l'établissement
que pour la qualité de vie des professionnels et des volontaires :
dans ce cadre, le passage aux 35h reste une problématique à
résoudre. Il s'agit enfin de prévoir et de piloter
l'évolution des compétences et des emplois nécessaires et
suffisants, pour faire face au changement de dimension des services d'incendie
et de secours, maintenir ou renforcer la qualité des interventions et
manager tant l'établissement public administratif que le corps
départemental.
Ainsi, dans les grands SDIS, comme dans beaucoup
de collectivités territoriales majeures, le management des ressources
humaines n'est plus considéré comme un appendice de la gestion
administrative et financière. Cependant, du fait même de sa
vocation opérationnelle, le SDIS n'est pas une collectivité
entièrement comparable aux autres. Le choix de regrouper toutes les
fonctions « personnel » dans une DRH unifiée
soulève la question des compétences idoines de son directeur,
officier-pompier (légitimité opérationnelle) ou cadre
administratif (légitimité fonctionnelle).
Face à
ce dilemme, certains SDIS, et notamment les plus importants en effectifs, ont
choisi de distinguer :
- d'une part le management des PATS et
l'administration du personnel proprement dite (traitement juridique,
administratif et financier de l'agent public, y compris SPV), sous la
responsabilité d'un cadre administratif,
- d'autre part, la gestion
des emplois et des compétences pompiers (recrutement, affectation selon
l'aptitude médicale et la qualification, régime de travail,
formation, évaluation, promotion et sanction), confiée à
un officier supérieur sapeur-pompier.
Ce partage des fonctions de gestion des ressources humaines, qui suppose bien entendu une coopération active des deux pôles, apparaît pertinent et donne satisfaction aux acteurs concernés.