- LES RESSOURCES HUMAINES DES SDIS
I. EFFECTIFS D'UN SDIS MOYEN EN 2001 ET ÉVOLUTION PAR RAPPORT À 1996
Statuts & grades |
Total dont : 1996 2001 |
Officiers 2001 |
Sous-officiers 2001 |
Sapeurs 2001 |
Dont SPV 2001 |
|
Sapeurs Pompiers Volontaires
|
1.864,0 |
2.154,1 + 16% / 1996 |
153,7 |
296,4 |
1.758,8 |
|
Sapeurs Pompiers Professionnels dont SSSM (effectif budgété) |
259,3 |
363,3 + 40% / 1996 |
42,4 |
124,4 |
194,7 |
71,8 |
Personnel administratif (effectif budgété) |
18,3 |
41,6 +127% /1996 |
||||
Personnel technique et spécialisé (effectif budgété) |
12,0 |
23,8 + 98% / 1996 |
||||
Jeunes Sapeurs Pompiers (ex-Cadets) |
187,1 |
258,1 + 38% / 1996 |
||||
TOTAL |
2.340,7 |
2.840,9 + 21% / 1996 |
192,5 |
413,4 |
1.920,9 |
76,5 |
Les sommes des officiers+sous-officiers+sapeurs ne correspondent pas totalement au total 2001 car certains SDIS n'ont pas complètement rempli le tableau, ce qui modifie marginalement les bases pour le calcul des moyennes.
Si l'augmentation importante depuis 1996 du nombre de
sapeurs-pompiers professionnels (+40%) et des personnels administratifs,
techniques et spécialisés (+116%, mais ils ne comptent en 2001
que pour 2,5% des effectifs des SDIS) ne constitue pas une surprise, la
croissance moyenne significative du nombre de SPV (+16%) permet de contredire
quelque peu ceux qui prédisaient une baisse
généralisée du volontariat comme une conséquence de
la départementalisation. Les sapeurs-pompiers volontaires fournissent
encore en moyenne 85,5% des forces vives des corps des 55 SDIS concernés
(87% au plan national). On compte 6 à 7 SPV pour un SPP, même s'il
convient de nuancer cette répartition opérationnelle en prenant
en compte l'activité réelle des volontaires (cf. §
2.9).
S'agissant des Jeunes Sapeurs-Pompiers, sur les 21 SDIS (38% des
questionnaires retournés) ayant déclaré disposer de
sections on constate une augmentation moyenne des effectifs de 38% depuis 1996.
Cela contredit la crainte d'une désaffection des jeunes pour cet
engagement, du fait de l'évolutions réglementaire ayant rendu
impossible la sortie de sapeurs-pompiers mineurs en intervention.
Effectifs moyens : analyse selon le nombre d'interventions des SDIS en 2000 |
Moins de 15000 |
15000 -30000 |
30001 -45000 |
45001 -75000 |
Plus de 75000 |
% moyens 55 SDIS |
Base (nombre de SDIS dans l'enquête) |
14 |
16 |
9 |
8 |
8 |
55 |
Sapeurs Pompiers Volontaires |
1 375 |
1 846 |
3 139 |
2 980 |
2 264 |
75,7% |
Sapeurs Pompiers Professionnels |
90 |
233 |
377 |
477 |
987 |
12,8% |
Personnel Administratif |
18 |
30 |
48 |
62 |
82 |
1,7% |
Personnel Technique et Spécialisé |
7 |
17 |
22 |
35 |
58 |
0,8% |
Jeunes Sapeurs-Pompiers |
88 |
189 |
424 |
416 |
342 |
9% |
Total |
1 577 |
2 316 |
4 011 |
3 970 |
3 733 |
100% |
Les SDIS intermédiaires, effectuant entre 30.000 et
75.000 interventions, sont aussi ceux qui comptent en moyenne le plus grand
nombre de SPV. Dans la mesure où il s'agit de départements assez
urbanisés mais sans grosse métropole, on peut considérer
que l'activité et la disponibilité mutualisées et
satisfaisantes des volontaires ne nécessitent pas le renforcement massif
des effectifs de professionnels. Les réponses à la question 2.9
(infra)
vont d'ailleurs dans ce sens.
En revanche, dans les
gros SDIS ayant hérité des corps importants des grandes
agglomérations et de la grande couronne parisienne, les effectifs de
sapeurs-pompiers professionnels sont en moyenne deux fois plus importants que
ceux de la strate immédiatement inférieure. Leurs SPV restent
cependant nombreux car ils ont souvent intégré tous les anciens
corps, notamment pour maintenir un maillage territorial minimal, même
s'ils interviennent peu (
cf.§2.9)
.