2. La consommation des ménages est dynamique
La consommation des ménages évolue en ligne avec leur revenu.
Principales caractéristiques de l'évolution du compte des ménages |
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1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
|
Revenu disponible brut (évolution du pouvoir d'achat, en %) |
3,4 |
3,1 |
2,2 |
3,9 |
3,3 |
2,8 |
3,0 |
3,0 |
Consommation des ménages (en % et en volume) |
2,7 |
2,6 |
2,7 |
3,8 |
3,6 |
2,9 |
2,8 |
3,1 |
Taux d'épargne des ménages |
15,9 |
16,4 |
16,0 |
16,1 |
15,9 |
15,8 |
16,0 |
15,9 |
Le scénario n'incorpore pas de variation significative du taux d'épargne des ménages.
Cette hypothèse est justifiée par le fait que les taux d'épargne décrits en projection permettent une stabilisation du patrimoine financier des ménages 7 ( * ) .
Votre rapporteur souligne que ce parti pris n'est pas en totale cohérence avec l'augmentation du taux d'épargne des ménages français, qui semble une tendance lourde de leurs comportements.
Taux d'épargne des ménages en France (en % du revenu) |
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1985-1990 |
1990-1995 |
1995-2000 |
2001 |
12,5 |
14,7 |
15,7 |
16,4 |
Il est d'ailleurs à remarquer que le niveau du taux d'épargne des ménages apparaît exceptionnellement élevé en France, comparé à celui de nos voisins de l'OCDE.
Le taux d'épargne des ménages dans quelques pays de l'OCDE en 2000 (en % du revenu) |
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Etats-Unis |
Royaume-Uni |
Allemagne |
Italie |
France |
- 0,1 |
4,7 |
9,8 |
11,5 |
16,1 |
Cette caractéristique appelle des élucidations que votre délégation s'efforcera de réunir dans les prochains mois.
* 7 En dehors de toute considération de plus-values ou de moins-values.