2. Une charge de la dette toujours trop coûteuse
Les éléments suivants, fournis par l'OCDE, permettent de donner une idée du poids de la charge de la dette pour les dépenses publiques :
Charge de la dette en 2001
LFI 2001 |
En milliards de francs |
% des dépenses de l'Etat |
% du déficit budgétaire |
% PIB |
Charge de la dette |
240 |
14,2 |
130 |
2,5 |
Source : OCDE
La charge de la dette constitue le deuxième poste de dépense du budget de l'Etat , après les rémunérations des fonctionnaires. Sa part dans le budget de l'Etat (à structure constante) a augmenté entre 2000 et 2001 tandis que, dans le même temps, la part des dépenses en faveur de l'emploi et des dépenses en capital civiles régressait.
La part des principaux postes de dépense de l'Etat dans le total du budget général
2000 en milliards de francs |
2000 en % du budget général |
2001 en milliards de francs |
2001 en % du budget général |
|
Fonction publique |
693,7 |
42,2 |
709,8 |
42,5 |
Dette publique nette |
234,7 |
14,3 |
239,8 |
14,4 |
Emploi |
151,7 |
9,2 |
149,3 |
8,9 |
Dépenses en capital civiles |
73,7 |
4,5 |
72,9 |
4,4 |
Autres |
488,4 |
29,7 |
496,9 |
29,8 |
Budget général à structure constante 1998 |
1.642,2 |
100,0 |
1.668,7 |
100,0 |
Source : rapport du gouvernement préparatoire au DOB
3. La nécessaire prise en compte du « hors bilan »
Il convient de rappeler qu'à cette dette « certaine » s'ajoutent également les engagements « hors-bilan » de l'Etat, qu'ils soient conditionnels ou certains. Il faut en outre y intégrer les engagements en assurance-vieillesse et en assurance maladie liés au vieillissement de la population. Autant de charges chiffrées de façon peu précise mais qui pèseront inévitablement et massivement sur l'avenir des finances publiques.