VI. LISTE DES PERSONNES ENTENDUES PAR LE RAPPORTEUR
M. Guy
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AMSELLEM
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Délégué DAP
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M. François |
BARRÉ |
Directeur du patrimoine |
M. Yves-Michel |
BERNARD |
Conseiller art plastique à la DRAC de La Réunion |
Mme Nicole |
BRIOT |
Inspecteur général des finances |
MmeFrançoise |
CACHIN |
Directeur des Musées de France |
M.David |
CAMEO |
Conseiller au cabinet du ministre de la culture |
M. Régis |
CAMPO |
Ancien pensionnaire |
M. Charles |
CHAYNES |
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis, compositeur |
M. Jean |
DIGNE |
Ancien Directeur de l'AFAA |
M. Marc-Olivier |
DUPIN |
Directeur du conservatoire de musique |
M. Jean-Sébastien |
DUPUIT |
Directeur du livre |
Mme Geneviève |
GALLOT |
Directeur de l'école du patrimoine |
M. Jean-Pierre |
HOSS |
Directeur général du CNC |
M. Yves |
MICHAUD |
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M. Alfred |
PACQUEMENT |
Directeur de l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts |
M. Olivier |
POIVRE D'ARVOR |
Directeur de l'AFAA |
M. Dominique |
PONNEAU |
Directeur de l'école du Louvre |
M. Marion |
SAUVAIRE |
Responsable du FIACRE |
M. Michel-Henri |
VIOT |
Ancien pensionnaire, professeur à l'école d'architecture de Rouen |
Créée par Colbert en 1666, l'Académie de France à Rome a fait la gloire de la culture française.
Deux siècles après sa réinstallation dans le cadre somptueux de la Villa Médicis, et trente ans après que, à la suite de Malraux, on lui eut assigné la double mission d'accueillir des artistes, des créateurs, des historiens d'art ou des restaurateurs, et d'organiser des expositions, le mythe est bien vivant. Il ne s'écoule guère d'années, sans que quelque personnage public, président, ministre ou, simplement, quelqu'amoureux des arts et lettres, n'y fasse allusion comme d'un moyen de favoriser la création.
Or, à côté du mythe, il y a des réalités, moins glorieuses, des pensionnaires déçus, des expositions peu fréquentées, un bâtiment et des jardins rarement ouverts, en dépit de toutes les compétences et les bonnes volontés que mobilise l'institution.
L'argent public qui y est consacré, ne serait-il pas mieux employé ailleurs, dans des temps où Rome n'est plus, et depuis longtemps, un foyer vivant de la création contemporaine ? L'outil que constitue la Villa, est-il vraiment bien utilisé, quand l'on sait que la France entretient déjà pas moins de trois ambassades dans la ville éternelle ?
Telles sont, notamment, les questions que pose le rapporteur des crédits de la culture de la commission des finances du Sénat.