1
Rapports de M. Michel Pelchat sur
Les
problèmes posés par les déchets ménagers et les
déchets industriels
(AN n
os
3246 et 2146 [9
e
législature] - Sénat n
os
200 et 415, 1992-1993).
2
Voir notamment l'écart d'évaluation entre la
valorisation des emballages plastiques selon que l'on compte les emballages mis
sur le marché, propres et secs, et les emballages
récupérés après usage. La différence de
poids entre les deux est de près de 80%
3
Voir notamment
La notion de valorisation des
déchets
, Manuel Gros, Pierre Marsal, in
Revue du marché
unique européen
, 1/1997
4
Communication de la Commission au Conseil du 14 septembre 1989
sur la stratégie communautaire pour la gestion des déchets
5
Directive cadre 91/156/CEE du 18 mars 1991
6
Ainsi, dans le cas du papier, on entend souvent dire que
l'utilisation du papier recyclé coûte plus cher que l'utilisation
de papier vierge, mais avec le recyclage, le coût est partagé
entre la collectivité et l'industrie, alors que l'incinération ou
la mise en décharge sont financés par la seule
collectivité. Il y donc bien, sinon une économie, du moins un
partage équilibré et équitable des financements.
7
Autre exemple, purement commercial celui-là. Plusieurs
centaines de milliers de citrouilles sont utilisées chaque année
lors de la fête américaine d'"
Halloween
",
générant d'importantes quantités de déchets,
notamment des graines. Un industriel s'est un jour demandé que faire de
ces déchets -car il s'agissait bien de déchets-, et a simplement
séché, cuit et salé les fameuses graines,
commercialisées aujourd'hui dans l'ensemble des États-Unis, les
"
David's pumpkin seeds
". Il avait simplement su innover, et
prendre la matière là où elle était. Fût-ce
un " déchet ".
8
Le choix de la base juridique est fondamental avant toute
décision. C'est lui qui conditionne les pouvoirs respectifs de chaque
institution. Le partage se fait principalement entre
" environnement " (article 130 S avec coopération c'est
à dire avec simple avis du Parlement) et " marché
intérieur " (article 100 A, avec codécision du
Parlement). C'est ce qui explique la diversité des formes des directives
(" directive pile " du seul Conseil, ou " directive
emballage " du Conseil/Parlement européen), peu
compréhensible au profane.
Cette difficulté sera levée avec l'entrée en vigueur du
Traité d'Amsterdam puisque presque toutes les mesures seront prises en
codécision.
9
Cette stratégie prend la forme d'une communication de la
Commission approuvée par le Conseil et le Parlement européen,
après avis du comité économique et social et du
Comité des régions. Communication de la Commission concernant le
réexamen de la stratégie communautaire pour la gestion des
déchets (Doc. Com (96) 399 final du 30 juillet 1996)
Résolution du Parlement européen du 14 novembre 1996
n° C362 (JOCE du 2 décembre 1996)
Résolution du Conseil du 24 février 1997 n° C76 (JOCE
du 11 mars 1997)
10
Voir, ci-après, les contentieux sur l'élimination
des piles et accumulateurs
11
JO AN Questions, 19 août 1991, p. 3337
12
Voir infra " la valorisation qu'est-ce que
c'est ? " in Chapitre Premier, I, B, 2
13
Cette partie est rédigée, pour l'essentiel,
à partir des informations et notes de conjoncture
réalisées par le BIPE pour le compte du ministère de
l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, de l'ADEME et de la
Caisse des dépôts et consignations,
Ecoloc 1998
, et de la
note pour le Comité de conjoncture sur
Les activités
éco-industrielles
, décembre 1998
14
Ce retard est parfois comblé par des initiatives
quasi
" révolutionnaires ", telle la mise en place,
dans certains quartiers de Barcelone, d'un système souterrain de
collecte, comparable à un réseau d'électricité ou
d'alimentation en eau ou en gaz, par canalisation et " aspiration "
des déchets.
15
Au premier rang desquels Vivendi (CGEA et Onyx) et Suez
Lyonnaise (Sita et Nicollin) se partagent environ 80 % du marché
français de la collecte et du traitement des déchets
ménagers.
16 L'augmentation peut même aller jusqu'à 50 % en milieu rural
17
Tri par gravimétrie, tri par
densimétrie, tri optique, tri par soufflerie, tri par courant de
Foucault -voir partie aluminium-, tri par induction magnétique -voir
partie acier-, tri par peigne -voir partie cartons-....
18
On peut évoquer, sur ce point, l'expérience
exemplaire du SITCOM de Rambouillet qui, à l'initiative de
M. Jean-Philippe Assel, maire adjoint de Rambouillet, emploie des anciens
détenus pour des contrats de courte durée (un ou deux ans). Ces
personnels sont chargés de réparer les " monstres "
(équipements électroménagers) arrivés en
déchetterie. Il s'est avéré que dans la moitié des
cas, les rejets et abandons de matériels provenait de pièces
et/ou pannes élémentaires. Une fois réparés, les
équipements sont revendus à des grossistes et livrés, le
plus souvent hors d'Europe.
19
L'" affectation " du produit de la TGAP à
l'ADEME n'est qu'un artifice de présentation puisqu'un impôt ne
peut être " affecté ". D'ailleurs, rien ne dit que les
produits recouvrés et les ressources de l'établissement seront,
à l'avenir, correspondants
20
Articles 1520 à 1526 du Code général des
impôts
21
Art. L.2333-77 du Code général des
collectivités territoriales
22
Voir ci après in Première partie,
IV. Préalables et compléments à la valorisation,
B. La collecte, 2. Perspectives
23
La taxe sur le stockage des déchets ménagers
et assimilés (art. 7 de la loi n° 92-646 du
13 juillet 1992, JO 14 juillet 1992)
La taxe sur les déchets industriels spéciaux (loi
n° 95-101 du 2 février 1995,
JO 3 février 1995)
La taxe parafiscale sur la pollution atmosphérique (décret
n° 85-582 du 7 juin 1985, JO 9 juin 1985)
La taxe sur les nuisances sonores aéroportuaires (Loi
n° 92-1444 du 31 décembre 1992, JO 1
er
janvier
1993)
La taxe parafiscale sur les huiles de base (décret
n° 94-753 du 31 août 1994,
JO 1
er
septembre 1994)
L'ADEME recevait également une dotation budgétaire qui
représentait 20 % de ses recettes totales.
24
Même s'il est difficile de connaître l'impact fiscal
réel de cette mesure, qui a été chiffrée par le
gouvernement successivement à 600, puis 900, puis 1.300 millions de
francs.
25
Voir notamment Guillaume Santenay,
Quelle fiscalité
de l'environnement ?
, in
Revue française des finances
publiques
, n° 63, septembre 1998
26
La contribution sur une bouteille d'eau plastique de 1,5 litres
est de l'ordre de 1 centime (0,15 cents)
27
. On observera que ce point vert ne signifie donc pas que le
matériau est recyclable, encore moins qu'il sera recyclé , mais
simplement qu'un industriel a versé sa contribution au système
collectif de collecte
28
Voir notamment l'encadré n° 33 sur "
La
bouteille de bière plastique
"
29
Voir in Troisième Partie, I. Les grandes filières
matériaux, B. le papier carton
30
A noter que ce document et cette initiative ne sont, en
vérité, que la réplique d'une initiative
nationale
des parcs naturels italiens, Comitato Parchi Nazionali, Roma Le tableau est
présenté page suivante avec l'aimable autorisation de ce dernier.
31
Ces difficultés ne sont d'ailleurs pas exclusivement
réservées au seul habitat ancien. L'expérience montre que
les maires doivent fermement insister pour pouvoir mettre deux poubelles en
même temps, y compris dans les constructions neuves d'habitation à
loyer modéré.
32
Voir ci-après " Deuxième partie I. A et
B "
33
Sans compter 25.000 décharges et dépôts
illégaux
34
Nota : Les coûts de stockage des mâchefers en
classe II sont inférieurs car ils ne nécessitent pas autant de
précautions hydrauliques
35
Déchets ménagers : pour un retour à
la raison
, rapport d'information de M. Ambroise Guellec, n° 3380,
AN dixième législature
36
Le plan départemental d'élimination des
déchets du Cher a été attaqué -et annulé-
par un seul habitant du département
37
La décharge de Soignolles-en-Brie, en Ile-de-France,
produit de l'électricité en hiver et de la chaleur pour chauffer
la luzerne en été
38
Source :
Énergie
, n° 213, 15 octobre 1998
39
Une expérience est en cours à Montech dans le
Sud-Ouest. La décharge est exploitée par le DRIMM, filiale de la
Caisse des dépôts
40
Trois expériences sont en cours à Lille,
Chambéry, Sonzay (près de Tours)
41
1 MW (1 Mégawatt) = 1.000 kW (1000 Kilowatts). Une usine
traitant 20.000 tonnes de déchets a une puissance de 500 kW
42
Voir ci-dessus " B. La méthanisation "
43
Deux détails de la vie quotidienne illustrent cette
totale méconnaissance du compostage. Plusieurs expériences ont
montré que les responsables des rayons " jardin " des grandes
chaînes de distribution ignorent totalement cette possibilité, et
ne savent même pas ce que c'est. Par ailleurs, on observera qu'aucun
stand ne comportait d'installation de ce type à la " Foire de
Paris ", pourtant censée présenter les dernières
" nouveautés " dans l'équipement des ménages.
Deux détails, sans doute, mais révélateurs d'un retard
considérable par rapport à d'autres pays comme l'Allemagne par
exemple, où le compostage individuel est pratique courante.
44
Audition de M. Guy Vasseur, président de la
Commission
Environnement
de l'Assemblée permanente des chambres
d'agriculture (APCA)
45
Dominique Dron,, cellule prospective et stratégique,
rapport au ministre de l'environnement, " déchets municipaux,
coopérer pour prévenir " Documentation française, 1997
46
Rambouillet, Lille, Dunkerque, Laon
47
Voir ci-après
48
Arrêté du 25/01/1991 relatif aux installations
d'incinération des résidus urbains, nouvelles normes applicables
aux installations nouvelles adoptées par circulaire du 24/02/97
49
Circulaire du 10 janvier 1996
50
Dans certains comtés de Californie, il est même
interdit de faire un feu de bois dans les cheminées ou de
préparer un barbecue au charbon de bois (en oubliant qu'à
côté de cela, les États-Unis sont parmi les plus gros
pollueurs au monde en gaz carbonique... Sans doute l'un des nombreux paradoxes
américaines).
51
Voir, ci-après, les REFIOM
52
Proposition de directive du Conseil sur l'incinération
des déchets (COM [1998] 558 final - JOCE 372 du 2 décembre 1998).
53
Encore faut-il distinguer les risques des personnes susceptibles
d'être exposées à la dioxine et les risques des
travailleurs directement en contact, qui sont de cent à mille fois plus
importants que pour les premières
54
1 picogramme = 1 millionième de millionième de
gramme (1 pg = 10
-12
g)
55
source : Laurent Boutoux.,
Communiqué à
l'Organisation mondiale de la Santé
, 3 juin 1998
56
Voir également Troisième partie, chapitre I, sous
partie E (les plastiques), encadré sur le PVC
57
On estime même que la présence d'une petite
quantité d'HCl améliore la combustion et permet d'extraire les
métaux lourds des résidus solides. Ainsi sans HCl, les
mâchefers seraient chargés de façon plus importante en
métaux lourds rendant leur éventuelle utilisation plus
délicate
58
La norme est de 50 mg/Nm
3
pour les installations de
plus de 3 t/h, de 100 mg pour les installations comprises entre 1et 3 t/h, et
200 mg pour les installations de capacité inférieure
à 1 t/h
59
1
er
décembre 1996 pour les installations de
plus de 6 T/h ; 1
er
décembre 2000 pour les unités
de moins de 6 t/h
60
1 nanogramme = 1 milliardième de gramme (1 ng =
10
-9
g)
61
Voir ci-après
62
Voir ci-après
63
Circulaire du 30 mai 1997 du ministère de l'Environnement
relative à la mesure des dioxines dans les UIOM d'une capacité
supérieure ou égale à 6 tonnes/heure.
64
On ne peut que conseiller au lecteur la lecture du rapport
commandé par l'ADEME et l'AMF à SORFES conseils, relatif à
L'analyse des coûts de gestion des déchets municipaux
,
avril 1999
65
Voir parties correspondantes.
66
Voir aussi les 80 pages de calcul du rapport SOFRES/AMF/ADEME,
op. cit.
67
Partie rédigée à partir d'une communication
de M. N. Delaroche, Beture Environnement, Communication Euroform, juin 1997.
68
Il est très important qu'un incinérateur ne baisse
pas en dessous d'une certaine capacité. En cas de diminution des
déchets collectés, ce qui est peu vraisemblable compte tenu de
l'augmentation constante des déchets générés,
l'incinérateur doit donc collecter ses déchets de plus en plus
loin pour atteindre la capacité pour laquelle il a été
conçu.
69
Même si plusieurs collectivités et
opérateurs semblent sceptiques lorsque la SNCF, dans sa démarche
commerciale volontariste, et désireuse de prendre des parts du
marché sur ce créneau, annonce qu'elle est prête à
proposer systématiquement 10 % de moins que la meilleure offre par route.
70
Cette valeur résulte d'une évaluation du
mètre cube transporté (0,3 F/m
3
/km), compte tenu
des densités des ordures ménagères (0,4
tonne/m
3
) et des fractions de recyclables issus des collectes
sélectives (0,1 J/t - 0,2 t/m
3
), ce qui donne environ
1 F/tonne/kilomètre.
71
PCI : pouvoir calorifique inférieur
72
Par comparaison, une centrale thermique de 600 MWe
corresspond à environ 1500 MW
73
Arrêté du 21 janvier 1991 du
ministre de
l'Environnement
74
Voir ci-après
75
Estimations citées dans la revue
techniques
,
n° 1559, juillet/août 1997
76
Circulaire du 9 mai 1994 du ministère de l'Environnement
77
Ces tests portent sur la quantité de plomb de
mercure, de cadmium... lixiviables. Le dépassement d'un seul de ces
seuils conduit au classement supérieur
.
78
Le pH est un indice exprimant la concentration d'ions
d'hydrogène dans une solution. Si le pH est inférieur à 7,
la solution est acide, s'il est supérieur, elle est alcaline.
79
Les annuaires, par exemple, bien qu'en papier, brûlent
très mal
80
On estime que les métaux ferreux représentent
10 % du poids total des mâchefers, dont la moitié est de
l'acier, soit 13,5 kg pour une tonne d'ordures ménagères
81
Voir partie correspondante. L'aluminium représente
0,8 du poids des mâchefers, soit 2 kg pour une tonne d'ordures
ménagères
82
Cette classification fait référence à la
norme NFP 11-300
" Matériaux utilisables dans la construction
des remblais et couches de forme "
83
Voir ci-après
84
On observera que le coût de stockage des mâchefers
est inférieur au coût moyen des décharges de classe II dans
la mesure où le produit ne demande qu'assez peu d'adaptations techniques
85
On observera que, dans certains pays, Pays-Bas par exemple,
l'utilisation des mâchefers en génie civil est beaucoup plus
répandue qu'en France
86
Institut pour la recherche appliquée et
l'expérimentation en génie civil (IREX),
Les matériaux
de substitution en génie civil,
1994
87
Les métaux lourds sont le mercure, le cadmium, le plomb,
le cuivre , le chrome, le manganèse, le nickel, l'arsenic...
88
Le plasma est caractérisé par l'ionisation d'une
fraction importante des molécules d'un gaz, appelé aussi le
quatrième état de la matière (solide, liquide, gazeux,
plasma).
89
Partie rédigée en collaboration avec
M. le
Professeur
André Fontana
, directeur du service de Chimie
générale et industrielle, et
le Docteur C. Gisèle
Jung
, de l'Université libre de Bruxelles.
90
Le charbon de bois résulte de la combustion incomplète
du bois, pratiquement sans apport d'oxygène. Le procédé
consiste à faire un tas de bois, recouvert de terre. Le bois est
enflammé à l'aide de petites ouvertures pour permettre
l'accès de l'air, qui sont obturées au fur et à mesure que
la combustion avance. Quand celle-ci a envahi toute la masse, on ferme alors
toutes les ouvertures, et la combustion se poursuit sans air. Le bois se
transforme en charbon de bois, c'est-à-dire en carbone.
91
Source
: Université libre de Bruxelles,
Séminaire EFE, Paris
92
Source
: Thide
93
Source
: Nexus
94
Le gaz contient des longues molécules d'hydrocarbures qui
se condensent pour faire des huiles et du goudron. Le
craquage
(ou
cracking
) permet de couper les molécules en de plus petites
unités qui cessent alors d'être condensables. On a donc un gaz qui
ne peut être transformé en liquide
95
PCI : pouvoir calorifique inférieur
96
Joule : unité de mesure d'énergie et de
quantité de chaleur. 1 cal = 4,18 J ; 1 MJ = 10
6
J ; 15 MJ = 15 x 10
6
J = la puissance calorifique
dégagée par un demi kilo de charbon à 5 % de cendres
(anthracite) ; 5.000 MJ/tonne = 15 MJ/kg + 400 kg de gaz pour une
tonne de déchets entrants
97
Rappel, métaux lourds : mercure, cadmium, plomb,
chrome, cuivre, manganèse, nickel, arsenic...
98
Température de fusion des différents
métaux : étain (232°), cadmium (320°), plomb
(327°), zinc (420°), aluminium (660°), argent (960°),
cuivre (1084°), manganèse (1244°), nickel (1452°), fer
(1535°). A moins de 600°, la plupart de métaux sortent donc
intacts.
99
Le gisement total des capsules est estimé à 7.000
tonnes
Le gisement total d'étiquettes est estimé à 8.000 tonnes
100
Voir ci-après
101
Le calcul a été fait pour Lyon. Dans
l'agglomération de Lyon, le gisement verre est estimé à
plus de 50.000 tonnes : la collecte n'est que de 12.000 tonnes. Ainsi,
environ 40.000 tonnes vont en décharge ou en incinération. Sur la
base d'un prix actuel d'incinération de 900 F/tonne, contre un prix
de revient de collecte sélective verre à 100 F, la collecte
du gisement valorisable représenterait une économie de 30
millions de francs
102
Voir ci-dessus, in " Première partie,
IV. Préalables et compléments à la valorisation,
B. La collecte "
103
Voir notamment le protocole sur l'insonorisation des conteneurs
à verre, conclu entre Adelphe et la Mairie de Paris.
104
Voir encadré n° 33 "
La bouteille de
bière en plastique
", in " Troisième Partie,
I. Les filières matériaux, F. Les
plastiques "
105
Encore convient-il de rappeler qu'une partie de la consommation
ne peut être récupérée, puisqu'elle est soit
stockée (cartons d'isolation, livres...), soit éliminée
après usage (papiers ménagers...).
106
Voir ci-après " Perspectives ".
107
Voir ci-dessus " Perspectives techniques "
108
Dominique Dron,
Déchets municipaux
, rapport au
ministre de l'Environnement, Cellule prospective et stratégie,
Documentation française, 1997
109
Cette disposition est aujourd'hui codifiée à
l'article 302
bis
MA du Code général des impôts. Le
produit fiscal a été de 140 millions de francs en 1998
110
Encore que, lorsqu'il le faut, le gouvernement -suivi par le
Parlement- ne s'embarrasse pas toujours de ce genre de précautions, et
sait juxtaposer les taxes en cascade
111
L'acier est fabriqué à partir de minerai de fer,
à l'aide d'un combustible obtenu par purification de la houille,
composé de carbone pur, le coke. Minerai et coke sont enfournés
à 2.000°. La combustion du coke entraîne la formation d'oxyde
de carbone qui va réduire les oxydes de fer, c'est-à-dire leur
prendre leur oxygène et, ainsi, isoler le fer. La chaleur fait fondre le
fer et la gangue qui l'entoure en une masse liquide à base de fer, la
fonte. Par la suite, on appelle " fonte " un mélange de fer et
de carbone dans lequel le carbone représente 2 à 6 % du
total.
112
La " boite boisson " acier a perdu 20 % de son
poids en quinze ans, pour atteindre 24 grammes aujourd'hui.
113
Voir, ci-après, Perspectives
114
L'élément principal n'est pas la méthode
de fabrication, mais plutôt l'importance du carbone et l'adjonction
d'autres éléments pour donner les caractéristiques
souhaitées. Le carbone est le principal facteur de dureté
Exemples :
Acier avec peu de carbone pour les glissières de
sécurité (pour permettre une déformation qui absorbe les
chocs)
Acier à haute teneur de carbone pour accroître la
résistance (câbles, carcasses de pneus)
Acier + zinc pour les carcasses d'automobiles
Acier + étain pour les " boites boisson " (dites aussi
" fer blanc ")
Acier + chrome pour les couvercles
Acier + chrome + nickel pour l'inox
115
Voir ci-après, in " Chapitre II. Les
filières des matériaux en fin de vie, D. Les VHU "
116
Voir également le chapitre suivant sur l'aluminium,
principal MNF
117
Voir ci-après dans la partie " aluminium "
118
Directive 94/62/CE du Parlement européen et du Conseil
du 20 décembre 1994 relative aux emballages et déchets
d'emballages :
" Art. 3.1. - On entend par emballage tout produit
(...)
destiné à contenir et protéger des
marchandises ... "
119
Un centre de recherche japonais vient de développer une
technique d'extraction qui permet de récupérer le fer contenu
dans les alliages d'aluminium fondée sur la rotation du métal en
fusion. Les impuretés contenant le fer sont évacuées par
force centrifuge, ce qui permet d'abaisser le taux de fer de 2 % à
0,3 % dans les alliages d'aluminium. (Source :
Vigie
environnement
, n° 21, avril 1997)
120
4% du pétrole est utilisé pour la fabriquer la
totalité des matières plastiques
121
Sans compter les plastiques qui, bien que connus, sont
utilisés pour de nouvelles applications notamment en emballages comme ce
fut le cas pour la bouteille de jus de fruits en PAN, (polyacrylonitrile)
122
Exemple : un sac de caisse de 6 grammes peut contenir
jusqu'à 10 kg. Le poids d'un sac de caisse a diminué de
70 % en vingt ans. Une bouteille de 30 grammes contient 1,5 litre. Le
seul passage d'une bouteille PVC à une bouteille PET diminue le poids de
20 %
123
Syndicat des producteurs de matières plastiques
124
Il existe un moyen très simple permet de
reconnaître le PVC :c'est l'un des rares plastiques qui coule dans
l'eau (densité 1)
125
Commission européenne, proposition de directive sur les
véhicules hors d'usage (COM (97) 358 final
126
Exemples : bouteilles de
Badoit
, de
Vichy
(PVC), bouteilles d'eau, de
Coca Cola
(PET), bidon de lessive (PEhd). La
présence d'une bouteille d'huile (à cause des résidus
d'huile) annule l'ensemble du lot.
127
Sondage SOFRES, avril 1999,
Les Français et le
recyclage des matières plastiques
128
Document élaboré pour l'OPECST par le SPMP
(Syndicat des producteurs de matières plastiques) et le CSEMP (Chambre
syndicale des emballages en matière plastique)
129
Il convient cependant de noter que les années
référencées ne sont pas exactement comparables (les
chiffres de la profession sont donnés pour 1997, les chiffes
" corrigés " sont donnés pour 1994)
130
Voir encadré n° 37 sur
Le plastique dans
l'automobile
, in " Troisième partie, II. Les filières de
produits en fin de vie ; E. Les nouveaux créneaux, 1. Les
véhicules hors d'usage "
131
Voir ci-dessus
132 Voir c) La valorisation chimique
133
Ce tri infrarouge, par exemple, est directement
inspiré du tri appliqué au grain de riz (pour éliminer les
grains noirs).
134
Selon une étude de
Plasteuro Film
, la France
serait le deuxième marché européen de sacs de caisse et
films de protection, derrière l'Italie, soit 139 milliers de tonnes
135
Centre national du recyclage,
Les emballages plastiques de
la fabrication à la valorisation
, avril 1999
136
Voir, sur ce point, les véhicules hors d'usage (VHU)
137
L'éthylène glicol et l'acide
téréphtalique
138
Selon le procédé mis au point par SERP Recyclage,
le circuit complet se présente comme suit : collecte / tri minimum
(élimination des métaux) / broyage / lavage / centrifugage (pour
éliminer les papiers et étiquettes) / broyage / lavage /
compactage (pour essorer) / séchage / extrusion (fabrication des
granules).
139
Malgré 2000 tonnes en 1998, et des utilisations encore
possibles sur les piquets sous serre (l'humidité est très
néfaste au bois), et des dérivés multiples basés
sur le même principe, c'est à dire une association d'une armature
de fer au milieu, " enrobée " de plastiques recyclés
140
Visite de SOREPLA
141
Un bidon d'huile contient encore 20 à 25 % de son
poids en huile. L'huile extraite repart dans la " filière
huiles " à zéro franc , le contenant, lui, est
traité.
142
La société SERP réalise 130 à 150
millions de francs de chiffre d'affaires. Signe parmi d'autres d'une bonne
santé financière, SERP est entrée en Bourse à
145 F en juin 1997 et son cours est à 1.100 F en juin 1999
143
Onze sites ont été retenus, parmi
lesquels :Tiercé (49), Catus (46), Torcy (71), Rambouillet (78)
144
C'est ainsi que l'utilisation la plus courante d'objets
fabriqués à partir de plastiques mélangés se trouve
notamment sur la côte Ouest des États-Unis, dont le
leadership
en matière d'environnement est notable.
145
L'adhésion au système est signalée par le
" point vert " qui signifie que le fabricant a versé sa
contribution. Cela ne signifie donc pas que l'emballage est valorisable (les
petits emballages par exemple ne sont pratiquement pas valorisés
aujourd'hui), ni encore moins qu'il sera valorisé
146
Voir détails in " Première partie,
III. Données économiques et financières,
B. Aspects financiers, 3. Les aides "
147
Progression du taux de recyclage : 40 % en 1997,
50 % en 1999
148
La défection de l'autre partenaire (Adelphe) sonnerait
certainement le début de son déclin et sa mort proche.
149
La quasi totalité des métaux utilisés dans
les piles et accumulateurs figurent parmi les substances dangereuses, soit en
tant que " très toxique " (oxyde de mercure),
" toxique " (bioxyde de plomb), " nocif " (bioxyde de
manganèse), " corrosif " (chlorure de zinc des
électrolytes, ou acide sulfurique des accumulateurs en plomb),
" facilement inflammables " (lithium). Extrait de la classification
européenne des substances dangereuses.
150
En 1990, le poids de mercure contenu dans les ventes annuelles
de piles en France était de plus de 18 tonnes
151
Directive 91/157/CEE relative à la mise sur le
marché des piles ou accumulateurs contenant certaines matières
dangereuses. Sont visées :
les piles dont la teneur en mercure est supérieure à 25
milligrammes par élément, ou 0,025 % du poids (ce dernier
seuil est applicable aux piles alcalines au manganèse) ;
les piles dont la teneur en cadmium est supérieure à
0,025 % en poids ;
les piles dont la teneur en plomb est supérieure à
0,4 % en poids (soit toutes les batteries de démarrage automobile
et quelques piles pour alarmes).
152
Ces importations n'ont cependant pas totalement cessé.
Les piles au mercure sont incorporées dans le jeux et les jouets
prêts à l'emploi, fournis avec piles
153
On peut cependant déplorer que certaines grandes
enseignes de distribution, parmi les plus connues en France et dans le monde,
n'aient pas organisé ce circuit de collecte et de traitement
154
Décret n° 97-1328 du 30 décembre 1997
publié au JO le 1
er
janvier 1998
155
Aff. C-282/96 et C-283/96 du 29 mai 1997
156
Part estimée à 20 % selon une étude
parue dans les
Annales des Mines
, 1996
157
Décret 99-374 du
12/05/99
relatif à l'élimination des piles et accumulateurs
158
Notamment pour le plastique. Il est difficile de
comprendre que seules, les bouteilles platiques sont collectées
séparément et éventuellement valorisées, alors que
les sacs vont en décharge ou en incinérateur
.
159
La FIBAT (Fiabilité des batteries)
160
Selon un barème indicatif de la FIBAT, la contribution
serait comprise entre 12 centimes pour les petites piles " bouton "
(piles de montres...) et 9,50 F pour les piles supérieures à
1 kg (transformateurs...) ; la contribution des piles courantes,
comprise entre 5 et 30 grammes, étant de l'ordre de 30 centimes par
pile
161
Les huiles noires sont pour l'essentiel des huiles moteurs
usagées. Les huiles claires correspondent aux huiles utilisées en
hydraulique et en électricité (transformateurs...).
162
La teneur en métaux lourds des huiles moteurs
usagées s'établit comme suit :
|
Plomb (Pb)
|
Phosphores (P)
|
Zinc (Zn)
|
Cadmium
(Ca)
|
Essence |
1750 - 3080 |
725 - 760 |
650 - 920 |
1120 - 1660 |
Diesel |
68 - 0350 |
685 - 694 |
615 - 850 |
1080 - 2300 |
Source : ADEME, Collecte et élimination des huiles usagées en France |
163
Taxe parafiscale sur les huiles de base
créée pour une durée de cinq ans par les décrets
n° 86-549 du 14 mars 1986, n° 89-649 du 31 août 1989
et n° 94-753 du 31 août 1994 :
Cette taxe parafiscale a fait l'objet de contentieux
répétés, à l'initiative des sociétés
de l'industrie chimique. En 1986, une première requête,
fondée sur une différence de barème entre les
différentes huiles, a été rejetée. En revanche, en
1998, le Conseil d'État a suivi l'argumentation des requérants,
fondée cette fois sur l'assiette de la taxe " incorporant des
huiles de base n'engendrant pas d'huiles usagées ". Le nouveau
décret instituant la
taxe
parafiscale a été
annulé.
164
Arrêt du Conseil d'État du 5 octobre 1998. Cette
annulation pose d'ailleurs un problème économique non
négligeable puisque, en attendant l'application de la TGAP à
compter du 1
er
janvier 1999, la taxe parafiscale n'a pas
été perçue par l'ADEME sur les trois derniers mois de 1998.
165
Il n'y a pas de concordance parfaite entre l'ancienne taxe
parafiscale et la TGAP. Le produit fiscal de la taxe parafiscale était
de 125 millions de tonnes en 1997. Le produit fiscal de la TGAP huile sera de
135 millions de francs en 1999, dont 118,5 millions de francs seulement seront
affectés au traitement des huiles.
166
Le comité de gestion est constitué de seize
membres : huit membres de l'administration, dont six représentants
du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, huit
membres représentant les groupements concernés et les
consommateurs. Il n'y a qu'un représentant du ministère de
l'Environnement et pas un seul élu.
167
Pourcentage des points de vente ayant des dispositifs de collecte : |
||
|
Stations service |
100 % |
|
Centres spécialisés |
100 % |
|
Garages |
80 % |
|
Hypermarchés |
45 % |
Source : Concawe, rapport n° 5/96 , Collection and disposal of used lubrificating, vol 1996 |
168
Premier agrément par
arrêté du
20 septembre 1993, complété par un protocole d'accord du
6 avril 1994. L'agrément a été renouvelé par
l'arrêté du 13 août 1997.
169
Les aciers plats ont un contenu moyen en ferraille
précitée de l'ordre de 1 %. Les aciers alliés, longs
et inox, ainsi que les fontes ont un contenu en ferraille de 100 %. Compte
tenu des parts respectives de chacun, l'automobile a donc un contenu en
métaux récupérés de 49 %.
170
Proposition de directive du Conseil COM 97 final 358, JOCE 9
juillet 1997.
171
Voir ci-après
172
Soudure dite aussi " fritte ", constituée d'un
mélange de trois quarts d'oxyde de plomb, d'un quart d'oxyde de zinc
173
On applique un fil chauffant à 1500° sur la soudure
qui, brutalement refroidie, se rompt. Cette pratique est utilisée aux
États-Unis
174
La récupération et le recyclage n'existent que
sur des produits particuliers. Ainsi, France Télécom
récupère, depuis 1996, près de 2 millions de minitels par
an. Cette filière aurait permis de créer 80 emplois.
175
Hors la profession du textile proprement dite, filature et
tissage qui génèrent leurs propres déchets, soit 1.320.000
tonnes pour le textile, 36.000 tonnes pour la filature