2. La forte hausse des dépenses de fonctionnement
Les
crédits affectés aux dépenses de fonctionnement
s'élèvent à 1,83 milliard de francs, en progression
de 19,8 %.
Ces crédits sont répartis entre le secteur public et le secteur
associatif.
Les crédits destinés au secteur associatif
sont
regroupés dans le chapitre 37-33 (Remboursement des prestations
effectuées par le secteur habilité ou conventionné),
ancien chapitre 34-33.
Ces crédits augmentent de 19 % (+234 millions de francs) et
s'élèvent à 1,47 milliard de francs.
Ils
serviront à financer les
77 centres éducatifs
renforcés
mis en place dans le secteur associatif.
Par ailleurs,
129,8
millions de francs seront
destinés au financement d'autres actions
: hébergements
classiques des mineurs délinquants et des jeunes majeurs, action
éducative en milieu ouvert, investigation et orientation
éducative, enquêtes sociales et mesures de réparation
pénale...
Les moyens de fonctionnement des services du secteur public
sont
regroupés dans le chapitre 34-34, dont les crédits augmentent de
22,5 % par rapport à 1999 et s'élèvent à
364,2 millions de francs
.
Ces crédits doivent financer :
-
la création de 20 centres éducatifs
renforcés
(9,8 millions de francs). A la fin 2000, le nombre
total de centres éducatifs renforcés publics et privés
devrait atteindre le chiffre 100 ;
-
la création de 20 centres de placement immédiat
,
pour les mineurs délinquants plus difficiles (38 millions de
francs), qui s'ajouteront aux 15 unités existant fin 1999.
Par ailleurs, les autres actions éducatives (classes relais,
activités des mineurs) seront renforcées ainsi que la
coordination éducative.
Toutefois, pour mieux appréhender concrètement les
dépenses de fonctionnement du service public de la protection judiciaire
de la jeunesse, il faudrait inclure les crédits du chapitre 46-01
(soit près de
20 millions de francs
) qui regroupe
les
subventions et interventions diverses
. Ainsi, 5 millions de francs
supplémentaires sont affectés pour 2000 au développement
d'activités pour les mineurs.