B. LES PRINCIPALES ÉVOLUTIONS
1. Les crédits de la circulation et de la sécurité routières
Les
crédits de la circulation et de la sécurité
routières s'inscrivent en très légère augmentation
pour 2000, à 353,4 millions de francs.
Ces crédits regroupent pour l'essentiel les dotations (entretien
et investissement) du schéma directeur d'exploitation de la route. Il
s'agit des dotations à l'entretien et au renouvellement du parc de
postes d'appel d'urgence, ainsi que des crédits destinés au
développement des outils de gestion du trafic et d'information des
usagers (contrôleurs de carrefour, stations de comptage, panneaux
d'affichage variable, caméras, centres de surveillance et de gestion de
la circulation).
A ces dotations s'ajoutent notamment :
- une participation à la construction et à la
rénovation des installations d'essais d'organisations contribuant
à la prévention des accidents, pour 3,6 millions de francs en
2000, soit un repli par rapport à 1999 (- 6 %) ;
- les crédits du centre national et des centres régionaux
d'information routière (programme "Bison futé"), à hauteur
de 26,5 millions de francs en 2000 (+ 12,8 %) ;
- des crédits d'études. Lors des précédents
exercices, la plupart de ces études ont été
commandées à l'INRETS, au Laboratoire national des ponts et
chaussées (LNPC) et au service d'études techniques sur les routes
et les autoroutes (SETRA).
2. Les dépenses relatives au délégué interministériel à la sécurité routière et les actions d'incitation en matière de sécurité routière
Après avoir connu une très forte baisse sur
longue
période et des annulations importantes en 1997 (6,7 millions de
francs sur un total de 45,75 millions de crédits), les
dépenses relatives à l'action du délégué
interministériel et aux actions d'incitation en matière de
sécurité routière, ont fortement progressé en 1999,
à 66 millions de francs, contre 45,75 millions de francs dans
la loi de finances initiale pour 1998.
Pour 2000, ces crédits seront
portés à 124 millions de francs, soit un doublement des
moyens.
- Les dotations aux actions départementales de sécurité
routière (plans départementaux de sécurité
routière, programme REAGIR) progressent de 18 millions de francs,
à 44 millions de francs ;
- Les actions d'incitation bénéficient de 11 millions de
francs en 2000 comme en 1999, mais la dotation n'était que de
1 million en 1998. Cette dotation servira au programme de soutien des
projets d'établissements scolaires relatifs à la
sécurité routière, conformément aux
décisions du Comité interministériel de
Sécurité routière du 26 novembre 1997.
- Enfin, les autres dépenses liées à la
délégation interministérielle à la
sécurité routière, qui recouvrent pour l'essentiel le
lancement des campagnes nationales de communication, augmentent de
40,48 millions de francs, à 69,5 millions de francs pour 2000.