C. LA FORMATION PRÉALABLE
Ce que
votre rapporteur nomme ici " Formation préalable " peut
être considéré comme une variante de la formation continue.
Il s'agit d'actions s'adressant plus particulièrement à des
gestionnaires, créateurs ou repreneurs d'entreprises ou à des
primo-demandeurs d'emploi candidat à un métier ou à
l'exercice d'une profession commerciale.
1. Dans l'artisanat
Parmi
les opérations déconcentrées relatives à la
formation continue des artisans figurent ainsi des mesures d'accompagnement de
la reprise ou de la création d'entreprises ou d'aides à
l'embauche : ce sont des formations de courte durée
destinées à de futurs chefs d'entreprises ou destinées
à favoriser l'embauche d'un premier salarié.
L'Institut supérieur des métiers (ISM) rémunère
aussi, par l'intermédiaire du CNASEA (Centre national d'adaptation des
structures des exploitations agricoles), les stagiaires suivant des formations
de longue durée dans certains domaines (coiffure, métiers d'art,
ameublement, etc.).
2. Dans le commerce
Ce sont
les chambres des métiers qui assurent la formation des créateurs
d'entreprises commerciales. Il s'agit, comme pour l'artisanat, de formations de
courte durée composées de trois modules : une
demi-journée d'information, un stage de trois jours permettant
d'acquérir un minimum de culture économique, juridique et sociale
et un enseignement individualisé de trois heures.
Le secrétariat d'Etat subventionne par ailleurs des stages de longue
durée s'adressant à des adultes déjà
expérimentés professionnellement ou à de jeunes
primo-demandeurs d'emplois, organisés par des instituts
conventionnés : l'IFOCOP (Institut de formation commerciale
permanente) et les IPC (Instituts de formation commerciale permanente).
Le secrétariat d'Etat prend à sa charge la
rémunération des stagiaires non pris en charge par le
régime d'assurance chômage, qui relèvent du régime
public de rémunération géré par l'Etat.