II. LES ACTIONS DE FORMATION
On peut
distinguer trois types de formation :
-
formation initiale
, à destination des jeunes qui souhaitent
exercer les métiers des secteurs du commerce et de l'artisanat ;
-
formation préalable
, à la création ou à la
reprise d'entreprises, à l'installation des artisans ou à
destination des demandeurs d'emploi souhaitant travailler dans le secteur du
commerce ;
-
formation continue
(perfectionnement, adaptation à
l'évolution du contexte dans lequel les artisans et commerçants
exercent leurs activités).
Enfin, la formation des formateurs ou des animateurs intervenant dans les
secteurs du commerce et de l'artisanat, doit , naturellement, être
distinguée de celle des commerçants et artisans
eux-mêmes.
A. LA FORMATION DES FORMATEURS ET DES ANIMATEURS DES SECTEURS DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT
1. Concernant le commerce
Le CEFAC
(centre d'étude et de formation des assistants du commerce) est une
association chargée d'instruire les assistants techniques du commerce
qui ont vocation à apporter information, formation et conseil aux
commerçants en fonction, comme aux candidats à la création
d'une entreprise commerciale.
Outre les assistants techniques du commerce susvisés, le CEFAC forme
aussi des conseillers sociaux du commerce et des agents des centres de
formalités des entreprises qui se mettent en place progressivement
auprès des compagnies consulaires.
2. Concernant l'artisanat
a) l'animation économique
La
subvention versée à l'ISM (Institut supérieur des
métiers) représente la totalité des moyens affectés
par le secrétariat d'Etat à la formation des animateurs
économiques de l'artisanat.
Depuis 1996, son montant est de 17,6 millions de francs.
La mission principale de l'ISM est d'organiser la formation de base et le
perfectionnement des agents d'animation économique des chambres de
métiers et des organisations professionnelles.
Mais l'Institut exerce, par ailleurs, d'autres fonctions (formation des cadres
de l'artisanat, des élus des organisations professionnelles ;
étude de l'évolution du secteur des métiers et animation,
en conséquence, de réseaux tendant à adapter l'artisanat
aux nouvelles technologies...)
b) l'apprentissage
Les
chambres des métiers s'efforcent de développer l'offre de
formation, en matière d'apprentissage, par la mobilisation des artisans,
de façon à augmenter le nombre et la qualification de ceux qui
acceptent de s'y investir.
Ainsi a été créé le titre de " maître
d'apprentissage " pour valoriser la compétence des meilleurs
tuteurs et créer, chez les autres, un sentiment d'émulation.
Par ailleurs, une action a été entreprise auprès des
pouvoirs publics pour obtenir le maintien d'indemnités compensatrices
des frais supportés par les maîtres d'apprentissage.