CONCLUSIONS DU RAPPORTEUR
Le présent traité est donc susceptible de confirmer l'intérêt que porte la France à l'Azerbaïdjan, dans un contexte économique dont il paraît superflu de souligner l'importance. Aussi convient-il d'encourager toute initiative susceptible de contribuer au renforcement de la présence française sur un marché très prometteur, qui revêt aujourd'hui une dimension stratégique évidente, et de participer ainsi à la difficile transition post-communiste de l'Azerbaïdjan.
EXAMEN EN COMMISSION
Votre commission des affaires étrangères, de la
défense et des forces armées a examiné le présent
projet de loi au cours de sa réunion du 6 mai 1998.
A l'issue de l'exposé du rapporteur, M. Pierre Biarnès a
insisté sur le rôle essentiel de la Russie dans le conflit du
Nagorny-Karabakh, et sur l'importance stratégique que revêt, pour
Moscou, la question du tracé des oléoducs. M. André Dulait
a, à cet égard, rappelé le soutien militaire
apporté par la Russie à l'Arménie dans le cadre du conflit
du Nagorny-Karabakh, soulignant l'importance de la Transcaucasie dans la
politique étrangère russe. Puis M. Hubert Durand-Chastel a
relevé la présence, en Azerbaïdjan, de nombreux cadres
francophones formés lors de l'expansion soviétique en Afrique, et
qui peuvent aujourd'hui contribuer au rayonnement du français en
Azerbaïdjan.
M. Xavier de Villepin, président, ayant rappelé les explications
apportées par l'ancien président Ter Petrossian sur la position
de l'Arménie dans le conflit du Nagorny-Karabakh, M. André Dulait
a insisté sur l'ampleur des défaites infligées aux troupes
azerbaïdjanaises par les forces arméniennes.
M. Xavier de Villepin, président, a alors mentionné le rôle
des sociétés pétrolières françaises dans
l'exploitation à venir du pétrole de la mer Caspienne. A cet
égard, M. André Dulait a, à la demande de M. Xavier de
Villepin, président, commenté le débat en cours sur le
statut juridique de la Caspienne, qui détermine la répartition
des ressources pétrolières entre les pays riverains, et qui
rejoint, a souligné le rapporteur, les débats sur le tracé
des oléoducs.
Puis la commission a, suivant les conclusions du rapporteur, approuvé le
projet de loi qui lui était soumis.