II. LE BUDGET DU COMMERCE EXTÉRIEUR
Les crédits destinés au commerce sont
répartis dans trois fascicules budgétaires :
- celui des services financiers, qui retrace les crédits
alloués à l'expansion économique à
l'étranger ;
- celui des charges communes, qui contient les crédits
destinés au financement des garanties accordées par les pouvoirs
publics, aux interventions de la BFCE et à diverses subventions ;
- celui des comptes spéciaux du Trésor, où figurent
les crédits affectés à des consolidations d'emprunts et
à des prêts d'aide publique au développement.
Au total,
les crédits consacrés à l'intervention
directe de l'Etat dans le domaine du commerce extérieur dans le projet
de loi de finances pur 1998 s'élèvent à
4,1 milliards de francs en crédits de paiement, en diminution de
19,20 %
par rapport aux 5,08 milliards de francs figurant dans le
budget initial pour 1997.
A. LES SERVICES ET ORGANISMES CHARGÉS DE LA PROMOTION DU COMMERCE EXTÉRIEUR
Le service de l'expansion économique est dirigé
par la direction des relations économiques extérieures (DREE).
Les crédits qui lui sont destinés pour 1998
s'élèvent à
1,2 milliard de francs, en diminution
de 3,8 %
par rapport au budget voté de 1997.
Ce service est composé, d'une part, des directions régionales du
commerce extérieur (DRCE) ; d'autre part, des postes d'expansion
économique (PEE) qui constituent la structure de base du réseau
d'appui à l'étranger, bien que les entreprises y disposent
d'autres réseaux, tels que les chambres de commerce et d'industrie
françaises ou d'autres partenaires.
Le réseau d'appui est également composé d'un ensemble de
services publics subventionnés par le budget de l'Etat, comme le centre
français de commerce extérieur (CFCE), le Comité
français des manifestations économiques à
l'étranger (CFME) et l'agence pour la coopération technique,
industrielle et économique (ACTIM), dont on a vu
précédemment qu'ils avaient été fusionnés
pour les deux derniers d'entre eux.
1. Les services de l'expansion économique
Les crédits destinés aux postes d'expansion
économique à l'étranger et aux directions
régionales du commerce extérieur enregistrent une
diminution
de 0,96 %
(-9,36 millions de francs ), qui concerne presque
exclusivement les postes d'expansion économique. On a vu
précédemment que leur réforme se poursuivrait,
19 emplois de contractuels devant encore être supprimés en
1998 (sur 888).
On observe une contraction des crédits d'informatique, des frais de
fonctionnement courant et des dépenses d'investissement, qui ont
cependant encore fait l'objet de report l'année dernière.
2. Les organismes de promotion du commerce extérieur
Le montant global des dotations aux organismes d'appui au
commerce extérieur, pour 1998, s'élève à
245,6 millions de francs, contre 283,6 millions de francs en 1997.
Cependant,
à structure constante
(c'est-à-dire sans tenir
compte de la provision faite dans le budget de 1997 pour accompagner la fusion
de l'ACTIM et du CFME),
la dotation augmente
en fait
de
1,76 %.
Cette hausse recouvre deux mouvements en sens opposé :
- les moyens destinés au
Centre français du commerce
extérieur (CFCE) diminueront, de 7,7 %
(- 10 millions
de francs) pour revenir à 120 millions de francs. Cette baisse
s'inscrit dans le cadre de la poursuite du recentrage de l'établissement
sur sa mission de centrale d'information sur les marchés
étrangers, chargée de collecter et de diffuser ces informations
aux entreprises et à leurs organisations représentatives ;
- les crédits attribués à l'Agence pour la promotion
internationale des technologies et des entreprises françaises, le
CFME-ACTIM,
augmenteront de 13,6 %
pour s'établir à
125 millions de francs. Ce renforcement des moyens répond à
la demande des entreprises et des partenaires du commerce extérieur,
afin de développer de manière significative les dépenses
opérationnelles en servant mieux, notamment pour les foires et les
salons à l'étranger, un plus grand nombre d'entreprises.
Le programme 1997 des opérations collectives du CFME-ACTIM (colloques
à l'étranger, sessions en France, participation aux foires et
salons...) compte 155 opérations, dont trois grandes expositions,
contre 151 en 1996.
Le programme 1998 s'avère encore plus ambitieux avec
174 opérations au total, en augmentation de 11 % par rapport
à 1997. Environ 43,70 % de ces opérations se
dérouleront en Asie. L'objectif prioritaire est de mettre en
séquence les différents types d'actions, notamment lors des
salons spécialisés et des grandes expositions multisectorielles,
pour apporter un soutien complet et complémentaire aux entreprises en
amont ou en aval de la manifestation (colloques et séminaires techniques
en marge d'un salon, opérations de communication dans la presse locale
via les bureaux de presse), et assurer un suivi des entreprises ayant
participé à ces opérations (invitations de
décideurs, aide au partenariat, ...).
B. LES MÉCANISMES D'AIDE OU DE SOUTIEN AUX EXPORTATIONS
Les dotations correspondant au coût des
procédures publiques d'aides à l'exportation sont
dispersées dans le fascicule des " charges communes " et
dans
les comptes spéciaux du Trésor.
Chapitres |
Nature des crédits |
LFI 1997 |
PLF 1998 |
Variations % |
Garanties diverses |
||||
14-01 art 72 |
Assurance prospection/foires |
400,00 |
400,00 |
0 |
14-00 art 74 |
Risques économiques |
400,00 |
450,00 |
12,50 |
Etudes |
||||
37-03 art 20 |
Evaluation des opérations d'exportation relevant de l'aide au développement |
4,5 |
4,5 |
0 |
37-03 art 30 |
Evaluations préalables d'opérations d'exportation |
4,5 |
4,5 |
0 |
44-98 art 38 |
Bonifications
d'intérêts sur crédits
export et consolidations
|
1.000,00 |
700,00 |
-30,00 |
64-00 art 30 |
Aide à la promotion commerciale des PME (contrats de plan) CP |
38,00 |
44,00 |
15,79 |
AP |
32,00 |
32,00 |
0 |
|
64-00 art 40 |
Aide au développement d'implantation commerciale et industrielle (CODEX) |
|||
CP |
35,15 |
56,00 |
59,32 |
|
AP |
50,75 |
70,00 |
37,93 |
|
68-00 art 10 |
Aide extérieure (FASEP) - dons commerciaux du Trésor |
|||
CP |
223,00 |
614,00 |
175,34 |
|
AP |
730,00 |
600,00 |
-17,81 |
|
Total charges communes |
||||
DO+CP |
2.105,15 |
2.273,00 |
7,97 |
|
DO+AP |
2.621,75 |
2.287,00 |
-12,77 |
|
Chap. 1 Art 10 |
Compte spécial du Trésor 903-07 |
|||
Dépenses |
2.982,50 |
2.000,00 |
-32,94 |
|
Charge nette |
1.722,10 |
628,00 |
-63,53 |
1. Le soutien au commerce courant
Pour 1998, les trois principaux dispositifs qui concourent au
soutien au commerce courant mobilisent
500 millions de francs, soit une
hausse de 5,67 % par rapport à 1997, ce dont votre commission se
félicite.
1997 |
1998 |
Variation en % |
|
Assurance prospection |
400,00 |
400,00 |
0 |
CODEX |
35,15 |
56,00 |
59,32 |
Promotion commerciale des PME (contrats de plan) |
38,00 |
44,00 |
15,79 |
TOTAL |
473,15 |
500,00 |
5,67 |
On peut évaluer à 45 francs les exportations nouvelles induites par 1 franc de dépense publique au titre de cette aide.
a) L'assurance-prospection
L'accompagnement des premiers pas est appuyé de
manière plus globale et plus longue dans le temps au travers des
produits d'assurance-prospection ; 1.700 entreprises ont conclu dans ce
cadre un contrat avec la Coface en 1996. Ils procurent une avance de
trésorerie et une assurance contre l'échec. La prime
facturée aux entreprises est de 3 % du budget de prospection. Sont
concernées les PME indépendantes de tous secteurs
réalisant un chiffre d'affaires inférieur à
3 milliards de francs.
Pour
l'assurance-prospection normale
(19 % des dossiers), le budget
de la prospection -dont la durée peut aller jusqu'à cinq ans et
qui peut comprendre les études de marchés, les
déplacements à l'étranger, etc- n'est pas limité.
Il existe une
assurance-prospection simplifiée
(48 % des
dossiers) de durée plus courte (1 ou 2 ans) et d'attribution plus
rapide pour les PME dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas
300 millions de francs. Le budget de la prospection est limité
à 1,5 million de francs.
Pour l'ensemble de ces procédures d'assurance-prospection, il est
proposé de
reconduire les dotations inscrites pour 1997, soit
400 millions de francs
.
b) L'aide à la création de filiales
Rappelons que pour toutes les entreprises, quelle que soit
leur taille, il existe une facilité de trésorerie liée
à la possibilité de provisionner sur agrément une fraction
du capital investi dans la filiale (à réintégrer
ultérieurement) en vertu de
l'article 39 octies du code
général des impôts
. Le coût de cette mesure est
évalué à 1,34 milliards de francs en 1997.
Surtout,
le Comité de développement extérieur (CODEX)
est l'outil essentiel d'aide directe au financement de l'investissement des
PME.
Le CODEX permet d'obtenir une avance remboursable à 5 ans,
représentant jusqu'à 30 % à 50 % des apports
stables destinés à une implantation. Les investissements
concernés sont dans les pays solvables à fort potentiel hors
d'Europe et doivent générer des exportations, un retour positif
pour l'économie française. L'avance est à taux zéro
et remboursable au bout de cinq ans, sauf en cas d'échec total.
Dans les pays risqués, l'entreprise, même pour un investissement
modeste, peut avoir intérêt à se garantir contre le risque
politique.
Depuis sa création en 1982, plus de 550 PME indépendantes
ont été aidées dans leur développement
international par le CODEX. Pratiquement, une PME sur deux ayant
réalisé une implantation durable et substantielle à
l'étranger au cours des dix dernières années a
bénéficié, à ce titre, d'un appui public. Entre
1990 et 1996, 170 projets ont ainsi été accompagnés.
Plus de 80 % des sociétés aidées ces dernières
années, ont un chiffre d'affaires inférieur à
500 millions de francs et presque la moitié font moins de
100 millions de francs de chiffre d'affaires annuel. Au regard du nombre
d'entreprises françaises de cette taille ayant la capacité de
s'implanter à l'étranger, le CODEX exerce un réel effet de
levier.
Le seuil d'examen des dossiers a été récemment
abaissé à 1 million de francs d'apports stables à une
filiale implantée à l'étranger (contre 4 millions de
francs auparavant). Une modulation du taux d'intervention (plafonné
jusqu'alors à 25 %) a également été introduite
en fonction de la difficulté du pays d'implantation et des
capacités financières de l'entreprise :
- de 30 à 50 % pour les petits projets (investissements de 1
à 4 millions de francs et sociétés de moins de
200 millions de francs de chiffre d'affaires) ;
- jusqu'à 30 % pour les projets supérieurs à
4 millions de francs.
Ces mesures adoptées en janvier 1997 sont d'application trop
récente pour qu'il soit possible d'en tirer un premier bilan. On note
cependant un nombre accru de contacts avec des PME, souvent de taille modeste,
qui réfléchissent à des projets d'implantation en Asie ou
en Amérique du nord.
Après plusieurs années de relative stabilité correspondant
à une forte diminution de l'investissement français à
l'étranger,
le CODEX connaît désormais une reprise
sensible de son activité
, cet investissement ayant augmenté
de près de 50 % en 1996 (hors bénéfices
réinvestis).
Les crédits
inscrits à ce titre
augmentent de 59,32 %,
à 56 millions de francs. Votre
commission s'en félicite.
c) Les aides des contrats de plan Etat-régions
Ces aides s'adressent aux PME disposant de produits
compétitifs, peu ou pas exportatrices et ayant besoin d'un soutien
public jouant le rôle de déclencheur pour une démarche de
développement international. En 1996, 76 % des entreprises
bénéficiaires avaient moins de 50 millions de chiffre
d'affaires et employaient moins de 50 salariés.
Certaines de ces aides, de montant modeste
(50 à
60.000 francs en moyenne)
permettent de
jeter les bases d'une
démarche de développement international
. Elles
recouvrent :
-
l'aide au conseil
(dans toutes les régions), une centaine
d'aides de cette catégorie ayant été attribuées en
1996 ;
-
l'aide à la participation à des foires et salons
essentiellement européens (dans 17 régions), plus de
200 aides ayant été accordées dans ce cadre ;
-
l'aide aux " investissements immatériels "
,
dans
toutes les régions sauf trois, participe au financement des traductions
de documentations en langue étrangère, des dépôts de
marques et brevets, des formations export, des invitations d'acheteurs
étrangers. Près de 400 aides de ce type ont
été attribuées.
D'autres aides plus conséquentes ont pour but de donner
davantage d'ampleur à la démarche de développement
à l'étranger
:
-
l'aide à l'implantation
favorise la création de
structures commerciales légères à l'étranger (y
compris en Europe pour 11 régions). Elle prend en charge une partie
des frais de fonctionnement d'un bureau de représentation ou d'une
filiale, uniquement pendant la première année. 107 aides de
cette catégorie ont été accordées pour un montant
moyen de 200.000 francs ;
-
l'aide au recrutement
de personnel export à durée
indéterminée, prend au charge une partie du coût du
salarié (30 à 50 %) pendant sa première année
d'activité (soit un montant unitaire moyen de 100.000 à
120.000 francs). D'abord limitée au recrutement de cadres, elle
permet aujourd'hui, dans 13 régions, de recruter également
des assistants ou de renforcer un service export existant. Cette aide a permis,
en 1996, le recrutement direct de 322 salariés.
Au total, 1.139 aides ont été accordées aux
entreprises au titre du volet " commerce extérieur " des
contrats de plan en 1996.
Les crédits prévus à ce titre
pour 1998 enregistrent une progression de 6 millions de francs
.
d) Le rôle de la BDPME en faveur de l'internationalisation des PME
Rappelons que la Banque de développement des PME (BDPME) a été mise en place fin 1996 pour devenir l'instrument privilégié du soutien apporté par l'Etat aux petites et moyennes entreprises. Elle regroupe deux structures qui fonctionnaient jusqu'alors de façon séparée : le Crédit d'équipement des PME (CEPME) et la SOFARIS. Elle intervient systématiquement en partenariat avec les banques et les établissements financiers, à l'initiative de ces derniers, sous forme de garantie et de cofinancement. Un volet de son action porte sur l'activité internationale des PME, à travers le fonds " développement international " de la SOFARIS (100 millions de francs au 31 décembre 1996).
2. L'aide aux grands contrats
a) Les garanties gérées par la Coface
L'activité de l'assurance crédit en
1996
est marquée par une légère diminution des encours
garantis et par la poursuite de l'amélioration des résultats de
l'assurance-crédit gérée par la Coface pour le compte de
l'Etat.
Celle-ci devrait, en effet, pour la troisième année
consécutive, dégager un
large excédent en 1998
(5,8 milliards de francs en 1997)
lié à une forte baisse
des indemnisations et une hausse des récupérations qui s'explique
par la réorientation des exportations françaises vers les
solvables, le resserrement de la politique de crédit et la fin de la
crise de la dette.
La garantie du risque économique
La garantie du risque économique permet aux exportateurs de se couvrir
contre une hausse imprévisible de leurs coûts de production
pendant la période de fabrication de leur contrat d'exportation, leur
permettant ainsi d'offrir à leurs clients des prix fermes. Le coût
de cette garantie s'établit à 450 millions de francs,
en
augmentation de 12,50 %
par rapport à 1997.
Il faut souligner
l'inquiétude actuelle née du risque de
démantèlement de la Coface au cas où son principal
actionnaire, les AGF, passerait sous le contrôle d'un actionnaire
étranger
.
Si les garanties publiques ne représentaient plus que 18,2 % du
chiffre d'affaires de la société d'assurance crédit en
1996, il n'en demeure pas moins que cette dernière joue également
un rôle de recommandation non négligeable dans la politique
française du commerce extérieur.
Votre commission souhaite que le Gouvernement annonce les mesures qu'il
envisage de prendre dans cette hypothèse.
b) Les procédures gérées par Natexis Banque (ex-BFCE) pour le compte de l'Etat
Entre 1991 et 1995, l'encours des crédits export
gérés par la BFCE s'est sensiblement réduit sous l'effet
de la suppression du monopole dont elle jouissait antérieurement pour
les crédits à long terme. Depuis deux ans, cet encours
augmente à nouveau.
Les procédures de soutien à l'exportation gérées
par cet organisme pour le compte de l'Etat (crédits export et gestion
des accords de consolidation) ont enregistré en exécution
budgétaire un excédent de 2.074 millions de francs en 1996,
en raison notamment du niveau très bas des taux d'intérêt.
Ces procédures voient leurs crédits diminuer de
300 millions de francs en 1998, pour s'élever à
700 millions de francs
.
c) Les protocoles financiers
La baisse continue des moyens budgétaires et l'effet
contraignant des règles de l'OCDE ont conduit à élaborer
une refonte de la procédure des protocoles.
La réforme vise
à un recentrage des interventions publiques et à l'introduction
de souplesse dans les procédures de gestion
.
Elle comprend deux
volets :
-
les procédures d'intervention en amont des projets sont
renforcées et regroupées dans un Fonds d'aide aux études
et au secteur privé (FASEP),
qui finance sous forme de dons ou
d'avances remboursables des études de faisabilité et des projets
d'assistance technique. Ces interventions relevaient jusqu'ici du fonds
d'ingénierie, du fonds pour les pays de l'Est ou encore des protocoles
de dons. Les pays en développement ou en transition constituent la cible
du FASEP qui peut cependant intervenir sur les pays riches dans le cas
d'études d'ingénierie. Son intervention est
déterminée en fonction des perspectives de retombées pour
les intérêts français et de la visibilité sur le
financement des phases ultérieures (avec une priorité pour les
projets susceptibles de bénéficier de financements
multilatéraux) ;
-
une " réserve pays émergents "
est
destinée à financer ponctuellement des projets
particulièrement stratégiques à l'aide de dons et
prêts du Trésor en dehors du cadre de la programmation pays (cette
dernière restant en vigueur pour les pays d'Afrique du nord, du Proche
Orient et de l'Indochine, une programmation par enveloppes régionales
s'appliquant aux pays d'Amérique centrale et andine, d'Asie du sud, aux
PMA asiatiques, enfin en Asie centrale). Cette réserve concerne des
projets à forte visibilité situés dans une quinzaine de
pays émergents constituant des marchés cibles.
Au total, les crédits relatifs aux protocoles financiers diminuent
puisque les crédits pour financer l'aide extérieure (chapitre
68-00 article 10) baissent de 17,8 % en autorisations de programme
pour s'élever à 600 millions de francs.
De même, la
charge nette des
" prêts du Trésor à des Etats
étrangers en vue de faciliter l'achat de biens
d'équipement "
,
inscrits à l'article 10 du
chapitre 1 du compte spécial du Trésor n° 903,07,
est en forte diminution (-63,5 %) pour s'élever à
628 millions de francs. Ce résultat est lié à la
chute du montant des prêts accordés par le Trésor et
à la hausse des remboursements de prêts perçus par le
Trésor.
*
* *
Sur la proposition de son rapporteur pour avis, la Commission des Affaires économiques et du plan a donné un avis favorable à l'adoption des crédits inscrits en faveur du commerce extérieur dans le projet de loi de finances pour 1998.