I. LES EFFECTIFS MILITAIRES
Les effectifs militaires passeront de 475 147 à
449 335. Le solde net s'établit à - 25 812.
Cette diminution des effectifs frappera les trois armées :
l'armée de Terre (- 16 752), l'armée de l'Air (- 534), la
Marine (- 3 310); ainsi que le Service de santé des armées
(- 1 050).
La Gendarmerie, pour sa part, verra ses effectifs augmenter de 749 personnes.
Cette réduction nette des emplois recouvre deux mouvements en sens
contraire retracés dans le tableau ci-dessous :
Air |
Terre |
Marine |
Gendarmerie |
DGA |
Autres |
Total |
|
Militaires : |
- 5 311 |
- 16 728 |
- 3 311 |
+ 643 |
- 230 |
- 911 |
- 25 848 |
|
- 60 |
- 229 |
+ 70 |
+ 230 |
- 98 |
+ 2 |
- 85 |
· Sous-officiers ...... |
- 599 |
- 1 153 |
- 180 |
0 |
- 1 |
+ 94 |
- 1 839 |
· Militaires du rang |
1 856 |
5 879 |
+ 97 |
0 |
- 20 |
+ 163 |
+ 7 975 |
· Appelés ............... |
- 6 467 |
- 21 229 |
- 3 200 |
+ 413 |
- 200 |
- 1 170 |
- 31 853 |
A la diminution du nombre des appelés, sur toute la période de la programmation et, corrélativement du nombre de sous-officiers, c'est-à-dire de leur encadrement, doit répondre une augmentation du nombre de militaires d'active. Il s'agit donc d'un mouvement " en biseau " dont dépend le maintien des capacités opérationnelles de nos armées.
A. LA SUPPRESSION DE POSTES D'APPELÉS ET DE SOUS-OFFICIERS
Les trois armées verront disparaître 1 932
postes de
sous-officiers
:
- 1 153 pour l'armée de Terre ;
- 599 pour l'armée de l'Air ;
- 180 pour la Marine.
La Gendarmerie échappe à ces suppressions ; son effectif de
sous-officiers restera stable. Quant au Service de santé, il obtient la
création de 166 emplois de personnels militaires d'active.
Pour les
appelés
, leur effectif va passer de 169 500
à 137 700.
B. LA CRÉATION D'EMPLOIS NOUVEAUX DE MILITAIRES D'ACTIVE
Au total 8 766 postes seront créés.
-
·
Recrutement de 7 858 engagés supplémentaires
Le projet de budget pour 1998 prévoit le recrutement de 7 858 engagés :
- 5 879 engagés volontaires (EVAT) pour l'armée de Terre ;
- 816 emplois nouveaux de militaires techniciens de l'Air (MTA) ;
- et l'ouverture de 50 postes supplémentaires au Service de santé et 113 au Service des essences.
· Création de 302 emplois d'officiers
Le sous-encadrement relatif des armées françaises par rapport aux armées occidentales comparables, ainsi que le besoin de présence de nos officiers dans les organismes de coopération internationale, expliquent que la loi de programmation n'ait prévu qu'une faible diminution du nombre des officiers et cela pas avant 1999.
En solde net, 302 emplois nouveaux sont créés en 1998. L'armée de Terre et l'armée de l'Air perdront en effet respectivement 29 et 60 postes d'officiers. En sens inverse, la requalification des emplois de la Gendarmerie conduira à la création de 230 postes. La Marine sera autorisée à pourvoir 69 emplois supplémentaires. Quant aux services communs, ils bénéficieront de la création de 385 emplois.
Aux termes de la loi de programmation, le nombre des engagés doit presque doubler entre 1997 et 2002, passant de 52 000 environ à près de 92 000.
A rebours de l'évolution générale la Gendarmerie continue à recevoir des dotations nouvelles en hommes et en argent.
808 emplois seront créés, notamment :
· 413 gendarmes auxiliaires,
· 104 sous-officiers,
· 230 officiers.
Budget voté 1997 |
Projet de budget 1998 |
Effectifs prévus en 2002 (programmation) |
|
Officiers ..................... |
2 892 |
3 122 |
4 055 |
Sous-officiers .............. |
77 802 |
77 888 |
71 302 |
Appelés volontaires ..... |
12 211 |
12 644 |
16 232 |
MdR engagés .............. |
- |
- |
4 035 |
Personnels civils .......... |
1 529 |
1 588 |
2 260 |
Total ...................... |
94 434 |
95 242 |
97 884 |
A cette progression des effectifs répond un
accroissement des crédits.