Des crédits insuffisants
Dans un premier temps, ainsi que votre rapporteur a pû le constater (notamment lors d'un déplacement à Nice dans le centre de rétention de la caserne d'Auvare), les conditions matérielles de la rétention administrative ont été très insuffisantes: défaut de structures d'accueil des femmes retenues, insalubrité, lieux de promenade exigus et suroccupation périodique. Les crédits de la loi de programme ont permis d'entreprendre un travail de rénovation qui doit compléter les constructions de place supplémentaires.
Pour la rétention judiciaire, une partie de son médiocre développement pourrait s'expliquer par l'éloignement des trois centres de rétention.