G. LE PMU SOUTIENT LA POLITIQUE DU JEU RESPONSABLE VOULUE PAR L'ETAT
Pendant longtemps, le GIE PMU s'est sans doute contenté d'administrer de son mieux la mission complexe qui lui était confiée . Les sociétés hippiques, préoccupées de la survie de la filière, elle-même très dépendante de la manne versée par le PMU, n'étaient pas particulièrement soucieuses des addictions au jeu et des conséquences familiales et sociales désastreuses que ces dernières entraînent.
Le PMU affichait à cet égard une attitude très réservée , ne craignant nullement d'affirmer qu'il n'y avait aucun problème de cette nature dans le monde des paris hippiques. Après tout, les interdictions de jeux, volontaires pour l'immense majorité d'entre elles, et découlant des réflexes de survie des joueurs les plus vulnérables, ne concernaient (et ne concernent toujours) que les jeux de casinos et de cercles.
Et puis, comment sensibiliser les distributeurs des produits du PMU aux problèmes de l'addiction et leur donner les outils pour agir à l'égard des joueurs en difficulté ? Selon quels critères et avec quels moyens ?
S'il était possible que certains guichetiers vertueux refusent de laisser des mineurs jouer, comment refuser à une famille de laisser à une « main innocente » et enfantine le soin de choisir le cheval présumé meilleur que les autres ?
Quand le dernier gouvernement du Président Jacques Chirac énonça pour la première fois la notion de « jeu responsable », le PMU, du même pas que la FDJ, manifesta, de différentes manières, ce nouveau souci du sort des « blessés » du jeu .
Le PMU participe ainsi à des actions d'un très grand intérêt pour la recherche, la prévention de l'addiction et les soins qu'il convient d'apporter aux malades.
Ainsi, le GIE cofinance avec la FDJ le Centre de référence sur le jeu excessif évoqué plus haut. Tutelle et monopole d'Etat obligent, le PMU sait et saura conserver dans ce domaine l'attitude qui convient.
Chiffres clefs du PMU et de l'équitation en 2007 et 2008 Sur le PMU (2008) : - 6,5 millions de joueurs - 9.992 points de vente (10.500 en 2009) - chiffre d'affaires : 9.262 millions d'euros, dont 540 millions d'euros sur Internet, soit 5,8 % du chiffre d'affaires total - produit brut des jeux : 2.185 millions d'euros, soit + 1,6 % par rapport à 2007 - retour aux parieurs : 6.924 millions d'euros, soit un taux de retour de 74,8 % - prélèvements fiscaux et sociaux : 1.096 millions d'euros, soit 11,8 % des enjeux - subvention à la filière équine : 736,4 millions d'euros, soit 8 % des enjeux - frais de gestion : 506 millions d'euros, soit 5,5 % des enjeux Sur l'équitation (2007) : - 560.831 sportifs (+ 6 % par rapport à 2006) - 3 % des Français de plus de 15 ans sont des pratiquants réguliers - 1,5 million de cavaliers réguliers - 6.625 établissements équestres Sur les compétitions équestres officielles (2007) : - 1.405 sociétés - 18.458 épreuves organisées - 672.175 partants et 67.273 chevaux engagés - 12.796 millions d'euros de gains - 115.459 cavaliers licenciés Sources : rapport annuel 2008 du PMU ; annuaire ECUS 2008 des Haras Nationaux |