B. DES PERFORMANCES « SANS NUAGES »
Les indicateurs de performance illustrant le programme 170 sont de deux natures : une majorité mesure la qualité scientifique des travaux de Météo-France, les autres sont relatifs à ses résultats économiques.
1. Une amélioration de la qualité des prestations
La qualité scientifique des travaux de Météo-France est suivie par de nombreux indicateurs portant sur les performances du modèle « Arpège » de prévision, le taux de fiabilité des prévisions publiées (prévisions à 3 jours, 7 jours et bulletins marins), le taux de pertinence de la procédure de vigilance météorologique et des bulletins de sécurité, le taux de confiance et de satisfaction des usagers dans les prestations météorologiques, le nombre des publications de niveau international et celui des contrats de recherche comme chef de file ou partenaire associé.
Dans tous ces secteurs, les résultats obtenus sont en progression et ils atteignent ou dépassent les objectifs .
Le résultat de l'indicateur mesurant l'évolution des recettes propres de l'établissement constitue la seule « ombre au tableau » du bilan très positif des résultats de Météo-France. La part relative de ces recettes par rapport à la subvention de l'État s'établit, en effet, à 22,3 %, soit un niveau inférieur aux prévisions présentées dans la loi de finances pour 2007 (22,6 %).
Cette contre performance ne doit pas masquer la progression de 4 % par rapport à l'exercice 2006 des recettes propres qui atteignent 44,9 millions d'euros.
2. Des résultats financiers contraints par la diminution de la subvention de l'État
Les résultats de gestion de l'établissement public sont mesurés par deux indicateurs :
- un indicateur de productivité qui suit l'évolution en euros constants du coût de la mission de service public et l'évolution des gains de productivité réalisés sur les produits et les services par Météo-France et ses filiales ;
- un indicateur d'évolution des recettes propres de l'établissement.
Les résultats obtenus doivent être mis en perspective avec les contraintes du contrat d'objectif qui prévoit notamment :
- une réduction de 0,3 % par an en euros constants des subventions pour charge de service public versées par l'État ;
- une réduction des effectifs de l'ordre de 0,5 % par an ;
- et, en compensation, une augmentation en euros constants des autres sources de recettes de l'établissement (redevances de navigation aérienne et recettes commerciales).
Ces contraintes ont pour conséquence une dégradation du résultat courant de Météo-France qui présente un bénéfice courant de 0,85 milllion d'euros contre 4 millions d'euros en 2006.