CONCLUSION

Le traité franco-espagnol du 7 juillet 1998 va permettre de renforcer une coopération déjà étroite entre services français et espagnols situés de part et d'autre de la frontière.

Deux domaines sont particulièrement concernés : le trafic de stupéfiants, car d'importantes quantités de cannabis et de cocaïne transitent par l'Espagne en direction du reste de l'Europe, et l'immigration clandestine en provenance d'Afrique du nord, d'Afrique noire, mais également de l'Asie du sud.

Par ailleurs, bien qu'elle ne soit pas explicitement mentionnée dans le texte, la lutte contre le terrorisme bénéficiera du nouveau dispositif, les échanges d'information réalisés au niveau local pouvant jouer un rôle précieux au service de la coopération réalisée à l'échelon central.

La mise au point de certains détails pratiques a, semble-t-il, retardé la ratification, par la France, de ce traité. L'actuel gouvernement, peu de temps après son entrée en fonction, a souhaité conclure dans les meilleurs délais cette procédure. Ces retards n'ont heureusement pas empêché la coopération de progresser sur le terrain, ni même la création en novembre dernier du premier centre franco-espagnol de coopération policière et douanière. Il est néanmoins indispensable, sur le plan juridique, de permettre l'entrée en vigueur officielle du traité.

Compte tenu de son impact très positif sur le renforcement de la sécurité dans les zones frontalières, la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées vous propose d'adopter le projet de loi autorisant la ratification de ce traité.

EXAMEN EN COMMISSION

La commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées a examiné le présent projet de loi au cours de sa réunion du 30 avril 2003, sous la présidence de M. André Dulait, président.

Suivant les conclusions de M. Philippe François, rapporteur, la commission a émis un avis favorable à l'adoption du projet de loi.

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