2. Les échanges dans les domaines scientifique et technologique
Bien que gardant des liens étroits avec les pays anglo-saxons, les autorités norvégiennes sont désireuses, depuis quelques années, de renforcer leur partenariat scientifique et technologique avec la France. Cette nouvelle attitude est due non seulement à l'intérêt que suscite en Norvège le savoir-faire français en matière de sciences fondamentales et sa maîtrise des technologies avancées (notamment dans les domaines de la médecine, des technologies de l'information, de l'espace), mais aussi au souhait de la communauté scientifique norvégienne de diversifier ses relations en Europe. Dans le domaine scientifique et universitaire, la coopération connaît actuellement un net développement, quantitatif et qualitatif. Elle porte sur quelques grands champs d'action :
- les échanges d'universitaires et de chercheurs encadrés par le programme d'action intégré (P.A.I.) franco-norvégien AURORA pour lequel, en janvier 2001, 16 projets scientifiques auront été retenus sur 51 présentés en réponse à un appel d'offre ;
- la formation en France d'étudiants et de jeunes professionnels norvégiens. Dans le cadre des programmes européens de mobilité universitaire, en 1999/2000, la France a accueilli 169 des 1.107 étudiants norvégiens ayant intégré un programme européen (soit 15,27 % du total ; la France est derrière la Grande-Bretagne, mais devant l'Allemagne). Par ailleurs, 350 étudiants norvégiens sont inscrits dans nos établissements. Ainsi, un accord spécifique a été conclu avec deux établissements de Toulouse (90 étudiants en maîtrise d'économie à l'université des sciences sociales et 60 élèves-ingénieurs à l'INSA) et à l'université de Caen en français langue étrangère.