B. UNE COMMUNICATION OFFENSIVE, PIVOT D'UNE POLITIQUE D'OUVERTURE
La
stratégie de communication du président et du bureau a pour buts
de mieux faire connaître l'institution et ses travaux et d'affirmer
l'identité de celle-ci.
Les crédits votés l'an dernier ont permis de doter le CES de
moyens humains et matériels dédiés à la
communication, avec la création, en janvier 2001, d'un service de
la communication et de la presse, auquel 2 emplois nouveaux ont
été octroyés.
1. La diffusion classique des documents imprimés
- Les
avis, rapports ou études
La direction des Journaux officiels, avec laquelle le CES a signé une
convention en 1997, assure la diffusion la plus large possible des avis et
rapports du Conseil. Chaque rapport est diffusé à 5000
exemplaires, et davantage en cas de besoin. Le nombre d'exemplaires vendus au
public varie
en fonction du thème traité. Toutefois le
tirage « papier » n'est pas le seul indicateur de l'ampleur
de la diffusion de ces documents puisque ceux-ci sont également
disponibles sur le site internet du Conseil.
- Les autres supports
Le « Bulletin d'Iéna » (1 feuille recto-verso)
annonce toutes les manifestations impliquant le CES. Il est diffusé
à près de 500 exemplaires.
Les « Notes d'Iéna » (4 pages) ont pour principal
objet de présenter les avis du CES. Leur tirage varie de 500 à
1000 exemplaires selon les thèmes et les publics concernés.
Ces tirages peuvent paraître modestes mais ces documents sont
téléchargeables sur le site du Conseil.
2. L'intensification des relations avec la presse
Le
service de la communication et de la presse développe diverses actions
pour améliorer ses contacts avec la presse en amont du vote et de la
publication de ses rapports et avis, auxquels il cherche à donner un
plus large écho.
Afin d'assurer la promotion des travaux du Conseil, il organise
régulièrement et le plus souvent possible des conférences
de presse, assure des relations presse au bénéfice des
rapporteurs et publie de nombreux communiqués de presse et
résumés.
Par ailleurs, chaque mois, les « Cercles d'Iéna »,
expérimentés en 2001, réunissent un panel de journalistes
pour un débat sur un sujet traité par le Conseil.
Enfin, une rubrique « spécial presse » a
été créée sur le site internet du Conseil.
3. Le développement d'opérations de relations publiques
Une
nouvelle initiative verra le jour en 2002 avec le lancement d'une lettre
d'actualité (mensuelle ou bi-mensuelle) sur papier et sur le site
internet du Conseil.
Par ailleurs le Conseil accueille et organise de grands débats ou
manifestations publics afin de communiquer sur les suites de ses travaux ou
les grands problèmes de société. Ainsi, les
« forums d'Iéna », qui ont lieu cinq fois par
an, réunissent 400 à 500 participants.
Tout au long du second semestre 2001, le CES s'investit beaucoup dans la
célébration du centenaire de la loi de juillet 1901 sur la
liberté d'association, en organisant des colloques dont le premier, en
juin, a rassemblé près de 700 personnes.
4. Un site internet plus complet et plus attractif
Le CES a
ouvert son site Internet (
www.ces.fr)
en juin 1999.
Avec plus de 400 000 connexions par mois en moyenne en 2001, la
fréquentation du site a augmenté de 76 % par rapport à
2000. Dans le même temps, le nombre moyen mensuel de visiteurs est
passé de 2800 à 4500.
Le téléchargement des rapports et avis, la diffusion du dossier
de presse avant les assemblées plénières notamment,
renforcent l'attractivité du site.
Divers moyens concourent à attirer les internautes :
développement du fichier des destinataires d'information, mise en place
en janvier 2001 d'un service d'abonnement, amélioration du ciblage des
publics et, prochainement, possibilité d'interaction et de dialogue.
Le site, qui fait l'objet de mises à jour fréquentes, regroupe
trois rubriques qui donnent une vision complète de l'institution
: « Tout savoir sur le CES », « Travaux et
publications » et « Actualité ».
5. Mais le renoncement à la chaîne parlementaire
Pour toucher un public plus large, le Conseil économique et social avait songé à participer à la chaîne parlementaire. Il y a renoncé, ses moyens budgétaires ne lui permettant pas d'en supporter le coût.