CHAPITRE III -

LES PORTS MARITIMES

A. LES ORIENTATIONS GÉNÉRALES

Les moyens qu'il est proposé d'allouer aux ports maritimes dans le projet de loi de finances pour 2000, s'élèvent à 803,4 millions de francs (DO+AP).

Les priorités annoncées par le Gouvernement sont les suivantes :

- le renforcement de la sécurité des infrastructures portuaires de base et, notamment, des accès nautiques des ports. Il convient, malheureusement, de relever que les crédits destinés à l'entretien de ces ouvrages d'infrastructures seront simplement reconduits par rapport à 1999 ;

- la poursuite d'un programme de restauration des infrastructures portuaires. Le projet de budget " 2000 " prévoit ainsi la poursuite de grosses réparations sur les infrastructures de base (quais, digues et jetées) ;

- la réalisation d'un certain nombre d'extensions portuaires. La plus importante concerne le projet d'extension des ouvrages portuaires au HAVRE pour faire face à la croissance soutenue du trafic de marchandises diverses conteneurisées, autour du projet " Port 2000 ".

Le projet de budget pour 2000 prévoit l'engagement d'une première tranche de travaux d'infrastructures avec une participation de l'Etat de 220 millions de francs en autorisations de programme.

- l'amélioration de la desserte terrestre des ports maritimes.

Dans le domaine routier, les priorités sont connues. Il s'agit notamment :

- de la réalisation d'un certain nombre de dessertes transversales " Ouest-Est " permettant de relier des ports situés sur la façade atlantique à leur arrière pays et d'élargir ainsi leur hinterland ;

- de l'amélioration de la desserte routière et autoroutière du port du Havre, dans le cadre du projet " Port 2000 " ;

- de la création d'un grand axe assurant une continuité autoroutière de Dunkerque à Bayonne, à proximité du littoral ;

- de la mise en place de contournements autoroutiers de Paris, au Nord (A 29) et au Sud (A 28) au bénéfice, en particulier, du port du Havre.

On sait que les crédits budgétaires des routes sont en baisse. A l'issue du dernier comité interministériel sur les contrats de plan, le 22 novembre dernier, le Premier ministre s'est plu à annoncer que la " part routière " dans l'enveloppe globale de l'Etat dans les contrats de plan Etat-régions passerait de plus du tiers à moins du quart de l'ensemble. Comment, dès lors, ne pas se montrer pessimiste à propos de la réalisation de ces indispensables dessertes!

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