III. LA DÉCARBONATION DU MIX ÉNERGÉTIQUE DOIT À LA FOIS S'APPUYER SUR L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE ET LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

A. LA PROGRAMMATION ÉNERGÉTIQUE PROPOSÉE S'APPUIE PRINCIPALEMENT, POUR LA PRODUCTION D'ÉLECTRICITÉ, SUR L'ÉNERGIE NUCLÉAIRE ET L'ÉNERGIE HYDRAULIQUE

La proposition de programmation énergétique fixe des objectifs capacitaires ambitieux, en faisant reposer la décarbonation, pour la production d'électricité, essentiellement sur le parc nucléaire (article 3) et sur le parc hydraulique (article 5).

Un objectif de développement des technologies de stockage et de captage de carbone est par ailleurs prévu (article 4).

À cet égard, le rapporteur met en garde sur les limites de ces dispositifs de second recours, compte tenu des inconvénients techniques et économiques qui pèsent sur ces technologies.

B. LE DÉVELOPPEMENT D'AUTRES ÉNERGIES RENOUVELABLES, (PHOTOVOLTAÏQUE OU HYDROLIENNE) EST INDISPENSABLE POUR ASSURER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

La commission a souhaité enrichir la programmation d'un axe supplémentaire consacré aux énergies renouvelables. Les objectifs de programmation énergétique de la proposition de loi sont fixés à l'horizon 2030 : or à cette date, la relance du nucléaire n'aura pas commencé à produire ses effets, la livraison des six premiers EPR2 est prévue entre 2035 et 2037.

Pour l'atteinte des objectifs de décarbonation tout comme pour la sécurité d'approvisionnement de la France, l'accélération du développement des énergies renouvelables est donc une nécessité.

C'est la prise en compte de ce principe de réalité qui justifie l'adoption de trois amendements adoptés qui visent à :

- fixer un objectif capacitaire de 50 gigawatts en 2030 pour l'énergie photovoltaïque ( amdt) ;

- ajouter aux objectifs de la politique énergétique celui de favoriser l'énergie hydrolienne ( amdt) ;

- privilégier le repowering pour le développement de l'énergie éolienne ( amdt).

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