CHAPITRE III -
L'ACTIVITÉ DES ORGANISMES
QUI GRAVITENT DANS
L'ORBITE DU PLAN
Plus de 14 millions d'euros, soit la majeure partie des quelque 25 millions d'euros qui constituent l'ensemble des moyens d'engagement inscrits au bleu consacré au plan ne sont, en réalité, pas destinés au Commissariat général. En effet, six organismes (dont deux sont budgétairement « rattachés » et quatre sont simplement subventionnés) bénéficient de ces sommes.
I. LES ORGANISMES RATTACHÉS
Deux organismes sont rattachés, en termes budgétaires, au Commissariat général du plan : le centre d'études prospectives et d'informations internationales (CEPII) et le Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale (CSERC). Le total des dotations qui leurs sont versés est de 4,5 millions d'euros .
A. LE CENTRE D'ETUDES PROSPECTIVES ET D'INFORMATIONS INTERNATIONALES (CEPII)
Le CEPII
est chargé de réaliser des études sur l'économie
internationale, les échanges internationaux et les économies
étrangères. Le champ de ses recherches a couvert, en 2000, cinq
grands domaines :
- les marchés facteurs de production et la croissance ;
- la politique économique et l'économie
européenne ;
- le système monétaire et financier international ;
- l'intégration internationale ;
- les modèles et les bases de données du commerce
international.
Comme l'indique son
rapport annuel
, le CEPII publie une
Lettre
(en français et en anglais), ainsi qu'une revue intitulée
Economie internationale
et des documents de travail de haute valeur
scientifique.
Le nombre de ses collaborateurs, sans changement entre 2001 et 2002,
s'élève à 46, dont 13 titulaires et 33 contractuels.
B. LE CONSEIL DE L'EMPLOI, DES REVENUS ET DE LA COHÉSION SOCIALE (CSERC)
Créé par décret du 7 avril 2000, le
CSERC
contribue à la connaissance des revenus, des inégalités
sociales et des liens entre l'emploi, les revenus et la cohésion sociale.
Constitué de six membres nommés pour quatre ans et
présidé par M. Jacques Delors, le Conseil a
présenté son premier rapport de synthèse sur la situation
des travailleurs pauvres en février 2001, moins d'un an après sa
constitution.
Il est doté de 1,18 millions d'euros de crédits.