I. LES CRÉDITS DE 2002
A. LES CRÉDITS GLOBAUX
1. L'évolution des ressources
Les
crédits de l'audiovisuel public s'élèveront en 2002
à 3.241 millions d'euros (21.260 millions de francs)
et augmenteront de 3,2 %. Après l'augmentation de 6,1 %
enregistrée en 2001, cette hausse achève la réforme du
financement de la télévision publique opérée par la
loi du 1
er
août 2000.
Le tableau suivant retrace l'évolution du budget global de l'audiovisuel
public depuis 1996 (sont pris en compte les budgets des organismes
affectataires de la redevance : l'INA, France 2, France 3, Arte
France, RFO, Radio France, RFI et La Cinquième.).
En MF |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 1( * ) |
Budget global |
18 538,0 |
19 421,0 |
20 604,1 |
3 241,53 |
Évolution en % |
3,0 % |
4,8 % |
6,1 % |
3,2% |
Redevance |
12 250,7 |
12 988,5 |
13 222,8 |
|
Concours budgétaires |
572,0 |
1 333,5 |
2 571,7 |
|
Publicité + parrainage |
4 795,4 |
4 247,0 |
3 991,7 |
633,27 |
Autres |
919,9 |
852,0 |
817,9 |
-5,00 |
2. La structure des ressources
Les
ressources publiques s'élèveront à 2.488 millions d'euros
(16.320 millions de francs), ce qui représente une
progression de 3,4 % par rapport à 2001, contre 10 % au cours
de cet exercice et 12 % au cours de l'exercice précédent.
Les prévisions de ressources propres s'élèvent à
753 millions d'euros (4.939 millions de francs), ce qui
traduit une croissance de 2,7 % par rapport aux objectifs fixés par
la loi de finances pour 2001.
La part du financement public dans les ressources des organismes serait alors
de 77 % en 2002, chiffre identique à celui de 2001, contre
69 % en 1999.
Le projet de budget doit ainsi être considéré comme une
consolidation, et non comme une amplification, du programme de modification de
la structure des ressources lancé en 2000, comme un palier plus qu'une
étape nouvelle dans le renforcement de l'indépendance des
chaînes à l'égard du marché publicitaire.
EVOLUTION DE LA STRUCTURE DES RESSOURCES
DE L'AUDIOVISUEL
PUBLIC DEPUIS 1999 (en pourcentage)
Loi de finances initiale 1999 |
Loi de finances initiale 2000 |
Loi de finances initiale 2001 |
Projet de loi de finances 2002 |
|
Ressources publiques |
69 |
74 |
76,6 |
76,8 |
Publicité et parrainage |
25,5 |
21,9 |
19,4 |
19,5 |
Autres ressources propres |
5,5 |
4,1 |
4 |
3,7 |
Total |
100 |
100 |
100 |
100 |
a) Les ressources publiques
Le tableau suivant retrace l'évolution pour l'ensemble des organismes des ressources publiques inscrites au compte d'affectation spéciale n° 902-15 d'emploi de la redevance, et de la subvention versée par le ministère des affaires étrangères au budget de RFI.
RESSOURCES PUBLIQUES
(en millions d'euros)
Loi de finances pour 2001 |
Projet de loi de finances 2002 |
|
Encaissements de redevance |
2.047,83 |
2.119,56 |
Service de la redevance |
- 73,54 |
- 73,54 |
Encaissements nets de redevance |
1.974,29 |
2.046,02 |
Excédents de collecte des années antérieures |
0,00 |
+ 13,71 |
Total des recettes de redevance disponibles |
1.974,29 |
2.059,74 |
Remboursement des exonérations |
413,78 |
409,97 |
Total |
2.388,07 |
2.469,70 |
Subvention du ministère des affaires étrangères à RFI |
68,94 |
69,66 |
Total des ressources publiques |
2.407,86 |
2.488,56 |
• La redevance
Après le gel de l'exercice 2001, le taux de la redevance augmentera de
1,8 % en 2002. Son montant s'établira ainsi à 116,5 euros
(764,19 francs) pour un poste couleur et à 74,31 euros (487,44 francs)
pour un poste en noir et blanc. Il est utile de rappeler que l'augmentation du
taux avait été de 1,2 % en 1999 et de 0,9 % en 2000.
Cette évolution maintient le montant de la redevance en monnaie
constante, correction conforme à la position prise par votre commission
sur le gel décidé pour l'exercice 2001.
Votre commission avait en effet noté dans son avis budgétaire de
l'année dernière que la redevance était pratiquement le
seul lien tangible actuel entre le public et le service public, et devait donc
être préservée en attendant qu'un système plus
moderne de financement soit imaginé et mis en place. C'est pourquoi,
avait-elle noté, un ajustement des taux au niveau de l'inflation
prévue en 2001 n'aurait pas été inopportune. C'est le
choix effectué cette année.
Votre commission avait aussi estimé que la redevance ne devait pas
« préempter » par des augmentations excessives le
budget audiovisuel des téléspectateurs, et par voie de
conséquence la liberté de choix des programmes.
Or il semble que le contrat d'objectifs et de moyens conclu entre le
gouvernement et France Télévision prévoie d'augmenter de
quelque 3,5 % par an les ressources publiques du groupe, ce qui parait
impliquer une rupture avec le rythme raisonnable d'évolution des taux de
redevance observé depuis plusieurs années. Sur ce plan aussi, le
projet de budget pour 2001 pourrait être le prologue d'une
réorientation dont votre commission suivra avec attention les
développements.
Il faut noter par ailleurs que le produit attendu des encaissements de
redevance audiovisuelle augmentera en 2002 proportionnellement plus que celui
des taux, en raison de la progression du nombre de comptes payants.
Enfin, le projet de budget prévoit d'affecter au compte d'emploi
13,7 millions d'euros (90 millions de francs)
d'excédents perçus en 2000. La loi de finances rectificative de
2001 répartira le solde. On peut aussi observer à cet
égard que le montant des encaissements de l'exercice 2001
dépassera sans doute les prévisions. Au 30 juin, le
dépassement estimé était de 15 millions d'euros. La
difficulté d'évaluer les effets du nouveau régime
d'exonération pour les personnes âgées de plus de
70 ans empêche toutefois de disposer d'ores et déjà de
donnée précises.
• Les crédits budgétaires
Le montant de ces crédits est calculé, en application de la loi
du 1
er
août 2000, à partir du nombre
prévisionnel de comptes exonérés en 2002 et d'après
l'évaluation du montant moyen des recettes non perçues par compte
exonéré.
L'évolution du nombre des compte exonérés, qui tend
à augmenter après plusieurs années de baisse,
résulte d'une série de dispositions législatives et
réglementaires se succédant non sans se chevaucher.
Bénéficient actuellement d'une exonération les personnes
nées avant le 1er janvier 1933 ayant bénéficié
l'année précédente d'un revenu inférieur aux
plafonds fixés par l'article 1417-1 du Code général des
Impôts, les personnes qui, âgées de 65 ans au 1er janvier de
l'année d'exigibilité de la redevance, bénéficient
de l'allocation supplémentaire du Fonds de Solidarité Vieillesse
et, en application de l'article 32 de la loi de finances pour 2001, les
personnes âgées d'au moins 70 ans au 1er janvier de
l'année d'exigibilité de la redevance, qui ne sont pas
imposées à l'impôt sur le revenu au titre de l'avant
dernière année précédant l'année
d'exigibilité.
Bénéficient aussi de l'exonération les invalides, au taux
minimum de 80 %, qui ont perçu l'année
précédente un revenu dont le montant n'excède pas la
limite prévue par l'article 1417-1 du Code général
des Impôts, et les établissements recevant les
bénéficiaires de l'aide sociale et les établissements
hospitaliers ou de soins non assujettis à la TVA.
Enfin, l'Assemblée nationale a amendé la première partie
du projet de loi de finances pour 2002 (article 15 bis nouveau) afin
d'étendre les exonérations aux personnes âgées de
plus de 65 ans non assujetties à l'IRPP.
Les personnes exonérées ne doivent en outre pas être
assujetties à l'impôt de solidarité sur la fortune.
EVOLUTION DU NOMBRE DES COMPTES EXONÉRÉS
Catégories de bénéficiaires |
Nombre
|
Nombre
|
Nombre
|
Personnes âgées (65 ans) |
2.947.369 |
2.852.872 |
2.699.342 |
Invalides |
568.335 |
613.547 |
648.528 |
Établissements |
23.238 |
23.698 |
24.183 |
Fonds de Solidarité vieillesse |
16.173 |
30.002 |
41.234 |
Personnes âgées (70 ans) |
0 |
0 |
148.550 |
TOTAL |
3.555.115 |
3.520.119 |
3.561.837 |
b) Les ressources propres
Les objectifs de ressources propres pour l'ensemble du secteur augmentent de 2,7 % par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale pour 2001. Au sein de cet ensemble, les objectifs de recettes de publicité et de parrainage sont en augmentation de 4,1 %, contre une diminution prévue de 6 % en 2001, et sont fixés à 633 millions d'euros (4,15 milliards de francs).
RECETTES DE PUBLICITÉ ET DE PARRAINAGE
DES
SOCIÉTÉS NATIONALES DE PROGRAMMES
2001 |
2002 |
||||
en MF |
en % du
|
en MF |
en M€ |
en % du budget global |
|
France Télévision |
3 756,2 |
27,75 % |
3 899,0 |
594,40 |
27,95 % |
RFO |
95,0 |
6,78 % |
90,0 |
13,72 |
6,23 % |
Radio France |
135,0 |
4,40 % |
158,0 |
24,09 |
4,95 % |
RFI |
5,5 |
0,71 % |
7,0 |
1,07 |
0,87 % |
TOTAL |
3991,7 |
19,37 % |
4154,0 |
633,28 |
19,54 % |
On
notera ci-dessous que France 2 et France 3 ne parviendront
vraisemblablement pas à réaliser leurs objectifs 2001 du fait de
la crise du marché publicitaire déclenchée en mai dernier
par le ralentissement de la croissance et accentuée par les attentats du
11 septembre dernier. Le prolongement de cette crise est attendu en 2002. Il
est par conséquent douteux si les objectifs assignés aux
organismes publics pourront être atteints. La question qui se pose
dès lors est celle de savoir si la publicité, qui
représentera en principe près de 30 % des recettes de France
Télévision en 2002, et dont la loi entendait limiter le poids, ne
risque pas de devenir une ressource un peu plus résiduelle que
prévu au moment où les besoins de financement se font croissants.
Il convient de souligner cette incertitude sur les ressources des organismes
publics, dont le gouvernement n'est au demeurant pas responsable, mais qui peut
obérer la réalisation des ambitieux projets des prochaines
années.
Les autres ressources propres : recettes commerciales, produits
financiers, services rendus aux administrations, diminueront en 2002 de
11,18 millions d'euros (73,34 millions de francs). Ces ressources
sont en diminution constante depuis plusieurs années.
3. Les charges
Le
budget 2002 prévoit un montant de 100,47 millions d'euros
(659,4 millions de francs) de mesures nouvelles. Ce montant a
été prioritairement affecté aux budgets de programmes. La
répartition des mesures nouvelles en 2002 est indiquée dans le
tableau ci-après :
En millions d'euros
Programmes |
39,45 |
42,25 % |
Mesures salariales |
46,94 |
50,27 % |
Diffusion |
0,53 |
0,57 % |
Impôts, taxes et prélèvements divers |
3,48 |
3,73 % |
Dotations aux amortissements |
2,84 |
3,04 % |
Autres charges |
0,13 |
0,14 % |
Total |
93,38 |
100 % |
B. BUDGETS DES ORGANISMES
1. Les contrats d'objectifs et de moyens
La loi
du 1
er
août 2000, reprenant une proposition depuis longtemps
soutenue par votre commission, a rendu obligatoire la conclusion entre les
organismes de l'audiovisuel public et l'Etat de contrats d'objectifs et de
moyens fixant pour une durée de trois à cinq ans, pour chaque
organisme (les chaînes de service public de France
Télévision étant couvertes par un seul contrat) : les
axes prioritaires de son développement, dont les engagements pris au
titre de la diversité et l'innovation dans la création ;
- le coût prévisionnel de ses activités pour chacune des
années concernées ;
- les indicateurs quantitatifs et qualitatifs d'exécution et de
résultats retenus ;
- le montant des ressources publiques devant lui être affectées en
identifiant celle prioritairement consacrées au développement des
budgets de programmes ; le montant du produit attendu des recettes
propres, notamment celles issues de la publicité de marques et du
parrainage ; les perspectives économiques pour les services qui
donnent lieu au paiement d'un prix.
Les contrats d'objectifs et de moyens fourniront ainsi désormais le
cadre de l'élaboration et de l'exécution des budgets des
organismes de l'audiovisuel public. Ce qui rend leur connaissance
précise indispensable à l'efficacité du contrôle
parlementaire.
Un premier contrat a été signé à la fin de 2000,
pour l'INA. Le ministre de la culture et de la communication a annoncé
à l'occasion du débat budgétaire à
l'Assemblée nationale la conclusion prochaine des autres contrats, en
particulier celui de France Télévision, fournissant à
cette occasion quelques brèves indications sur le contenu de ces
documents. En revanche, aucune information n'avait été
communiquée à votre commission lors de l'audition du ministre au
début de la même semaine.
Il est regrettable que la représentation nationale ait été
ainsi informée
ex cathedra
et le plus tard possible des
résultats d'un processus conclu plus d'un an après
l'entrée en vigueur de la loi. Associé à l'avancement des
travaux préparatoires menés avec les sociétés, le
Parlement aurait pu contribuer à leur succès, apportant à
leur conclusion le surcroît de force qui leur fera peut-être
défaut quand il sera question, si l'on a bien saisi les bribes
d'information diffusées, d'augmenter la redevance de quelque 3 %
par an ou de rationaliser l'organisation du travail dans les
sociétés nationales de programmes.
Le Parlement n'a donc pas été partie à l'acte.
A-t-on préféré prendre le public à témoin de
ce que l'on se propose de faire du service public de l'audiovisuel, du prix
qu'on lui demandera éventuellement de payer, des efforts dont les
résultats seront mis sous ses yeux ? A-t-on tenté de faire
de la télévision publique, dans un domaine qui la concerne
directement, l'instrument du débat public que l'on décrit souvent
avec une complaisance qui appellerait quelque démonstration
pratique ? Le sens du débat public, la volonté de faire des
contrats d'objectifs des instruments de la légitimité du secteur
public se sont-ils manifestés de façon assez puissante chez les
différents responsables, pour secouer la platitude d'une programmation
qui ne parle souvent de la télévision que sur le mode narcissique
de l'auto-congratulation ? Il semble que l'imagination, qui aurait pu
susciter la création d'émissions civique d'information et de
débat à l'occasion du lancement des contrats d'objectifs, ait
fait défaut et que le lien entre le téléspectateur et sa
télévision soit bien suffisamment assuré, aux yeux de nos
responsables, par la paiement d'une redevance dont on médite de relever
subrepticement le taux dans les années qui viennent.
Que deviendront alors, à l'horizon de deux ou trois ans, les vastes
projets de développement mis en musique dans le secret des bureaux
ministériels, quel sera l'appui de ces vastes ambitions : la
garantie du niveau des ressources publiques sur plusieurs années, la
maîtrise des charges de personnel, la rationalisation du travail ?
2. Les budgets
a) France Télévision
Les
ressources publiques sont désormais versées à la
société France Télévision qui les répartit
entre France 2, France 3 et La Cinquième, ainsi que les
futures filiales poursuivant des missions de service public.
Il appartient ainsi au conseil d'administration de la société
France Télévision d'approuver l'état prévisionnel
des recettes et des dépenses de la holding et de ses filiales pour
chaque exercice ainsi que, les conseils d'administration des
sociétés consultés, les modifications apportées en
cours d'exercice à la répartition des ressources publiques.
C'est pourquoi les prévisions de dépenses des trois chaînes
de France Télévision figurant dans le tableau ci-dessous sont
indicatives, le conseil d'administration de la holding devant les
entériner formellement.
ETAT
PRÉVISIONNEL DES CHARGES DE FRANCE 2,
FRANCE 3 ET LA
CINQUIÈME
En millions d'euros
|
France 2 |
France 3 |
La Cinquième |
Achats
et variation de stocks
|
531,9 |
328,5 |
84,3 |
Services et consommations externes |
173,6 |
216,0 |
33,2 |
Impôts et taxes |
63,6 |
84,3 |
1,7 |
Charges de personnel |
155,0 |
367,4 |
15,2 |
Amortissements et provisions
|
509,0 |
341,3 |
86,4 |
Autres charges de gestion courante |
47,1 |
47,3 |
16,5 |
Total charges d'exploitation |
1 480,1 |
1 384,7 |
237,4 |
Résultat net prévisionnel |
5,3 |
6,1 |
0,2 |
Coût de grille |
|
||
- En M€ |
679,8 |
685,9 |
83,8 1 |
- en % par rapport à l'année précédente (y compris variation des provisions sport et décrets de production) |
|
|
|
S'agissant des ressources, on notera qu'aux interrogations relatées ci-dessus sur la pertinence des estimations de recettes, le ministre de la culture et de la communication a simplement répondu, lors de son audition par votre commission, qu'il appartiendrait au conseil d'administration d'établir le budget du groupe en fonction des estimations disponibles à ce moment. En attendant cette étape, le Parlement discute bravement d'orientations budgétaires construites sur des hypothèses que chacun sait inexactes... Ceci illustre la portée pratique d'une procédure dont votre commission avait, sans être entendue, vivement critiqué les conséquences probables sur le contrôle parlementaire, lors du débat d'adoption de la loi du 1 er août 2000.
b) Radio France
Radio France disposera en 2002 de 14,12 millions d'euros (92,62 millions de francs) de mesures nouvelles afin de faire face à l'augmentation de ses frais de personnel (+ 6,56 millions d'euros), le plan de numérisation des antennes (+ 2,14 millions d'euros), le développement du réseau France Bleu (+ 3,18 millions d'euros), qui devrait s'élargir à 55 stations locales et couvrir 80 % du territoire.
c) RFO
Après un exercice 2001 consacré à l'assainissement de sa situation financière, RFO verra en 2002 sa dotation publique augmenter de 4 %, ce qui représente un montant supplémentaire de 6,3 millions d'euros (41,33 millions de francs) destiné principalement à permettre la mise en oeuvre des accords salariaux conclus en 2001.
d) RFI
RFI enregistrera une augmentation de 3,9 % de ses ressources publiques en 2002, grâce à la hausse de ses recettes de redevance et à l'augmentation de la subvention que lui verse le ministère des affaires étrangères.
e) L'INA
Le budget de l'INA augmentera de 0,6 % en 2002. Ce taux résulte d'une forte progression des ressources publiques (7,7%) destinée à compenser la baisse du chiffre d'affaires résultant de l'archivage pour le compte des sociétés nationales de programme. La numérisation du patrimoine audiovisuel est une des priorités assignées à l'INA par son contrat d'objectifs et de moyens.