PROJET DE LOI DE FINANCES POUR 2005
première lecture
[n° 2004-1484 (25, 30 novembre, 1er, 2, 3 et 8 décembre 2004)]
Discussion générale:
Dégradation de l'état de la France depuis le dernier budget voté en équilibre en 1980. Absence de dévaluation grâce à l'euro "assurance naufrage". Recherche indispensable de solution au déficit, à la dette et au chômage. Procédure malsaine du recours à l'emprunt pour assurer les dépenses de fonctionnement. Spirale perverse de l'endettement pour des besoins toujours croissants. Nécessité de raisonner à partir des recettes. Maintien salutaire pour la troisième année consécutive de la norme "zéro volume" s'agissant des dépenses. Partisan de créer une mécanique de contrainte en vue du maintien du budget à euros constants. Insuffisance du solde négatif après non-renouvellement des postes de fonctionnaires partis à la retraite, en dépit de l'opportunité historique d'atteindre le ratio des pays de l'Union européenne. Hommage au ministère des affaires étrangères et à celui de l'équipement pour le respect du pourcentage de non-remplacement, à l'opposé de celui de l'enseignement scolaire. Intérêt de l'informatisation de la redevance audiovisuelle. Pertinence de l'exemple de BNP-Paribas pour une transposition à l'administration des règles de gestion prévisionnelle de l'emploi. Obligation d'informer les Français sur la dette et de les convaincre de l'utilité de son remboursement. Poids sur les générations futures. Absurdité des 35 heures. (texte intégral du JO)Se réjouit des mesures favorables à la compétitivité et à l'emploi : crédit d'impôt pour les entreprises qui relocalisent ; allégements fiscaux et sociaux dans les pôles de compétitivité ; aide à l'emploi à domicile ; aménagement de l'ISF ; revalorisation du SMIC et suppression du SMIC hôtelier. Prudence quant au financement gagé par des recettes générées par la croissance. Partisan à cet égard d'établir la règle d'une croissance zéro. Obligation morale de résultat. Devoir de vérité et de considération envers les Français qui seront les véritables acteurs du redressement des finances. Les sénateurs du RDSE se déclarent prêts à croire en ce budget en dépit de quelques habiletés qui disparaîtront avec la LOLF. (texte intégral du JO)
Première partie :
Débat sur les recettes des collectivités locales :
Révision de la Constitution en mars 2003. Effort financier de l'Etat en faveur des collectivités territoriales. Amélioration de la péréquation. Souhait de pouvoir disposer de simulations. Composantes de la dotation forfaitaire des communes. Réforme de la DGF des EPCI. Nouvelle dotation de péréquation urbaine. Interrogation sur les bourgs-centres du Gers concernés par cette réforme. Favorable au rétablissement du gel de la progression de la dotation forfaitaire. Votera les dispositions proposées par le Gouvernement. (texte intégral du JO)Art. 20 (Mesures relatives au développement et au financement de l'apprentissage)
Son amendement n° I-182 : report d'un an de l'instauration de la contribution au développement de l'apprentissage et fixation de son taux à 0,10 % des rémunérations sous réserve du nombre de jeunes embauchés ; rejeté. (texte intégral du JO)Intervient sur son amendement précité n° I-182. Amélioration de l'adéquation entre le paiement de cet impôt et les besoins d'alimentation du fonds national de développement et de modernisation de l'apprentissage. (texte intégral du JO)
Son amendement n° I-183 : possibilité de verser la contribution au comptable de la direction générale des impôts ou aux organismes collecteurs ; devenu sans objet. (texte intégral du JO)
Favorable à l'amendement n° I-172 de M. Michel Mercier (versement de la contribution aux organismes collecteurs de la taxe d'apprentissage) assorti du sous-amendement n° I-343 du Gouvernement (fixation des échéances de règlement de la contribution aux organismes collecteurs et de son reversement au comptable public et instauration d'une majoration en cas de non-versement par l'entreprise). (texte intégral du JO)
Art. additionnels avant l'art. 29
Soutient l'amendement n° I-184 de M. Michel Thiollière (autorisation aux EPCI de fixer des taux différenciés par commune de la taxe d'enlèvement d'ordures ménagères durant une période transitoire de douze ans) ; retiré. (texte intégral du JO)Art. 43 (Evaluation du prélèvement opéré sur les recettes de l'Etat au titre de la participation de la France au budget des Communautés européennes)
Forte légitimité de la France, deuxième contributrice au budget communautaire, pour émettre des avis budgétaires ou relatifs aux politiques communes. Surcoût de l'élargissement. Question de l'extension du mécanisme de correction dénommé chèque britannique. Le groupe RDSE votera cet article. (texte intégral du JO)Art. additionnels après l'art. 34
Art. additionnel après l'art. 13 (précédemment réservé)