B. UNE COOPÉRATION BILATÉRALE LIMITÉE À UN PETIT NOMBRE DE PAYS

Les principaux donateurs bilatéraux sont des pays membres de l'Union Européenne. Au regard de l'aide apporté par certains pays européens, l'aide de la France apparaît modeste, d'autant qu'elle est en très fort recul depuis la fin des protocoles financiers en 1996.

1. Les principaux donateurs

a) Allemagne

L'Allemagne est le premier pays contributeur au Yémen, alors même qu'elle n'occupe que le 11 e rang des fournisseurs du Yémen, avec 2,9% de parts de marché en 1999. Elle investit en priorité dans l'eau, et, dans des proportions moins fortes, dans l'éducation, l'agriculture et la pêche. Son aide s'élève à environ 30 millions de $ par an.

b) Pays-Bas

Les Pays-Bas apportent également une aide annuelle de 30 millions de $ répartie entre les secteurs de la santé, l'éducation et l'eau.

c) Japon

Le Japon contribue, à hauteur de 30 millions de $ par an à des secteurs d'intervention essentiellement horizontaux : programme d'ajustement structurel, agriculture, santé...

d) Espagne

L'Espagne est devenue un contributeur important depuis 1999, avec un don de 32 millions de $ dans le domaine de l'électricité.

e) États-Unis

Les États-Unis figurent aujourd'hui parmi les grands donateurs bilatéraux avec une aide alimentaire correspondant à 13,5 millions de $ en 1999 et 30 millions de $ en 2000.

2. Une aide réduite de la France

La France ne peut plus guère figurer parmi la liste des grands donateurs bilatéraux du Yémen. Sa contribution annuelle est limitée : elle s'élève à 12 millions de francs. Elle se consacre pour la majeure partie à l'aide alimentaire et pour une fraction plus faible à la coopération culturelle et technique.

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