TINANT (M. RENÉ) [Ardennes].
Est nommé membre suppléant de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi portant statut de l'office de radiodiffusion-télévision française [16 juin 1964].
Est nommé vice-président de la commission des affaires culturelles [7 octobre 1964].
Question orale :
M. René Tinant demande à M. le ministre de l'éducation nationale pour quelles raisons il refuse d'accorder à certains lycées, au titre des activités dirigées, quelques heures consacrées à la pratique du jeu d'échecs. Ce jeu qui développe l'esprit présente un intérêt éducatif certain. Il est d'ailleurs pratiqué dans -de nombreuses écoles de pays européens [20 mai 1964] (n° 566). - Réponse 12 juin 1964] (p. 425).
Questions orales avec débat :
M. René Tinant attire à nouveau J'attention de M. le ministre des travaux publics et des transports sur la situation alarmante, voire catastrophique, de notre réseau routier national. Tandis que la circulation s'accroît en intensité et en tonnage, les crédits d'entretien indispensables sont nettement insuffisants, tout particulièrement dans les régions exposées aux méfaits du gel et du dégel où les dégâts de l'hiver 1962-1963 ne sont pas encore effacés. La modicité de ces crédits ne permet plus la réalisation des travaux pour l'aménagement nécessaire de nos routes. La pose des barrières de dégel pendant de longues périodes chaque hiver dans le Nord et l'Est de notre pays cause des pertes considérables à l'économie française, beaucoup plus importante que ne coûterait l'amortissement de la mise hors gel de notre réseau routier. Il lui demande s'il compte prendre, notamment avec le projet de loi de finances pour 1965, les mesures urgentes qui s'imposent [3 juin 1964]. - Réponse [23 juin 1964] (p. 732 et suivantes).
M. René Tinant demande à M. le ministre de l'agriculture d'expliquer comment il entend concilier l'application de la loi d'orientation agricole, notamment en ce qui concerne son objectif de parité avec les autres secteurs économiques et sociaux de la nation, et le blocage des prix agricoles qui aggravent au contraire la disparité existante. Ce blocage intervient alors que des réajustements étaient reconnus nécessaires. Il se traduit en fait avec l'augmentation des taxes par une baisse des prix nets à la production alors que les charges s'accroissent. Il est contraire à la politique de rapprochement des prix européens des denrées agricoles. Il condamne à terme l'agriculture de notre pays [7 octobre 1964]. - Réponse [20 octobre 1964] (p. 1103 et suivantes).
Interventions :
Est entendu lors de la réponse de M. de Broglie, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, à sa question orale n° 566 (cf. supra) [2 juin 1964] (p. 425). - Est entendu au cours du débat sur sa question orale relative à la situation du réseau routier [23 juin 1964] (p. 732 à 735). - Prend la parole au cours du débat sur sa question orale relative à la politique agricole du Gouvernement [20 octobre 1964] ; déplore l'absence de M. Pisani, ministre de l'agriculture et demande une suspension de séance (p. 1103) ; discussion de sa question orale (p. 1103 à 1107). - Intervient dans la discussion du projet de loi de finances pour 1965 [20 novembre 1964]. - AGRICULTURE. - Discussion générale. - Observations sur l'attribution de bourses (p. 1738). - Examen des crédits. - ETAT B, TITRE III : explique son vote sur les crédits de fonctionnement faisant l'objet du titre III (p. 1764).