- Appartenance politique :
- Membre du Groupe socialiste
- État civil :
- Né le 23 août 1930
Décédé le 2 juillet 2016 - Profession :
- Inspecteur général des Finances en retraite
- Département :
- Yvelines
-
Ancien sénateur de la Ve République
Travaux parlementaires
Ve République
ROCARD (Michel)
Né le 23 août 1930 à Courbevoie (Seine)
Décédé le 2 juillet 2016 à Paris
Député des Yvelines de 1969 à 1973, de 1978 à 1981 et de 1986 à 1988
Ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du Territoire du 22 mai 1981 au 22 mars 1983
Ministre de l'Agriculture du 22 mars 1983 au 4 avril 1985
Premier ministre du 10 mai 1988 au 15 mai 1991
Sénateur des Yvelines de 1995 à 1997
Michel Rocard voit le jour le 23 août 1930 à Courbevoie. Après avoir étudié au lycée parisien Louis-le-Grand, il obtient une licence de lettres. Il entre ensuite en 1947 à l'Institut d'études politiques de Paris, contrairement aux voeux de son père, physicien très renommé, l'un des principaux concepteurs du programme nucléaire français, qui le destinait à une carrière scientifique. Élève à l'École nationale d'administration (ENA) de 1956 à 1958, il intègre l'Inspection des finances à sa sortie. Il est chargé de mission au service des études économiques et financières à la direction de Trésor de 1962 à 1965 puis secrétaire général de la commission des comptes et des budgets économiques de la Nation en 1965.
Il s'engage aussi en politique. Dès 1949, au cours de ses études à l'Institut d'études politiques de Paris, il adhère à la Fédération nationale des étudiants socialistes, affiliée à la SFIO, et en devient le secrétaire général de 1953 à 1956. Mais c'est en s'opposant à la politique menée en Algérie par le président du Conseil socialiste Guy Mollet que Michel Rocard s'éveille véritablement à la politique. Envoyé en Algérie à sa sortie de l'ENA, il rédige en 1959 un rapport accablant sur les camps de regroupement de la population musulmane, dont plusieurs extraits sont publiés par France-Observateur et Le Monde. Dès 1958, il avait rompu avec la SFIO et avais pris part à la création du Parti socialiste autonome (PSA) avec Édouard Depreux, Robert Verdier et Alain Savary. Michel Rocard participe ensuite en 1960 à la fondation du Parti socialiste unifié (PSU), né de la fusion du PSA avec d'autres petits mouvements de gauche tous opposés à la guerre d'Algérie. Élu membre du Comité politique national du PSU en 1961 puis de son bureau politique en 1965, il adhère aussi au Club Jean Moulin.
Après avoir soutenu la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965, il est élu secrétaire national du PSU en 1967. Restant à ce poste jusqu'en 1973, il se présente d'abord deux fois en vain dans la quatrième circonscription des Yvelines, en 1967 et 1968. En mars 1967, il ne réunit que 5 626 des 34 410 suffrages exprimés au premier tour et ne participe pas au second. De même en juin 1968 n'obtient-il que 4 371 des 35 165 suffrages exprimés.
Michel Rocard se porte ensuite candidat à l'élection présidentielle en juin 1969. S'il ne recueille que 3,66 % des suffrages exprimés, le secrétaire national du PSU acquiert alors une réelle notoriété nationale grâce à des interventions télévisées très remarquées. Il profite de sa médiatisation pour ravir le siège de député de la quatrième circonscription des Yvelines à l'ancien Premier ministre du général de Gaulle, Maurice Couve de Murville, lors de l'élection législative partielle d'octobre 1969. S'il est largement distancé au premier tour, ne recueillant que 5 166 des 24 968 suffrages exprimés contre 10 225 voix pour le candidat gaulliste, il est élu au second tour grâce au soutien de toute la gauche en remportant 15 200 des 28 263 suffrages exprimés contre 13 063 pour son adversaire.
Au Palais Bourbon, il figure sur la liste des députés n'appartenant à aucun groupe. Membre de la commission de la défense nationale de 1969 à 1970 et de 1971 à 1973, il siège aussi à celle des affaires culturelles en 1970 et 1971. En 1972, il dépose deux propositions de loi, l'une portant sur les charges locatives, l'autre relative à l'action civile des associations de consommateurs devant les juridictions répressives. Contempteur de la politique menée par les gouvernements de Georges Pompidou, il prend la parole à l'Assemblée nationale sur des sujets très divers, notamment en 1970 sur l'atteinte au droit de manifestation et le logement, en 1971 sur l'interpénétration entre les grands intérêts financiers et le monde politique, en 1972 sur les travailleurs étrangers et la Banque de France. Il dénonce en outre en 1970 le programme nucléaire militaire français et vote, en 1972, contre la loi portant création et organisation des Régions.
Fidèle à un PSU tiraillé par ses courants révolutionnaires et de plus en plus marginalisé, il perd son siège de député en mars 1973. Après avoir obtenu 12 056 des 49 613 suffrages exprimés au premier tour, il ne réunit que 22 531 des 48 806 voix au second contre 26 275 voix pour Marc Lauriol, candidat de l'Union des républicains de progrès. Plongé dans une « impasse politique » (1), Michel Rocard démissionne de ses fonctions de secrétaire général du PSU en septembre 1973 puis soutient la candidature de François Mitterrand à l'élection présidentielle de mai 1974. Il est même chargé des questions économiques dans la campagne du premier secrétaire du Parti socialiste (PS). En octobre 1974, il propose au PSU de rejoindre le PS, mais, mis en minorité, il quitte alors le parti. Il adhère ensuite au PS en décembre 1974 avec certains militants du PSU et des syndicalistes de la CFDT. Nommé membre du comité directeur et du bureau exécutif du PS dès 1975, il devient la même année secrétaire national chargé du secteur public, fonction qu'il occupe jusqu'en 1979. Au congrès du PS à Nantes, en 1977, Michel Rocard s'affirme comme le héraut de la « deuxième gauche », réformiste, autogestionnaire et anticommuniste, en opposition à la gauche conduite par François Mitterrand.
En 1977, il est élu maire de Conflans-Sainte-Honorine. Reconduit en 1983 et 1989, il administre cette cité du nord des Yvelines jusqu'en 1994. Il reconquiert par ailleurs un siège de député en 1978, non plus dans la quatrième mais dans la troisième circonscription du même département. Après avoir réuni 25 277 des 95 237 suffrages exprimés au premier tour, il remporte 51 539 des 96 270 suffrages exprimés au second et bat le député sortant RPR Gérard Godon qui n'en obtient que 45 731. Inscrit au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, il est membre de 1978 à 1981 de la commission des finances. En son nom il est rapporteur spécial du budget du Commissariat général du Plan de 1978 à 1980.
Il dépose aussi plusieurs propositions de loi : en 1978 sur l'harmonisation de certains droits en matière de pension de retraite ; en 1979 sur la protection des usagers et des consommateurs devant les accidents de la vie quotidienne, sur l'attribution de droits aux salariés volontaires participant à des opérations de secours en cas de catastrophes naturelles, sur la moralisation de la vie politique ; en 1980 sur l'amélioration du statut des bateliers, sur l'institution des bourses de voyages pour les familles non sédentaires, sur la création d'un service départemental des pompes funèbres, sur l'extension des droits des militaires en matière de sécurité et sur l'utilisation des excédents de biens de consommation alimentaire. Il s'exprime également en 1978 sur la situation de la sidérurgie et sur l'artisanat. Il vote contre la loi Peyrefitte renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes en 1980.
Pendant son second mandat au Palais Bourbon, il passe progressivement dans l'opposition à François Mitterrand. L'affrontement entre les deux hommes éclate au grand jour au congrès du PS qui a lieu à Metz en avril 1979. Michel Rocard critique alors avec virulence le programme proposé par le Premier secrétaire du PS visant à rompre avec l'économie de marché. La lutte entre M. Rocard et F. Mitterrand ne cesse dès lors d'agiter le PS jusqu'au début des années 1990. Battu au congrès de Metz, le maire de Conflans-Sainte-Honorine annonce cependant le 19 octobre 1980 sa candidature à l'élection présidentielle de 1981. Mais il doit la retirer dès le 8 novembre suivant, après que François Mitterrand a annoncé la sienne.
À la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République le 10 mai 1981, Michel Rocard est nommé le 22 mai suivant ministre d'État, ministre du Plan et de l'Aménagement du Territoire dans le gouvernement de Pierre Mauroy. Il se représente ensuite en juin 1981 dans la troisième circonscription des Yvelines. Manquant de peu l'élection dès le premier tour avec 48,1 % des suffrages exprimés, il est aisément élu au second avec 60,3 % des suffrages exprimés contre 39,7 % pour le RPR Bruno Mégret. Reconduit après les élections législatives au ministère du Plan et de l'Aménagement du Territoire dans le deuxième gouvernement Mauroy, il abandonne son siège de député à Jean Guigné.
À compter du 22 mars 1983, Michel Rocard est titulaire d'un portefeuille ministériel plus important, celui de l'Agriculture, dans le gouvernement de Laurent Fabius. Il s'emploie notamment à renouer le contact avec les syndicats agricoles dont les relations avec son prédécesseur, Édith Cresson, étaient devenues très tendues. Opposé à l'instauration du mode de scrutin proportionnel pour les élections législatives de 1986, il démissionne de ses fonctions ministérielles le 4 avril 1985.
De nouveau membre du bureau exécutif du PS à partir de 1985, il fait son retour au Palais Bourbon en 1986. Tête de la liste socialiste dans les Yvelines qui, en réunissant 176 383 des 568 196 suffrages exprimés, remporte quatre sièges, Michel Rocard est réélu aux législatives du 16 mars 1986. Le même jour, il est élu conseiller régional d'Île-de-France.
Au Palais Bourbon, de 1986 à 1988, il s'inscrit au groupe socialiste et siège à la commission de la défense. En mai 1986, il défend la motion de censure déposée par le groupe socialiste contre le gouvernement de Jacques Chirac. S'en prenant directement à ce dernier, son ami de jeunesse du temps de Sciences Po, il critique vigoureusement « une politique au service de quelques catégories sociales, d'un certain nombre de privilégiés » (2). Toujours en 1986 il vote contre la loi relative aux conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France. En revanche en 1987, il se fait le porte-parole du groupe socialiste pour soutenir le projet de loi de programme relatif à l'équipement militaire pour les années 1987-1991.
Dès la défaite de la gauche aux législatives de 1986, il envisage de poser sa candidature à l'élection présidentielle de 1988. Il y renonce de nouveau en mars 1988 lorsque F. Mitterrand annonce qu'il se représente. Le président de la République sortant fait cependant de M. Rocard son porte-parole pour la campagne présidentielle puis, réélu le 10 mai 1988, le nomme Premier ministre . Peu après cette nomination, M. Rocard se représente aux législatives de juin 1988 dans la septième circonscription des Yvelines. Manquant de peu la réélection dès le premier tour avec 47 % des suffrages exprimés, il est reconduit au second avec 54,9 % des voix contre 45,1 % au candidat de droite, Gérard Rebreyend.
De nouveau nommé Premier ministre le 23 juin 1988, Michel Rocard dirige un gouvernement « d'ouverture » qui intègre des personnalités du centre et de la société civile. Ne disposant que d'une majorité relative à l'Assemblée nationale, il a recours à vingt-huit reprises à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter des lois. Il est le Premier ministre de la Ve République à avoir le plus souvent utilisé cette procédure.
Il obtient, le 26 juin 1988, la signature des accords de Matignon qui mettent fin aux violences en Nouvelle-Calédonie et entérinent les droits de ce territoire à l'autodétermination. Il instaure par ailleurs le Revenu minimum d'insertion en 1988, destiné aux personnes sans ressources, ainsi que la Contribution sociale généralisée en 1990, nouvel impôt à la source contribuant au financement de la Sécurité sociale. Il est aussi à l'origine, en 1991, du premier Livre blanc sur les retraites.
Le 15 mai 1991, François Mitterrand, avec qui ses relations sont devenues de plus en plus conflictuelles, demande à Michel Rocard de démissionner et de quitter l'hôtel Matignon où il le remplace par Édith Cresson. M. Rocard essuie ensuite un revers lors des élections législatives de mars 1993 dans la septième circonscription des Yvelines. Distancé dès le premier tour, avec 27,21 % des suffrages exprimés contre 38,49 % pour le maire UDF de Chanteloup-les-Vignes, Pierre Cardo, l'ancien Premier ministre est défait au second : il ne réunit que 47,15 % des voix contre 52,84 % pour son adversaire.
Après les législatives de mars 1993, lors desquelles quatre cinquièmes des députés socialistes sortants sont battus, Michel Rocard est élu premier secrétaire du Parti socialiste au congrès du Bourget, en octobre 1993. Mais sa consécration au PS est de courte durée. M. Rocard démissionne en effet dès le 19 juin 1994, à la suite de l'échec cuisant de la liste socialiste qu'il a conduite aux élections européennes du 12 juin précédent, laquelle n'a réuni que 14,5 % des voix. Il abandonne alors la mairie de Conflans-Sainte-Honorine en septembre 1994, continuant cependant à siéger au conseil municipal jusqu'en 2001.
Prenant ses distances avec les conflits internes au PS, il est élu aux élections sénatoriales du 24 septembre 1995. Conduisant la liste du PS dans les Yvelines qui obtient 536 des 2 657 suffrages exprimés. Inscrit au groupe socialiste du Sénat, il est membre de la commission des affaires étrangères. Au Palais du Luxembourg, il prend la parole en séance publique à propos de l'aménagement du temps de travail en 1995, puis de la situation de l'université ainsi que de la réforme du Secrétariat général de la défense nationale en 1996. Il intervient également en 1997, lors de la discussion du projet de loi portant diverses dispositions relatives à l'immigration, au sujet de l'affaire des « sans-papiers » de l'église Saint-Bernard et de la régularisation des étrangers en situation irrégulière.
Le 18 novembre 1997, il démissionne de son mandat de sénateur. Le premier secrétaire du PS Lionel Jospin ayant fixé la règle d'un non-cumul des mandats, Michel Rocard choisit de se consacrer à celui de député européen qu'il détient depuis 1994. Réélu en 1999 et 2004, cet européen convaincu préside successivement trois commissions au Parlement européen : la commission du développement et de la coopération de 1997 à 1999, celle de l'emploi et des affaires sociales de 1999 à 2002 et celle de la culture, de l'éducation et de la jeunesse de 2002 à 2004.
Victime d'une hémorragie cérébrale lors d'un voyage en Inde en 2007, il démissionne du Parlement européen en janvier 2009. S'il met fin à sa carrière d'élu commencée quarante ans auparavant, il ne quitte pas pour autant la vie publique. Peu de temps après son départ du Parlement européen, il se voit en effet confier diverses responsabilités par le président de la République Nicolas Sarkozy. Michel Rocard est nommé, en mars 2009, ambassadeur chargé des négociations internationales relatives aux pôles Arctique et Antarctique. En juillet 2009, il préside une conférence d'experts sur l'institution d'une contribution climat énergie et recommande, dans un rapport, l'instauration d'une taxe carbone. Il est également nommé coprésident avec Alain Juppé, en août 2009, d'une commission chargée d'une réfléxion sur la mise en oeuvre d'un grand emprunt national. Les deux anciens Premiers ministres appellent, en octobre 2009, à un désarmement nucléaire mondial.
Grand-Croix de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, Michel Rocard continue de publier des ouvrages dans lesquels il fait le bilan de son parcours et de ses idées. Atteint par une longue maladie, il s'éteint des suites de celle-ci le 2 juillet 2016, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans. Un hommage national lui est rendu aux Invalides le 7 juillet suivant lors duquel le président de la République François Hollande salue « une grande et belle figure de la République », théoricien de la « deuxième gauche » qui « pouvait être sévère à l'égard de la première » mais qui savait « que les deux gauches devaient s'unir pour gouverner ».
(1) Hughes Portelli, « Michel Rocard », in Jean-François Sirinelli (dir.), Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Paris, PUF, 2e éd. 2003.
(2) Comptes rendus des débats du Sénat, 1ère séance du 15 mai 1986.
Bibliographie
Sources
Archives du Sénat : dossier personnel de sénateur ; tableau des élections.
Who's who in France (plusieurs éditions).
Ouvrages de Michel Rocard
Si ça vous amuse. Chronique de mes faits et méfaits, Paris, Flammarion, 2010.
Si la gauche savait. Entretiens avec Georges-Marc Benamou, Paris, Robert Laffont, 2005.
Michel Rocard. Entretien avec Judith Waintraub, Paris, Flammarion, 2001.
Le Coeur à l'ouvrage, Paris, Odile Jacob, 1987.
Ouvrages généraux
Becker Jean-Jacques et Candar Gilles (dir.), Histoire des gauches en France, t. 2, XXe siècle : à l'épreuve de l'histoire, Paris, La Découverte, 2005.
Bergounioux Alain et Grunberg Gérard, L'Ambition et le remords. Les socialistes français et le pouvoir, 1905-2005, Paris, Fayard, 2005.
Castegnez Noëlline, Jalabert Laurent, Lazar Marc, Morin Gilles et Sirinelli Jean-François (dir.), Le Parti socialiste unifié. Histoire et postérité, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2013.
Castegnez Noëlline et Morin Gilles (dir.), Le Parti socialiste d'Épinay à l'Élysée, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015.
Julliard Jacques, Les Gauches françaises. 1762-2012. Histoire, politique et imaginaire, Paris, Flammarion, 2012.
Ravenel Bernard, Quand la gauche se réinventait. Le PSU, histoire d'un parti visionnaire, 1960-1989, Paris, La Découverte, 2016.
Ouvrages et articles sur Michel Rocard
Andréani Jean-Louis, Le Mystère Rocard, Paris, Robert Laffont, 1993.
Guigo Pierre-Emmanuel, « Le Chantre de l'opinion ». La communication de Michel Rocard de 1974 à 1981, Bry-sur-Marne, INA Éditions, 2013.
Hamon Hervé et Rotman Patrick, L'Effet Rocard, Paris, Stock, 1980.
Merle Jean-François et Guigo Pierre-Emmanuel, « Michel Rocard », Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier.
Portelli Hughes, « Michel Rocard », in Jean-François Sirinelli (dir.), Dictionnaire historique de la vie politique française au XXe siècle, Paris, PUF, rééd. 2003.
Santini Sylvie, Michel Rocard. Un certain regret, Paris, Stock, 2004.
Schneider Robert, Michel Rocard, Paris, Stock, 1987.
Elu le 24 septembre 1995
Fin de mandat le 18 novembre 1997 (démissionnaire)
Ministre
Député des Yvelines
Membre du Groupe socialiste
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaires
de Michel ROCARD
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