Appartenance politique :
Membre du Groupe Union pour un Mouvement Populaire
État civil :
Né le 1er décembre 1929
Décédé le 30 janvier 2007
Profession :
Conseiller d'Etat
Département :
Val-de-Marne
Vème République

Ancien sénateur de la Ve République


Travaux parlementaires

Ve République  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

Ve République

POIRIER (Jean-Marie)

Né le 1er décembre 1929 à Chartres (Eure-et-Loir)

Décédé le 30 janvier 2007 à Paris

Député de Seine-et-Oise puis du Val-de-Marne de 1962 à 1973

Sénateur du Val-de-Marne de 1995 à 2004

Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Université de Yale aux Etats-Unis, Jean-Marie Poirier est agrégé d'anglais. A l'image de son père, René Poirier, membre de l'Institut de France et professeur de philosophie à la Sorbonne, il débute une carrière d'enseignant avant de s'essayer au journaliste dans les colonnes de Constellation. Cependant, à seulement 30 ans, il s'engage pleinement en politique en devenant le collaborateur du gaulliste Roger Frey au ministère de l'Information (1959-1960) puis de l'Intérieur (1961). Désireux de se confronter au suffrage universel, il se présente aux élections législatives de 1962 sous l'étiquette de l'UNR (Union pour la nouvelle République) dans la 16e circonscription de Seine-et-Oise. Devenu député à 33 ans, il est réélu en 1967 et en 1968. Après la suppression du département de la Seine-et-Oise en 1968, il représente à l'Assemblée nationale la 8e circonscription du Val-de-Marne.

Pour Jean-Marie Poirier, la politique nationale doit se décliner à l'échelle locale. C'est la raison pour laquelle il se porte candidat en 1964 aux élections municipales de Sucy-en-Brie et en devient le maire en remplacement d'Albert Pleuvry. L'élu sucycien intègre également, en 1967, le Conseil général du Val-de-Marne en représentant dans un premier temps le canton de Boissy-Saint-Léger puis celui de Sucy-en-Brie à partir de 1982. Il s'implique aussi dans la gestion du district de la région parisienne, organisme dont il est l'un des administrateurs avant d'en devenir le président du conseil d'administration (1969-1970) et enfin le rapporteur général de la planification et du développement régional (1970-1977).

Les élections législatives de 1973 marquent un tournant dans sa carrière politique. Battu, il démissionne l'année suivante de l'UDR (Union pour la défense de la République) et apporte son soutien au candidat Valéry Giscard d'Estaing lors de la campagne présidentielle de 1974. Il se rapproche alors de la Fédération nationale des républicains indépendants. Au sein de cette formation, il occupe la fonction de délégué national aux affaires sociales puis celle de secrétaire responsable des questions d'aménagement du territoire et du cadre de vie. Chargé de mission au cabinet du Premier ministre Jacques Chirac en 1975, il est nommé en 1976 maitre des requêtes au Conseil d'Etat et membre du Comité économique et social de la région Ile-de-France. Cofondateur de l'UDF (Union pour la démocratie française) en 1978, il est choisi par Valéry Giscard d'Estaing pour être son porte-parole à l'Elysée du 30 janvier 1980 au 21 mai 1981. Candidat malheureux aux législatives de 1981, il est nommé conseiller d'Etat en 1992 et se rapproche de la Chambre haute en étant, de 1986 à 1990, conseiller technique auprès du président du Sénat, Alain Poher. En 1995, il décide de se présenter aux élections sénatoriales du Val-de-Marne sur une liste dissidente UDF-CDS (Union pour la démocratie française - Centre des démocrates sociaux) qui recueille 274 voix sur les 1 901 exprimées. En position éligible, Jean-Marie Poirier devient sénateur du Val-de-Marne.

Au Palais du Luxembourg, il s'inscrit au groupe de l'UC (Union centriste) puis, à partir de 2002, à celui de l'UMP (Union pour un mouvement populaire). Fort de sa riche expérience, il s'affirme rapidement comme un parlementaire influent. Nommé membre, dès 1995, de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), il est élu, en 1998, juge titulaire à la Haute Cour de justice et juge suppléant à la Cour de justice de la République.

Jean-Marie Poirier siège à la commission des affaires étrangères, dont il devient vice-président en 2002. Au nom de celle-ci, il rapporte en 2004 le projet de loi relatif au contrat de volontariat de solidarité internationale. Il est également l'auteur d'un rapport d'information sur la question de l'entrée de la Serbie, du Monténégro et du Kosovo dans l'Union européenne. En 2002, il est membre de la délégation française à la 57e session de l'assemblée générale des Nations unies. Au nom de l'Union centriste, il intervient dans l'hémicycle, le 9 octobre 2002, suite à une déclaration du Gouvernement, pour soutenir l'action de la diplomatie française.

Le sénateur du Val-de-Marne vote la loi d'orientation et d'incitation relative à la réduction du temps de travail (1998), la loi relative au pacte civil de solidarité (1998) et la loi constitutionnelle relative à l'organisation décentralisée de la République (2003). En revanche, il s'abstient lors du vote de la loi constitutionnelle relative à l'égalité entre les femmes et les hommes (1999).

Candidat au renouvellement sénatorial de 2004 en troisième position sur la liste UMP, Jean-Marie Poirier doit céder son siège de sénateur au maire UDF du Plessis-Trévise et ancien député, Jean-Jacques Jégou. Il demeure maire de sa commune de Sucy-en-Brie jusqu'au tout début de l'année 2007. Atteint d'une grave maladie, il démissionne de cette fonction quelques jours avant son décès.

Jean-Marie Poirier était chevalier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du Mérite et de l'ordre national du Cèdre du Liban.

Elu le 24 septembre 1995
Fin de mandat le 30 septembre 2004 (non réélu)

Vice-Président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées
Membre du Groupe Union pour un Mouvement Populaire

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaires
de Jean-Marie POIRIER

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