- Appartenance politique :
- Groupe Communiste
- État civil :
- Né le 22 février 1909
Décédé le 22 juillet 1996 - Profession :
- Professeur
- Département :
- Martinique
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 15 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
LÉRO (Thélus)
Né le 22 février 1909 au Lamentin (Martinique)
Décédé le 22 juillet 1996 à Fort-de-France (Martinique)
Conseiller de la République de la Martinique de 1946 à 1948
Diplômé de sciences mathématiques, Thélus Léro devient professeur dans l'enseignement technique à la Martinique.
En 1945, fort de son expérience de militant communiste, il est élu adjoint au maire de Fort-de-France et dirige le journal Justice, organe du Parti Communiste à la Martinique.
Dans la profession de foi qu'il rédige avant les élections au Conseil de la République de 1946, Thélus Léro fait valoir sa volonté de travailler au relèvement de la France métropolitaine et des territoires d'outre-mer, trop souvent oubliés dans les programmes de reconstruction d'après-guerre. Aussi participe-t-il à la liste d'union républicaine et démocratique formée par les communistes et les radicaux, dont les principaux objectifs sont la défense de la monnaie, et le progrès économique et social. Thélus Léro insiste sur le rôle essentiel du Conseil de la République dans l'équilibre politique de la France. En ce qui concerne la Martinique, il propose de faire appliquer la loi d'assimilation et de faire exécuter le plan d'équipement.
Elu le 15 décembre 1946, Thélus Léro est nommé, à son arrivée au Palais du Luxembourg, membre de la commission de l'éducation nationale, des beaux-arts, des sports, de la jeunesse et des loisirs, ainsi que de la commission de la marine et des pêches.
Très actif, ses interventions portent toutefois en majorité sur la situation de la France d'outre-mer et en particulier sur la Martinique, son île d'origine.
En 1947, il dépose une proposition de résolution puis rédige un rapport visant à transformer l'école pratique de commerce et d'industrie de Fort-de-France en école nationale professionnelle des Antilles ; il dépose une proposition de résolution afin que le gouvernement nationalise l'industrie sucrière à la Martinique. Par ailleurs, dans une motion, il invite le Conseil de la République à ne pas se prononcer sur la demande de levée d'immunité parlementaire des élus malgaches avant d'avoir entendu les intéressés. Puis il demande au gouvernement de ne pas utiliser, dans les conflits du travail sur le territoire de la République, les unités comprenant des militaires originaires des TOM, des DOM, des départements algériens et des pays sous mandat. En 1948, Thélus Léro dépose une proposition de loi pour appliquer aux DOM la loi relative aux statuts du fermage et du métayage et les textes qu'elle a modifiés. Il propose également de rendre applicables aux travailleurs des professions agricoles des DOM les dispositions légales relatives aux congés payés. L'objectif de Thélus Léro est explicite : il s'agit d'appliquer et d'étendre aux DOM et TOM les lois et décrets en vigueur en métropole. Il demande également une ouverture des crédits pour les départements de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et de la Guyane. Enfin, en hommage à celui qui a aboli l'esclavage et qui a ainsi bouleversé la vie des peuples colonisés, Thélus Léro intervient sur le transfert des cendres de Victor Schoelcher au Panthéon.
Sur les questions qui concernent la France dans son ensemble, Thélus Léro s'est notamment montré attentif aux réformes de l'enseignement. Il dépose ainsi une proposition de résolution visant à assurer le paiement des heures supplémentaires dans l'enseignement secondaire au tarif demandé par les syndicats. Il intervient plus tard sur la formation professionnelle et sur les effectifs de l'enseignement technique. Thélus Léro s'est enfin intéressé aux professions de la marine marchande et de l'agriculture : il prend position en faveur d'une réglementation du travail et d'une majoration des indemnités pour les accidents du travail dans ces secteurs.
Thélus Léro a été nommé à deux reprises secrétaire du Conseil de la République mais il a chaque fois démissionné de cette fonction quelque temps plus tard.
Non réélu aux élections du 7 novembre 1948, Thélus Léro poursuit son action en Martinique où il meurt le 22 juillet 1996 à l'âge de 87 ans.
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Ve République
LERO (Thélus)
Né le 22 février 1909 au Lamentin (Martinique)
Décédé le 22 juillet 1996 à Fort-de-France (Martinique)
Conseiller de la République de la Martinique de 1946 à 1948
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome V, p. 176-177)
Retiré de la vie politique sous la Ve République, Thélus Léro s'éteint dans sa 87e année. Une avenue porte son nom à Fort-de-France
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Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Thélus LERO
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