- Appartenance politique :
- Groupe Radical
- État civil :
- Né le 20 juillet 1892
Décédé le 25 août 1950 - Profession :
- Exploitant agricole
- Département :
- Alger
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Ne se représente pas)
1940-1958
LEMOINE (Fernand)
Né le 20 juillet 1892 à Ténès (Algérie)
Décédé le 25 août 1950 à Ténès
Conseiller de la République d'Alger de 1946 à 1948
Fernand Lemoine est devenu agriculteur en Algérie, après avoir obtenu une licence en droit. Il a combattu pendant la première guerre mondiale et à son retour a été décoré de la croix de guerre. Le 9 août 1945, Fernand Lemoine est élu maire de Ténès, sa ville natale, mandat qu'il exercera jusqu'au 25 septembre 1948 et devient aussi conseiller général de Ténès.
Il se présente aux élections législatives de 1946, dans le premier collège d'Alger, mais sans succès. La liste démocratique pour le progrès et la liberté, sur laquelle il figure en dernière place, réunissant 37 293 voix sur 156 571 suffrages exprimés, n'obtient en effet qu'un élu, le député sortant Pierre Fayet.
Dans un article qu'il publie dans Alger Républicain en décembre 1946 le jour de son élection au Conseil de la République, Fernand Lemoine rappelle ses convictions sur le statut de l'Algérie et son attachement à l'union républicaine et démocratique grâce à laquelle il a été élu. Selon lui, le règlement de la question agricole constitue une impérieuse nécessité en Algérie, vu l'accroissement rapide de la population algérienne. Fernand Lemoine, parlant au nom du peuple algérien, exprime le besoin de « rattraper le retard considérable que nous avons si nous comparons notre situation à celle de tout pays civilisé digne de ce nom ». Il faut selon lui « que cesse un régime où par des procédés immoraux quelques-uns se repaissent de la misère de tous ».
Au Conseil de la République, Fernand Lemoine est nommé membre de la commission de l'agriculture et de la commission du suffrage universel, du règlement et des pétitions. En 1948, il entre également à la commission de l'intérieur. Il se fait l'avocat de l'Algérie mais n'en oublie pas les débats qui animent la métropole. Il intervient sur le statut organique de l'Algérie, sur la possibilité de reporter la date des élections à l'assemblée algérienne. Puis en 1948, il s'intéresse à la définition des circonscriptions électorales pour la désignation des membres de l'assemblée algérienne.
Outre ces interventions, Fernand Lemoine prend la parole sur le régime général des élections municipales, sur la protection de la liberté de travail, sur la réglementation du travail des professions agricoles, sur la réorganisation des compagnies républicaines de sécurité et enfin sur le reclassement de la fonction publique et l'amélioration de la situation des victimes de guerre.
Après deux années d'activité parlementaire, Fernand Lemoine quitte le Conseil de la République, ne s'étant pas représenté.
Il meurt à Ténès le 25 août 1950.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Fernand LEMOINE
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