- Appartenance politique :
- Groupe Communiste
- État civil :
- Né le 26 novembre 1906
Décédé le 9 avril 1990 - Profession :
- Ingénieur chimiste
- Département :
- Oise
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 8 décembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
JAUNEAU (Georges)
Né le 26 novembre 1906 à Ons-en-Bray (Oise)
Décédé le 9 avril 1990 à Clermont de l'Oise (Oise)
Conseiller de la République de l'Oise de 1946 à 1948
Sous l'occupation et alors qu'il est ingénieur chimiste et président de l'union des ingénieurs et techniciens de l'Oise, Georges Jauneau n'hésite pas à sacrifier son activité professionnelle pour résister à l'ennemi. Ses actions de Résistance, qu'il mène sous le pseudonyme de Jacques, passent notamment par la diffusion du journal clandestin L'Aviation Française dont il est le directeur. Il est parallèlement commandant départemental des FFI et responsable départemental du Front national. Un de ses camarades résistants rappelle que « le grand Jacques » a été à l'origine de plusieurs coups d'éclat contre l'occupant : Georges Jauneau a ainsi lancé un appel pour le sabotage d'une collecte de cuivre et organisé une manifestation de 600 personnes qui défilèrent devant le monument aux morts de Saint-Just en entonnant la Marseillaise devant les forces allemandes. Il a été membre du comité départemental de libération de l'Oise. Pour avoir activement participé à la victoire du pays, Georges Jauneau reçoit la croix de guerre.
Le bureau fédéral du Parti communiste, dont il est un fidèle militant, le place sur sa liste pour les élections sénatoriales de 1946. Lorsqu'il est élu au Conseil de la République, Georges Jauneau est nommé membre de la Commission de la France d'outre-mer et de la Commission de l'éducation nationale. En 1948, il est nommé membre de la Commission de la défense nationale et de la Commission de suffrage universel, du contrôle constitutionnel, du règlement et des pétitions. A cette date, il choisit de démissionner de la Commission de la France d'outre-mer. Dans les premiers mois qu'il passe au Conseil de la République, Georges Jauneau participe au débat sur l'évolution de la situation à Madagascar et, notamment, à la discussion de la proposition de loi relative au secours des victimes de l'insurrection malgache. Il intervient à nouveau sur cette question des territoires d'outre-mer à propos d'une proposition de loi concernant les grands conseils en AOF (Afrique occidentale française) et en AEF (Afrique équatoriale française). Il prend part également à des discussions aussi bien sur le statut des officiers de l'armée de terre que sur les transports des voyageurs en région parisienne. Sur le plan constitutionnel, il dépose un amendement visant l'application du principe de l'égalité des citoyens devant la loi, à l'occasion d'une discussion sur des articles de la Constitution. En outre, il intervient dans la discussion d'une proposition de loi portant sur le renouvellement des conseils généraux. Les sujets de débat auxquels s'attache Georges Jauneau sont variés et nombreux, mais son activité parlementaire est courte et s'achève en 1948. La liste « Union républicaine et résistante » au titre de laquelle il est candidat n'obtient aucun élu aux élections de novembre 1948.
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Ve République
JAUNEAU (Georges)
Né le 26 novembre 1906 à Ons-en-Bray (Oise)
Décédé le 9 avril 1990 à Clermont de l'Oise (Oise)
Conseiller de la République de l'Oise de 1946 à 1948
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome IV, p. 390-391)
Battu aux élections sénatoriales de 1948, Georges Jauneau se retire de la vie politique. Il s'éteint dans sa 84e année.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Georges JAUNEAU
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