Appartenance politique :
Groupe de la Gauche Démocratique et du Rassemblement des Gauches Républicaines
État civil :
Né le 16 juin 1896
Décédé le 6 août 1968
Profession :
Avocat
Département :
Aisne
IVème République

Ancien sénateur de la IVe République

Elu le 7 novembre 1948
Fin de mandat le 18 juin 1955 (Non réélu(e))

1940-1958  (Extrait du Dictionnaire des parlementaires français)

1940-1958

CLAVIER (Jean)

Né le 16 juin 1896 au Nouvion-en-Thiérache (Aisne)

Décédé le 6 août 1968 à Paris

Sénateur de l'Aisne de 1948 à 1955

Fils d'instituteur, Jean Clavier fait ses études secondaires au collège de Chateau-Thierry, puis au lycée de Laon, où il obtient son baccalauréat ès lettres.

Inscrit ensuite à la faculté de droit de Paris, il y obtient sa licence, puis deux certificats de doctorat, l'un en sciences politiques, l'autre en sciences économiques et financières.

En 1920, il devient contrôleur des contributions directes puis, en 1926, s'inscrit comme avocat au barreau de Laon, où il se spécialiste dans le conseil juridique aux entreprises. Ses compétences juridiques et fiscales lui permettent d'être agréé comme commissaire de diverses sociétés anonymes par la Cour d'appel d'Amiens. Soucieux de mieux organiser l'activité de son département natal, Jean Clavier devient vice-président de la société de crédit immobilier de l'Aisne, membre du comité départemental de patronage des Habitations à Bon Marché, et conseil de diverses coopératives agricoles et unions commerciales.

Il est également éditorialiste dans plusieurs hebdomadaires locaux : Journal de l'Aisne, Réveil socialiste, Eclaireur de l'Aisne.

Candidat radical-socialiste aux élections de 1936 dans la première circonscription de Laon, il arrive en troisième position au premier tour, avec 2 820 voix sur 16 871 exprimés, et ne participe pas au second tour.

Mobilisé en 1939, son courage au combat lui vaut d'être chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire au mois de décembre.

A la Libération, il figure en deuxième position sur la liste du RGR dans l'Aisne à la seconde Assemblée Nationale Constituante ; mais cette liste n'a alors aucun élu.

Puis il est candidat aux législatives du 10 novembre 1946, sans que la liste RGR sur laquelle il figure n'emporte de siège.

Il se présente alors aux élections sénatoriales du 7 novembre 1948, en deuxième position de la liste du RPF, qui remporte au second tour les trois sièges à pourvoir ; lui-même obtient alors 766 voix sur 1 507 suffrages exprimés.

Au Conseil de la République, il s'inscrit au groupe du Rassemblement des Gauches Républicaines et de la Gauche Démocratique, et siège à la Commission du suffrage universel, et à celle de la presse, puis, à partir de 1951, à la Commission des finances, et à la Commission de la comptabilité.

Les domaines économiques et financiers sont ceux qui suscitent d'abord chez lui le plus d'intérêt, et il intervient fréquemment en séance publique sur ces sujets : taxe intérieure sur les produits pétroliers, lutte contre l'inflation, dispositions d'ordre économique et financier, montant des patentes, aménagements d'ordre fiscal, taxe additionnelle sur le chiffre d'affaires, en 1949 ; impôts applicables aux travailleurs à domicile, fixation des bénéfices forfaitaires agricoles, majoration des allocations familiales, en 1950. La même année, deux questions orales dont il est l'auteur sur les rapports financiers entre les communes, et EDF-GDF, ainsi que sur l'indemnisation de certains travaux d'urbanisme au titre des dommages de guerre, sont débattues en séance publique.

Il poursuit, les années suivantes, une activité soutenue, et intervient sur les sociétés de crédit différé, l'institution d'un compte spécial du Trésor, et l'échelle mobile des salaires (1951) ; le projet de loi portant conventions avec la Banque de France, la variation du salaire minimum garanti, le fonds d'investissement routier, l'indemnisation des intérêts français dans divers pays étrangers (1952) ; l'épargne, le contrôle des ententes économiques, les comités d'entreprise, le redressement économique et financier, les aménagements fiscaux, l'assistance médicale gratuite (1953) ; les allocations de vieillesse, la réforme fiscale, les droits de douane (1954).

Enfin, en 1955, outre ses interventions coutumières dans de nombreuses discussions budgétaires, il participe aux débats sur les accords de Paris et sur les pouvoirs spéciaux demandés par le Gouvernement.

Entre-temps, il a été élu conseiller municipal de Laon aux élections de 1953.

Sa bonne implantation locale le conduit à occuper la tête de la liste de Rassemblement et d'Union, présentée par le Centre National des Indépendants Paysans et le RGR aux sénatoriales du 19 juin 1955.

Aucun siège n'est pourvu au premier tour, et, au second tour, une liste sans étiquette, rassemblant des candidats isolés, remporte deux sièges, alors que la liste SFIO en gagne un. Jean Clavier ne remporte, lui, que 458 voix sur 1513 suffrages exprimés au second tour.

Il tente ensuite sa chance, sans plus de succès, aux législatives du 2 janvier 1956, à la tête de la liste du parti Républicain Radical et Radical Socialiste, puis à nouveau, comme candidat isolé, au premier tour des sénatoriales du 26 avril 1959.

Ces échecs répétés le conduisent alors à se retirer de la vie politique nationale.

Il se consacre à nouveau entièrement à ses activités professionnelles. Il meurt à Paris le 6 août 1968.

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Ve République

CLAVIER (Jean)

Né le 16 juin 1896 à Nouvion-en-Thiérache (Aisne)

Décédé le 6 août 1968 à Paris

Sénateur de l'Aisne de 1948 à 1955

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1940-1958, tome III, p. 153-154)

Retiré de la vie politique sous la Ve République, Jean Clavier poursuit son activité professionnelle de conseil de sociétés jusqu'à mort, survenue dans sa 73e année.

Il était officier de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 1914-1918.

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean CLAVIER

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