- Appartenance politique :
- Groupe des Républicains Indépendants
- État civil :
- Né le 28 janvier 1905
Décédé le 16 octobre 1980 - Profession :
- Notaire
- Département :
- Ain
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Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 21 octobre 1951
Fin de mandat le 19 juin 1955 (Non réélu(e))
1940-1958
CHASTEL (Paul, Marie, Albert)
Né le 28 janvier 1905 à Bonneville (Haute-Savoie)
Décédé le 16 octobre 1980 à Annecy (Haute-Savoie)
Sénateur de l'Ain de 1951 à 1955
Député de l'Ain de 1957 à 1958
Notaire à Bellay (Ain), Paul Chastel est nommé conseiller municipal de cette commune par le gouvernement de Vichy le 13 mars 1941. Deux ans plus tard, le 3 mai 1943, il accède aux fonctions de maire. Il les exercera jusqu'à la Libération. Réélu conseiller municipal aux élections du 29 avril 1945, il redevient maire au lendemain de celles de 1947. Son mandat lui est renouvelé en 1953.
A la suite des élections législatives du 17 juin 1951, Jean Saint-Cyr, conseiller de la République, élu député opte pour l'Assemblée nationale. Paul Chastel se présente avec succès à l'élection partielle organisée le 21 octobre 1951.
Rattaché au groupe des Républicains indépendants, il participe aux travaux de diverses Commissions : travail et Sécurité sociale (de 1951 à 1955), intérieur (1952), presse (1954-1955) en tant que membre titulaire et justice (de 1953 à 1955) comme membre suppléant. Par ailleurs, il appartient en 1955 à la sous-commission chargée de suivre et d'apprécier la mise en oeuvre de la convention de coopération économique européenne et du programme de relèvement européen. Ne participant pas aux débats parlementaires, il dépose cependant une proposition de loi modifiant la loi du 1er septembre 1948 relative au logement.
Non réélu lors du renouvellement sénatorial de 1955 il retrouve un mandat national à l'Assemblée à l'occasion de l'élection partielle consécutive au décès du député Tony Révillon. Au premier tour, le 11 mars 1957, il est distancé de 15 voix par Jean Saint-Cyr candidat radical qui arrive en première position mais remporte le siège au second tour par 39,1 % des suffrages exprimés contre 34,6 % au radical et 26,3 % au communiste.
Inscrit au groupe des Indépendants et paysans, membre des Commissions du travail et de la Sécurité sociale et de la presse, il siège comme suppléant à celle des immunités parlementaires.
Avec son groupe il vote la ratification des traités instituant la C.E.E. et la Communauté européenne de l'énergie atomique (9 juillet 1957) mais la fin de la IVe République voit les indépendants se diviser à l'occasion de scrutins importants. Paul Chastel soutient Maurice Bourgès-Maunoury sur les institutions de l'Algérie (30 septembre 1957 - chute du cabinet), refuse la confiance à Pierre Pflimlin (13 mai 1958) puis le principe de la révision de certains articles de la Constitution (27 mai) après avoir toutefois approuvé auparavant la déclaration de l'état d'urgence sur le territoire métropolitain (16 mai).
Il vote pour la confiance au général de Gaulle (1er juin) les pleins pouvoirs et la révision constitutionnelle (2 juin).
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Paul CHASTEL
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