- Appartenance politique :
- Groupe Socialiste
- État civil :
- Né le 22 juin 1887
Décédé le 17 février 1963 - Profession :
- Instituteur
- Département :
- Oise
-
Ancien sénateur de la IVe République
Elu le 7 novembre 1946
Fin de mandat le 7 novembre 1948 (Non réélu(e))
1940-1958
BERTHELOT (Jean-Marie)
Né le 22 juin 1887 à Fléty (Nièvre)
Décédé le 17 février 1963 à Courcelles-Epayelles (Oise)
Conseiller de la République de l'Oise de 1946 à 1948
Après avoir obtenu le brevet supérieur, Jean-Marie Berthelot suit les cours de l'école normale d'instituteur de Beauvais.
Il est instituteur à Domfront (Oise) lorsqu'il est élu en 1922 conseiller général du canton de Maignelay, avec l'étiquette SFIO. Constamment reconduit dans ce mandat aux élections de 1928, 1934 et 1945, Jean-Marie Berthelot joue un grand rôle au sein du Conseil général et s'applique particulièrement au développement de la voirie routière.
Il est président de la Commission départementale de l'Oise lorsqu'il se présente, soutenu par la SFIO, aux élections sénatoriales du 8 décembre 1946. Il est proclamé élu par la Commission centrale de recensement au siège attribué dans le cadre interdépartemental, avec 128 voix sur 826 suffrages exprimés.
Au Conseil de la République, il est membre des commissions de la justice et de la production industrielle, et s'inscrit au groupe SFIO.
Ses interventions publiques portent essentiellement sur les questions financières. Ainsi, en 1947, prend-il part aux discussions sur le forfait sur les bénéfices agricoles, les mesures visant à remédier au déficit en céréales et les budgets de l'intérieur, du commerce et de l'industrie.
En 1948, il est rapporteur de la commission de la justice pour le projet de loi tendant à fixer les contingents de décorations attribuées aux administrations publiques ; il intervient également sur le budget de l'année, les élections cantonales, ainsi que sur le projet de loi portant création de ressources nouvelles et aménagement d'impôts.
En tête de la liste SFIO aux sénatoriales de novembre 1948, il ne peut conserver son mandat, en dépit de la constitution au deuxième tour d'une liste de défense républicaine par fusion de sa liste avec celle du Rassemblement des Gauches dont le candidat est Emile Bollaert ; lui-même obtient alors 466 voix sur 1 328 suffrages exprimés.
Il rencontre le même insuccès en 1952 : il recueille alors 247 voix sur 1 367 suffrages exprimés au premier tour, et ne se présente pas au deuxième tour.
Il se retire alors de la vie publique, et meurt en 1963.
Il était chevalier de la Légion d'honneur.
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Jean-Marie BERTHELOT
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