État civil :
Né le 8 décembre 1844
Décédé le 14 janvier 1922
Profession :
Médecin
Département :
Algérie (Constantine)
IIIème République

Ancien sénateur de la IIIe République

Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 6 janvier 1906 ( Non réélu )

avant 1889  (Extrait du «Robert et Cougny»)
1889-1940  (Extrait du «Jean Jolly»)

avant 1889

TREILLE (ALCIDE-MARIE), député de 1881 à 1889, né à Poitiers (Vienne) le 8 décembre 1844, étudia la médecine et fut reçu docteur en 1869. Etabli comme médecin à Constantine, il fut nommé conseiller général en 1879, et, après l'option de M. Thomson pour la 2e circonscription du département de Constantine, se présenta pour lui succéder à la Chambre, comme député de la 1re : il fut élu, le 4 décembre 1881, par 2,421 voix (4,814 votants, 7,106 inscrits), contre 2,298 à M. Forcioli, radical. M. Alcide Treille siégea sur les bancs de l'Union républicaine, soutint de son vote les cabinets Gambetta et J. Ferry, et se prononça pour les crédits du Tonkin et contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine de Constantine, il fut réélu, le 2e et dernier, député de ce département, par 6,077 voix (12,010 votants, 17,355 inscrits). M. Treille reprit sa place à gauche, parla sur les questions algériennes et vota les plus souvent avec la majorité, pour les ministères opportunistes de la législature, pour la nouvelle loi militaire, pour l'expulsion des princes, et, dans la dernière session, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889), contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution, pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes, pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour les poursuites contre le général Boulanger.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

1889-1940

TREILLE (MARIE, Alcide), né le 8 décembre 1844 à Poitiers (Vienne), mort le 14 janvier 1922 à Alger.

Député de Constantine de 1881 à 1889.

Sénateur de Constantine de 1897 à 1906.

(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 442.)

Après avoir été battu au renouvellement de 1889 par son ancien concurrent Forcioli, il obtint une chaire de professeur à l'école de médecine d'Alger. Le 3 janvier 1897, il présenta sa candidature au renouvellement triennal et fut élu sénateur de Constantine par 105 voix sur 192 votants, contre 86 voix à Saint-Germain.

Membre de la gauche démocratique et du groupe agricole, il fit partie de nombreuses commissions.

On l'entendit dans la discussion d'un projet de loi tendant à priver des droits électoraux les officiers ministériels destitués (1897) et dans la discussion - du projet de loi ayant pour objet la protection de la santé publique. Il prit part à l'interpellation faite par un de ses collègues au ministre de la Guerre (1898) sur les mesures à prendre à l'occasion de l'épidémie de fièvre typhoïde qui a éclaté dans la garnison de Lure et donna son avis sur la suppression de la publicité des exécutions capitales. L'amnistie, l'approbation d'une convention sur l'extradition conclue entre la France et l'Etat indépendant du Congo furent des discussions auxquelles il prit part en 1900.

Il s'intéressa, comme il le fit à la Chambre, aux questions coloniales et d'hygiène. Il prit une part prépondérante aux délibérations de la loi sur l'assistance médicale dans les campagnes.

Il ne fut pas réélu en 1906.

Treille a publié quelques travaux sur les maladies des pays chauds. Il a fait éditer, par La Revue médicale, une communication faite à la Société médicale des praticiens de Paris, dans sa séance du 21 avril 1905, sous le titre : Le Saturnisme chez les peintres en bâtiment de Paris.

Il était officier de la Légion d'honneur.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)

Extrait de la table nominative

Résumé de l'ensemble des travaux parlementaire
de Alcide TREILLE

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