- État civil :
- Né le 25 juillet 1836
Décédé le 16 mars 1915 - Profession :
- Avocat
- Département :
- Jura
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 5 janvier 1888
Elu le 3 janvier 1897
Fin de mandat le 6 janvier 1906 ( Ne se représente pas )
avant 1889
LELIÈVRE (ADOLPHE-ACHILLE), député de 1876 à 1835, né à Besançon (Doubs) le 25 juillet 1836, termina son droit à Dijon (1859) et entra dans l'enregistrement, où il resta jusqu'en 1869, successivement receveur à Grésy (Savoie), puis à Saint-Laurent (Jura), premier commis de la direction à Lons-le-Saulnier, et Vérificateur à Privas. A cette date, il donna sa démission et s'inscrivit au barreau de Lons-le-Saulnier, dont il devint un des membres les plus actifs. Il fit campagne contre le plébiscite en 1870, puis se présenta comme candidat républicain à l'Assemblée nationale dans le Jura, le 8 février 1371 : il réunit alors 8,507 voix seulement, sur 49,963 votants. Elu conseiller général du canton de Conliège le 8 octobre suivant, il se présenta de nouveau à la députation, le 20 février 1876, dans l'arrondissement de Lons-le-Saulnier, et fut élu par 14,952 voix sur 22,360 votants et 27,521 inscrits, contre 7,293 à M. Moreau. bonapartiste. Il siégea à gauche et fut des 363. Réélu, à ce titre, le 14 octobre 1877, par 16,438 voix (23,475 votants, 28,395 inscrits), contre 6,877 à M. Piquet, candidat officiel du gouvernement du Soixe-Mai, il reprit sa place dans la majorité et vota: pour les invalidations des députés de la droite, pour l'article 7, pour les lois nouvelles sur l'enseignement, la presse et le droit. de réunion, etc. Il obtint encore sa réélection, le 21 août 1881, avec 15,691 voix (22,348 votants, 28,392 inscrits), contre 6,289 à M. de Mérona, soutint, dans la législature, la politique opportuniste des ministères Gambetta et Ferry, et se prononça notamment pour les crédits du Tonkin. 11 parut quelquefois à la tribune, demanda sans succès (novembre 1883) que les militaires pussent se faire élire à la Chambre comme an Sénat, intervint (février 1884), par un contre-projet, dans le débat sur la répression des délits de presse, et soutint (mai 1885) le projet contre les récidivistes. M. Leliévre fut porté, aux élections du 4 octobre 1885, sur la liste républicaine modérée du Jura; mais il échoua avec 19,229 voix sur 68,240 inscrits, contre 39,299 au dernier élu de la liste radicale, M. Jean-Baptiste Bourgeois. Il est entré à la Chambre haute, le 25 janvier 1888, comme sénateur du Jura, élu par 567 voix sur 880 votants, M. Lelièvre a pris part à la discussion du budget et s'est prononcé, en dernier lieu. pour le l'établissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour la procédure de la Haute-cour contre le général Boulanger: il s'est abstenu sur le projet de lui J isbonne restrictif de la liberté de la presse.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)
1889-1940
LELIÈVRE (ADOLPHE, ACHILLE), né le 25 juillet 1836 à Besançon (Doubs), mort le 16 mars 1915 à Paris.
Député du Jura de 1876 à 1885.
Sénateur du Jura de 1888 à 1906.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. IV, p. 81.)
Réélu le 3 janvier 1897 au troisième tour par 435 voix sur 855 votants, Adolphe Lelièvre intervient au moment de la crise viticole en 1902.
Il est membre de la commission des finances et rapporteur du budget des finances en 1888, 1889, 1902.
Il ne se représente pas en 1906. Il faisait partie de l'Alliance républicaine et progressiste.
Il mourut à Paris le 16 mars 1915 ; il avait 79 ans.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Adolphe LELIEVRE
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