- État civil :
- Né le 22 avril 1840
Décédé le 17 février 1903 - Profession :
- Médecin militaire
- Département :
- Haute-Saône
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Ancien sénateur de la IIIe République
Elu le 28 janvier 1900
Fin de mandat le 17 février 1903 ( Décédé )
1889-1940
BONTEMPS (CHARLES, FRANÇOIS, XAVIER), né à Jussey (Haute-Saône) le 22 avril 1840, mort à Paris le 17 mars 1903.
Député de la Haute-Saône de 1897 à 1900.
Sénateur de la Haute-Saône de 1900 à 1903.
Charles Bontemps fit ses études médicales à l'Ecole spéciale de santé militaire de Strasbourg. Nommé médecin de l'armée il fit campagne en Afrique de 1863 à 1866 et obtint la médaille coloniale. Mais il donna bientôt sa démission de médecin-major pour exercer la médecine civile dans son pays natal, dont il fut élu maire en 1878 pour le rester jusqu'à sa mort. Ses concitoyens appréciaient ses vertus républicaines et sa sollicitude pour les intérêts du pays. Aussi, lui confièrent-ils successivement le mandat de conseiller d'arrondissement qu'il remplit pendant 8 ans, puis celui de conseiller général de 1892 à 1903. Il devint plus tard vice-président de l'assemblée départementale (1897 à 1903). Président du Comice agricole et du Comité républicain de Jussey, membre de la libre pensée, il fut bientôt amené à briguer un mandat de député. Il se présenta à une élection législative partielle dans l'arrondissement de Vesoul, en remplacement de M. Mercier, décédé le 7 août 1897. Il emporta le siège le 17 octobre de la même année par 12.224 voix contre 8.896 à M. Gury.
Inscrit au groupe des républicains radicaux, il fit partie de diverses commissions, mais n'intervint pas en séance publique.
Il fut réélu sans difficulté dans la même circonscription le 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 13.182 voix contre 1.721 à M. Touranchet, candidat agricole. Toujours républicain radical, il appartint à plusieurs commissions ad hoc, et notamment à celle du commerce et de l'industrie. Il fut rapporteur de divers projets de loi relatifs à des emprunts communaux.
Elu sénateur de son département au renouvellement du 28 janvier 1900, il donna sa démission de député le 6 février. Il avait obtenu au deuxième tour de scrutin 463 voix sur 870 votants. Inscrit à la gauche démocratique, il fit partie de diverses commissions mais n'intervint pas à la tribune. Il déposa des pétitions au nom de certains de ses concitoyens et fut rapporteur des projets de loi autorisant la prorogation d'une surtaxe sur l'alcool.
Charles Bontemps s'était fait remarquer par de nombreux ouvrages de thérapeutique et de médecine. Les services: qu'il avait rendus comme médecin des épidémies lui avaient valu la Croix de-la Légion d'honneur et deux médailles. décernées par le Ministre de l'Intérieur.. Il était en outre Officier d'académie et Chevalier du Mérite agricole.
Il mourut presque subitement à Paris le 17 mars 1903. Son éloge funèbre fut prononcé à la séance du 20 mars par M. Peytral, vice-président. L'inhumation devant avoir lieu le jour même à Jussey, il joignit le Sénat « par la pensée à tous ceux qui, sur sa terre natale, disent un dernier adieu à notre regretté collègue ». Ses funérailles, par décision du conseif municipal, eurent lieu aux frais de la ville de Jussey. Le 18 octobre 1903, y fut inauguré un monument à sa mémoire, en présence de M. Mougeot, Ministre de l'Agriculture, de M. Jean Bernard, sénateur du Doubs, qui parla au nom du groupe sénatorial de la gauche démocratique et une foule nombreuse d'admirateurs et d'amis.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)
Extrait de la table nominative
Résumé de
l'ensemble des travaux parlementaire
de Charles BONTEMPS
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